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Sur le plateau de QR Le Débat ce mercredi 13 décembre, Jean-Marc Nollet (Ecolo) et Georges-Louis Bouchez (MR) se sont opposés sur un chiffre précis lancé par l’écologiste : "En Belgique, ceux qui émettent le plus de CO2, ce sont les 10% les plus riches : 50 tonnes de CO2 (par personne et par an). Et si on regarde le 1% les plus riches, c’est 115 tonnes de CO2 (par personne et par an)." Georges-Louis Bouchez a réfuté la véracité de ces chiffres en indiquant qu’il s’agissait là de chiffres mondiaux et non de chiffres belges. Jean-Marc Nollet a enfin avancé un dernier chiffre : "les 10% les plus pauvres émettent dix fois moins de CO2 que les plus riches". Après vérification, les chiffres avancés par Jean-Marc Nollet sont un peu exagérés, mais leur ordre de grandeur est conforme aux chiffres du "Stockholm Environment Institute" qui fait référence en la matière.
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- Les 0,1% aux revenus les plus élevés émettent 185,5 tonnes de CO2 par an.
- Les 0,9% suivants émettent 81,2 tonnes de CO2 par an.
- Les 9% suivants émettent 37,9 tonnes de CO2 par an.
- Les 40% suivants émettent 20 tonnes de CO2 par an.
- Les derniers 50% émettent 10 tonnes de CO2 par an.
De nouveaux symboles pour les trottinettes et vélos-cargos, la possibilité de traverser en diagonale pour les cyclistes et piétons, de nouveaux signaux de danger et des panneaux plus lisibles et non-genrés: ce sont quelques-uns des remaniements du code de la route présentés ce mercredi.
Vous rêvez de laisser votre voiture au garage et de mettre votre boulot à portée de vélo? La province du Brabant wallon y songe. Elle réfléchit à créer des NPow - pour new place of working, nouveau lieu de travail- à proximité de pistes cyclables déjà existantes. C'est une inversion de logique par rapport à celle qui consiste d'ordinaire à aménager des pistes cyclables après que des parcs d'affaires se soient créés.
A cause de sa « négligence » dans le déréférencement, le moteur de recherche doit payer une amende record en Belgique. Une décision « historique » pour la protection des données personnelles.
L'ouvrage "Il pleut des mains sur le Congo" retrace un massacre de masse oublié dans les limbes de l'histoire, celui perpétré par l'administration belge du roi Léopolod II entre 1885 et 1908. Entretien avec l'auteur et éditeur Marc Wiltz.
Les modèles de voitures SUV ne seront bientôt plus les bienvenus en Région Bruxelloise. Ces modèles qualifiés de 4X4 urbain devraient être plus taxés que les autres véhicules. Actuellement, la taxe de mise en circulation est fédérale mais en janvier prochain ce ne sera plus le cas, raison pour laquelle la Région bruxelloise va adapter sa politique.
