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"Imagine-t-on une marque commerciale prendre possession d’un mot générique de son secteur ? C’est le cauchemar qui vient de se produire avec l’octroi du nom du domaine .book à la société Amazon, acteur majeur mais hautement controversé de la chaîne du livre.
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Amazon avait déjà déboursé 4,6 millions de dollars pour acheter l’extension .buy, mais n’avait pas pu acheter le .amazon, l’Icann ayant estimé que cela pouvait porter préjudice au Brésil ! L’organisme n’a pas eu les mêmes états d’âme vis-à-vis du secteur de l’édition ou de la librairie..."
"Pourquoi les initiatives internationales visant à stopper l’organisation État islamique ne doivent pas s'opérer aux dépens des libertés numériques."
"Nous proposons aujourd’hui la première partie d’une longue conférence d’Eben Moglen qui envisage les révélations de Snowden dans une perspective historique pour montrer comment ont été dévoyés les principes démocratiques au profit de la surveillance généralisée, et comment au-delà de la vie privée individuelle de chacun c’est le fragile équilibre démocratique qui est menacé."
"Michaël Moreau et Raphaël Porier, tous deux journalistes, viennent de publier aux éditions La Découverte « Main basse sur la culture », sous-titré « Argent, réseau, pouvoir ». Cette enquête, qui nous fait pénétrer dans les arcanes de la vie culturelle française, accorde une place non négligeable à l’arrivée des nouveaux acteurs que sont les géants d’Internet.
Pourquoi ne pas avoir anticipé ? Quels sont les secteurs qui résistent ? Quelles relations les politiques français entretiennent-ils avec Google ou Facebook ? C’est sur cet aspect particulier que nous nous sommes attardés avec eux."
"Ils sont déçus, mais prêts à recommencer quand il faudra (et ça ne manquera pas d’arriver). Pendant les débats sur la dernière loi antiterroriste, adoptée en commission mixte paritaire mardi, l’Assemblée nationale s’est transformée en théâtre de leur défaite.
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« Nous étions dans un débat démagogique. La logique était : faisons quelque chose, sinon on va nous le reprocher. Mais on n’agit pas dans la précipitation lorsqu’on touche aux libertés d’expression, de circulation, d’opinion. On ne peut pas. »
« Nous étions dans un débat démagogique. La logique était : faisons quelque chose, sinon on va nous le reprocher. Mais on n’agit pas dans la précipitation lorsqu’on touche aux libertés d’expression, de circulation, d’opinion. On ne peut pas. »
« Face à une réalité technologique, sociale, culturelle extrêmement puissante, qui a une capacité de transformation extraordinaire sur à peu près tous les compartiments de la vie, on essaie d’écoper avec un filet à papillons. »
« Dans la vie, quand il faut aller vite, est-ce que ça veut dire qu’on met à mal nos principes fondateurs en matière de justice ? »
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Plus largement, les trois députés estiment que les questions numériques, désertées par nombre de parlementaires et de conseillers ministériels, attirent les lobbyistes comme un pot de miel. Isabelle Attard dit avoir « subi des pressions terribles », de la part « de chefs d’entreprise », dans le domaine de la défense et de la surveillance.
« Ils ne veulent surtout pas qu’on mette notre nez dans les questions d’exploitation des données personnelles, des informations que nous, individus, mettons sur le Net. Ce sont des questions sensibles et qui valent de l’or. »
"Les éditeurs de site de presse en ont marre : la prolifération des bloqueurs de pub (+70% en un an) grignote leurs revenus et certains d'entre eux commencent à prendre des mesures plus radicales que de simples avertissements. En tête du mouvement de contestation : TF1, L'Equipe... et Gameblog."
"Framsoft s’attaque aux géants de la Silicon Valley. L’association qui promeut logiciel et culture libres vient de lancer une grande campagne de dons afin de poursuivre le développement de ses outils, autant d’alternatives aux applications de Google. Basta ! relaie son appel."
" Proposer des alternatives aux services populaires des géants du Web, c’est la démarche de l’association de promotion des logiciels libres Framasoft. Un combat essentiel et salutaire après l’affaire Snowden, ou bien utopique et perdu d’avance ? Décryptage. "
"Après le Haut-Commissariat aux droits de l'homme, un rapporteur spécial de l'ONU a rendu un rapport blâmant la surveillance de masse déployée par les États, estimant qu'elle viole la vie privée des individus mais aussi des accords internationaux signés par des pays qui mettent en œuvre les programmes d'espionnage."
[Interview] Pierre-Yves Gosset de Framasoft nous parle de son projet de Dégooglisation - Next INpact
"Framasoft a lancé récemment une grande initiative baptisée « Dégooglisons Internet ». Son objectif est de proposer des services alternatifs à ceux qui peuvent exister chez les grandes entreprises américaines. Entre philosophie, défis financiers et propos « proches » tenus par Edward Snowden, nous avons cherché à en savoir plus."
