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Même à très faible dose, une grande partie des pesticides a un effet délétère sur les insectes. C’est la conclusion d’une étude publiée le 24 octobre dans la revue Science. Les chercheurs ont exposé des larves de drosophiles à 1 024 molécules contenues dans des herbicides, insecticides, fongicides et autres inhibiteurs de croissance des plantes. Résultat : 57 % des produits chimiques testés à dose non létale modifiaient considérablement le comportement des larves et nuisaient à leur développement.
Près de 400 militants de la Confédération paysanne ont investi la chambre d’agriculture de Maine-et-Loire, à Angers, le 3 octobre. Ils dénoncent un conflit d’intérêts dans le refus d’une installation bio.
Face à la menace d’une crise alimentaire mondiale, le patron de Syngenta, la multinationale agrochimique, a appelé à abandonner l’agriculture biologique, dans un entretien au journal suisse NZZ diffusé dimanche 8 mai. Erik Fyrwald a déclaré que « les rendements de l’agriculture biologique [pouvaient] être jusqu’à 50 % inférieurs selon les produits » : « La conséquence indirecte est que des gens meurent de faim en Afrique, parce que nous mangeons de plus en plus de produits biologiques », a-t-il prétendu.
Face à la menace d'une crise alimentaire mondiale, le patron de Syngenta, Erik Fyrwald, appelle à abandonner l'agriculture biologique. Les pays riches ont l'obligation d'augmenter leur production agricole afin d'éviter une catastrophe mondiale, selon lui.
Nos analyses de 20 paquets révèlent des traces de pesticides dans un seul riz bio… et dans 55 % des riz conventionnels, surtout ceux à petits prix.
Les annonces faites par le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, vendredi 21 mai, étaient très attendues : elles dessinent à quel type d’agriculture iront les milliards de subventions européennes à partir de 2023. Mais elles ont suscité l’ire des défenseurs de l’environnement, qui ne voient dans ces arbitrages aucun encouragement à aller vers une agriculture plus écologique.
"L'arrivée d'Emmanuel Macron au pouvoir a sonné la fin du développement de l'agriculture biologique par l'action de l'Etat" a déclaré le vendredi 21 mai la FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique) après l'annonce du ministère de l'Agriculture des premiers arbitrages de la prochaine PAC (Politique Agricole Commune).
La manière erronée, ou pour le moins simplificatrice, dont l'agriculture biologique est présentée dans la plupart des médias, des encyclopédies en ligne ou des textes institutionnels, conduit à un fréquent malentendu à propos des pesticides. Il n'est hélas pas étonnant que ce malentendu soit instrumentalisé par certains éditorialistes au service de l'agro-industrie, qui se délectent à accuser l'agriculture biologique d'utiliser des pesticides dangereux. Pour comprendre la situation réelle, il faut se pencher sur les caractéristiques des pesticides, et distinguer autorisation et utilisation.
Le Conseil européen agricole envisage d’assouplir les normes et même d’autoriser, dans certains cas, la présence de pesticides dans les productions issues de l’agriculture biologique
En recourant à une procédure méconnue du Code rural, le maire de Moëlan a permis de mettre en culture des parcelles agricoles privées laissées à l’abandon. Une trentaine d’emplois doivent être créés d’ici deux ans et l’autonomie alimentaire de la commune sera renforcée.
Le ministère de l’Intérieur a créé Demeter, une cellule de renseignement dédiée aux « atteintes au monde agricole ». Ce dispositif policier et judiciaire risque de servir à surveiller militants animalistes et écologistes opposés à l’agriculture industrielle.
Le gouvernement veut « faire taire tous ceux qui mènent des actions symboliques contre le système de l’agriculture industrielle », dénoncent de multiples défenseurs de l’agriculture paysanne et biologique, réunis dans cette tribune. Ils s’inquiètent fortement de la création de la cellule de renseignement Demeter, lancée fin octobre, soi-disant destinée à lutter contre l’« agribashing ».
Selon une étude scientifique, le scénario est possible à condition de réduire le gaspillage alimentaire et de limiter la consommation de protéines animales
Les abeilles se porteraient mieux grâce à l’agriculture biologique. C’est ce que montre pour la première fois une étude française publiée mercredi 26 juin 2019.
2018 est une année record pour le bio en France, a annoncé le 4 juin l’Agence Bio. Ce changement d'échelle pose la question de l'« industrialisation » du bio, qui fait l'objet d'une pétition dénonçant les tomates en hiver.
Les agriculteurs bio n’en peuvent plus d’attendre le versement des aides qui leur sont dues, depuis souvent deux ans. Le 25 octobre, la Fédération nationale de l’agriculture biologique (Fnab) a décidé de saisir le défenseur des droits pour qu’il mette fin à cette situation. « Le gouvernement annonçait dès juin 2018 avoir réglé 97% des aides 2015, mais le traitement des dossiers 2016 patine, confronté à des difficultés inattendues : en moyenne, à ce jour, un tiers seulement des dossiers ont été gérés », souligne la Fnab.
Le recours aux pesticides de synthèse pourrait être réduit sans dommages pour les cultures, selon une étude associant l’Institut national de la recherche agronomique.
L’information positive du jour nous vient de l’Insee. Selon une nouvelle étude, les agriculteurs bio des secteurs du vin, du maraîchage et de la production laitière obtiennent des résultats particulièrement encourageants. L’agriculture conventionnelle n’a qu’à bien se tenir.
L'agriculture biologique peut nourrir 9 milliards d'habitants en 2050, les scientifiques l'affirment
Longtemps, l’argument majeur en faveur de l’agriculture conventionnelle était la capacité d’obtenir de meilleurs rendements qu’en agriculture biologique. Plusieurs études récentes ont récemment démontré que si cet écart existe aujourd’hui, il peut être fortement diminué demain.
Les semences paysannes se développent dans notre région comme dans toute la France. Les agriculteurs sont de plus en plus nombreux à vouloir échapper aux lobbys des grandes semenciers pour utiliser leurs propres semences plus respectueuses de la biodiversité. Un désir d'autonomie encore illégal.