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La directrice interministérielle du numérique (Dinum), Stéphanie Schaer, a exposé au Conseil national du numérique comment le logiciel libre participe à la stratégie de l’État.
Mon père devient dépendant.
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Non, mon père va plutôt très bien pour ses 85 ans, c’est juste que l’emprise numérique sur notre société est en train de le marginaliser sans aucun ménagement.
Entre les bugs des logiciels, les réformes incessantes, et l’obligation de passer le moins de temps possible avec les allocataires, la dématérialisation et la réduction des coûts pèsent aussi sur les travailleuses et travailleurs des Caf.
Par souci d’économiser les deniers publics, logique pragmatique ou idéologique, certaines collectivités françaises basculent leur parc informatique vers le logiciel libre. Une démarche semée d’embûches techniques et pratiques.
Nouvelle année, nouvelle édition des logiciels libres recommandés par les services de l'État. Une liste globalement similaire à celle publiée l'année dernière, mais avec quelques changements.
Dans son rapport public annuel 2018, la Cour des comptes a reconnu l'intérêt du logiciel libre, décrit comme un « puissant facteur d’efficience et d’influence » mais aussi une façon de répondre à un « enjeu de sécurité et de souveraineté ».
"Alors que le Parlement s’apprête à adopter définitivement le projet de loi pour une République numérique, Next INpact vous propose une explication détaillée de ses dispositions, en commençant par son (vaste) volet relatif à l’ouverture des données publiques."
Justice : le code source d’un logiciel, document administratif communicable au citoyen - Next INpact
"Le code source d’un logiciel développé par les services de l’État est-il un « document administratif » comme un autre, dès lors communicable par principe au citoyen qui en fait la demande ? Oui, vient de répondre le tribunal administratif de Paris. Explications."
"Le citoyen qui réclamait depuis près de deux ans que le fisc lui communique le code source de son logiciel de calcul de l’impôt sur les revenus a finalement obtenu gain de cause devant la justice. Le ministère des Finances a décidé de mettre en ligne ce fichier à compter du 1er avril."
"Dans le cadre de l'examen du projet de loi « pour une République numérique », le 13 janvier 2016, les députés de la commission des lois ont voté en faveur d'un amendement qui « encourage à l'utilisation de logiciels libres » dans le secteur public tout en reconnaissant que sa rédaction n'est pas satisfaisante. Cependant, le débat sur la priorité au logiciel libre n'est pas terminé et devrait se poursuivre en séance publique. L'April appelle de nouveau les parlementaires à ne pas se laisser berner par les contre-vérités du gouvernement et à introduire et conserver la priorité au logiciel libre dans le secteur public, condition indispensable pour une informatique loyale au service de l'intérêt général."
"En commission des lois, les députés ont adopté un amendement visant à reconnaitre le code source comme un document communicable au titre des dispositions de la loi CADA."
"En mars 2015, la CADA considérait que le code source d’un logiciel était un document communicable. Où en est ce dossier ? Purgé du projet de loi Lemaire, il prend aujourd’hui la direction du tribunal administratif."
"Depuis 2012, l’État publie une liste de logiciels libres recommandés afin qu'elle puisse servir aux administrations. Celle-ci comprend des programmes très connus du grand public, comme Firefox et VLC, mais aussi des outils bien plus pointus."
"L’État vient de procéder à l’actualisation annuelle de son « socle interministériel de logiciels libres », cette sorte de guide des solutions libres recommandées pour les ordinateurs de l’administration. On retrouve dans le « cru 2016 » des programmes bien connus tels que VLC, Firefox, LibreOffice ou Gimp."
"La publication du nouveau « référentiel général d’interopérabilité » applicable aux administrations françaises semble plus que jamais imminente. La France vient en effet de notifier son texte à Bruxelles (PDF), dévoilant pour l’occasion les pistes retenues par l’exécutif."
"Isabelle Attard ne lâche pas le morceau. La députée (ex-EELV) vient de demander pour la troisième fois aux différents ministères de dévoiler leurs dépenses en logiciels, alors que l’exécutif s'était montré jusqu'ici relativement discret sur ce dossier..."
"La loi du 17 juillet 1978 reconnaît à toute personne le droit d'obtenir communication des documents détenus dans le cadre de sa mission de service public par une administration, quel que soit leur forme ou leur support."
"Le Parlement a définitivement adopté la semaine dernière le projet de loi qui obligera de nombreuses collectivités territoriales à mettre en ligne les informations publiques en leur possession au format électronique : comptes rendus, statistiques, instructions, etc. Ces dispositions devraient ainsi renforcer la transparence sur les données détenues par les villes, départements et régions, même si rien ne garantit qu'il s'agira véritablement d'Open Data."
"L’inscription dans la loi du principe d’ouverture par défaut des données publiques attendra. Le gouvernement a finalement décidé de légiférer sur l’Open Data en transposant dans un premier temps la directive européenne sur la réutilisation des informations du secteur public. La gratuité devrait donc devenir la règle, même si le texte porté par Clotilde Valter laisse la porte ouverte à l'instaurationde redevances, en particulier s'agissant des données culturelles."
"Un investissement de 10,7 millions d’euros, ce n’est pas rien. Le gouvernement Français se lance dans le libre, pour se libérer de Google Docs et Office 365. Quelle belle initiative, à encourager. Je dirais même plus, il serait grand temps ! Ce projet vise à créer un bureau virtuel accessible en ligne, avec diverses applications (bureautique, tableur, messagerie…) et tout cela en mode décentralisé en plus. C’est un beau projet, et vraiment utile puisqu’il vise à reprendre en main l’informatique gouvernementale, en cherchant à ne plus être dépendant des GAFAM.
Ce projet (dépendant d’un consortium) sera mené à bien par le groupe Linagora, société Française spécialisée dans les technologies open source. Il devrait être disponible d’ici 1 à 2 ans."