"anoncatAujourd’hui, j’ai pu me rendre compte, une fois de plus, du décalage qu’il existe à la lecture d’un message marketing et de la réalité technique de tout service en ligne. Je dis bien technique, nous aborderons le juridique un autre jour. Et le problème, c’est que lorsque l’on cause d’un service lié à la confidentialité, si on ne comprend pas comment fonctionne techniquement un service, il y a peu de chance que l’on arrive à prendre de bonnes décisions pour préserver la confidentialité de ses communications électroniques.
J’espère qu’après la lecture de cette lettre ouverte, sans prétention aucune, vous aurez un regard un peu plus critique à la lecture du fameux « on logue rien » relayé par les classements bidons de services et les pseudos enquêtes de médias pourtant spécialisés."
"Un amendement propose de n'offrir le bénéfice de la loi de 1881 sur la liberté de la presse qu'aux « supports traditionnels » dans le cadre de l'infraction d'apologie du terrorisme."
"Pour savoir si sa prophétie selon laquelle l'internet des objets allait renverser le système économique basé sur la propriété privée des moyens de production allait se réaliser, on a fait un pari avec Jeremy Rifkin "
"En Allemagne, l'opérateur O2 a annoncé la mise en place d'une politique de "fair use" (ou "utilisation équitable") sur ses forfaits d'accès à internet par ADSL, pour brider le débit des internautes qui dépassent 300 Go de données par mois. En France, des plans similaires sont dans les cartons depuis plusieurs années."
"Framasoft vient de lancer un projet très ambitieux : « Dégooglisons Internet ». Il cherche à dresser une liste des outils les plus couramment utilisés afin d’en proposer des équivalents libres, gratuits, sécurisés et respectant la vie privée des utilisateurs."
"Non, il ne s'agit pas d'une épiphanie. Ni d'une blague, même mauvaise.
Quand Eric Schmidt, aujourd'hui à la tête du conseil d'administration de Google, s'est ému ce mercredi 8 octobre que la surveillance opérée par les espions américains s'apprête à «casser Internet», comme le rapporte Business Insider, il ne pensait pas vraiment à nous autres, internautes. Et au sort de nos mails, documents de travail, photos intimes et messages que nous stockons sur les serveurs des géants du web et que la NSA consulte sans trop de problème, comme l'a révélé en juin 2013 Edward Snowden.
Non, ce qui inquiète Eric Schmidt, et les autres pointures du secteur numérique réunis ce 8 octobre autour d'une table ronde organisée par le sénateur américain Ron Wyden (un extrait à voir sur National Journal), c'est la conséquence de tout ça sur leur business. "
"L'association Framasoft a mis sur un pied un nouveau projet visant à "dégoogliser" Internet, qui consiste à encourager les utilisateurs à migrer vers des solutions libres, éthiques, décentralisées et solidaires. Et quoi de mieux, pour faire passer ce message, que de s'inspirer des aventures d'Astérix et Obélix, que tout le monde connaît ?"
"Ca y est la phase de teasing est terminée, Framasoft a enfin dévoilé son plan triennal pour (tenter de) faire tomber Google et consorts. C’est donc le cloud qui est la cœur de cible de cette nouvelle campagne. J’oserais dire que cela n’a rien de surprenant au vu des outils mis en ligne depuis de nombreux mois. Il nous manquait juste le comment et surtout l’impulsion.
Ce comment passe par un site dédié qui regroupe toutes les informations et la liste des services que proposera Framasoft dans les trois années qui viennent. Inutile de dire que la liste est longue. Toujours dans le comment se pose la question des moyens. Visiblement Framasoft compte sur nos dons et nos bras pour arriver à ses fins. L’embauche de permanents supplémentaire est également à l’ordre du jour avec un objectif de onze permanents pour 2017. Effectivement il faudra du monde pour administrer et faire fonctionner tous les services.
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Ce qui est dommage et Framasoft n’y peut rien dans l’absolu puisque personne ne s’y est attelé avant eux, car le cloud c’est mal, c’est que finalement ce projet ne vise qu’à refaire ce qui existe déjà.
En attendant, soutenons Framasoft, car ce qu’il font doit être fait. Cela galvanise les volontés autour d’un unique acteur ce qui évite la dispersion. Il sera toujours temps de se réorienter."
"Quatre ans après la parution du premier tome du Guide d'autodéfense numérique, le second tome, dédié aux enjeux liés de l'utilisation des réseaux et d'Internet est enfin terminé. Cet ouvrage vise à présenter l’« absence d’intimité » du monde numérique et propose des méthodes pour ajuster ses pratiques quotidiennes en conséquence. Les deux volumes sont d’ores et déjà disponibles en consultation et en version imprimable à l’adresse http://guide.boum.org/."
"Il y a quatre ans, un collectif s'est attaché à rédiger un guide d'autodéfense numérique afin de permettre à chacun d'utiliser les technologies numériques en ayant connaissance des bonnes pratiques en la matière. S'il ne prétend pas donner accès à une protection parfaite, ce guide offre toutefois des pistes pour appréhender correctement les outils technologiques et réduire la surveillance électronique."