Un avant-projet de loi belge prévoit jusqu’à cinq ans de prison pour quiconque révèlerait des informations classifiées. Reporters sans frontières (RSF) demande aux autorités d’en exempter les journalistes et lanceurs d’alerte qui le feraient dans l’intérêt général du public. Jusqu’à cinq ans de prison : c’est ce que risquerait quiconque révèlerait des informations classifiées, aux termes d’un avant-projet de loi porté par le ministre belge de la Défense et des Affaires étrangères, Didier Reynders. Passé quasiment inaperçu lors de son approbation en conseil des ministres début mai, le texte ne prévoit aucune exception. Son article 22 instaure seulement une réponse graduée : ainsi les journalistes risqueraient-ils jusqu’à 5000 euros d’amende, tandis que les lanceurs d’alerte seraient menacés de cinq ans de prison. “En l’état, ce texte risque de criminaliser le journalisme d’investigation et de menacer le droit à l’information des citoyens belges, déclare Pauline Adès-Mével, responsable du bureau Union européenne et Balkans de RSF. Il est essentiel que le gouvernement rétablisse l’équilibre entre la protection des informations classifiées et la liberté de la presse, sans quoi la place de la Belgique au Classement mondial de RSF ne pourrait qu’être impactée.” Dans un avis rendu fin juin, le Conseil d’Etat a souligné qu’une formulation aussi large risquait de contrevenir à la jurisprudence de la Convention européenne des droits de l’homme en matière de droit à l’information. Une opinion partagée par l’Association générale des journalistes professionnels de Belgique (AGJPB-AVBB), qui s’est inquiétée de l’impact d’une telle mesure sur la liberté d’expression dans un courrier adressé le 14 août au ministre de la Défense et des Affaires étrangères. Le gouvernement a fait savoir que le texte serait retravaillé avant d’être présenté en seconde lecture au Conseil des ministres, puis au Parlement. La Belgique occupe la neuvième place sur 180 au Classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF en 2019.
"C’est un moment important pour la démocratie : malgré les pressions et les coups bas, le Parlement wallon a rejeté l’ultimatum européen et refusé d’accepter l’accord entre l’Union européenne et le Canada en l’état. La Belgique n’est donc pas en mesure de signer le CETA, dont l’avenir est incertain. C’est une victoire importante pour la société civile qui se mobilise contre cet accord depuis des années.
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Ils révèlent également au grand jour les pratiques douteuses de la Commission européenne qui écarte les critiques tant qu’un traité est en cours de négociation au prétexte qu’il faut attendre le texte final, avant de les écarter à nouveau lorsque le traité est enfin conclu au motif qu’il est alors trop tard pour le modifier."
"Les Belges francophones empêchent le gouvernement fédéral de donner son feu vert à la signature du traité de libre-échange entre l'UE et le Canada. Même si la Commission européenne espère encore sauver son bébé..."
"Grâce au "non" de la Wallonie, la Belgique permet de bloquer la signature du Ceta. Le vrai scandale n’est pas que 3,5 millions d’individus défendent le bonheur et l’honneur de 496,5 millions contre les représentants de cette majorité, mais que 27 nations aient accepté le déshonneur ou le risque du déshonneur."
"Le président du Parlement européen va rencontrer en urgence samedi matin la ministre canadienne du commerce puis le ministre-président de Wallonie pour tenter de sauver l’accord."
"Le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada est suspendu à l’approbation de la Belgique."
"Les Wallons vont-ils empêcher la ratification du traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (Ceta) ? Les 28 ministres européens du Commerce et l’exécutif européen se sont réunis le 18 octobre à Luxembourg pour tenter de débloquer la situation après le rejet du Ceta par la Wallonie, région francophone du sud de la Belgique. Quatre jours auparavant, le 14 octobre, le Parlement de la Wallonie a mis son veto au traité négocié entre l’UE et le Canada. Or le gouvernement belge ne peut pas signer cet accord sans le feu vert de ses parlements régionaux."
"Le gouvernement de la Wallonie, région belge, a maintenu jeudi son opposition au projet d’accord de libre-échange, et bloque ainsi sa ratification."
"Le refus des Wallons de donner leur feu vert à l’accord commercial avec le Canada pourrait tuer dans l’œuf ce traité cousin du Tafta."
Un grand merci aux Wallons :)
"Doel 3 et Tihange 2, deux réacteurs nucléaires belges suspectés de ne pas répondre aux normes de sécurité, ne seront pas mis à l’arrêt, a décidé la justice belge, mercredi 9 mars. Une plainte visant à obtenir leur fermeture définitive avait été déposée par l’association Nucléaire Stop Kernenergie (NSK) à la fin 2015. La requête visait les défauts de ces deux réacteurs trentenaires, exploités par Electrabel, filiale belge d’Engie (ex-GDF Suez)."
"L’inquiétude progresse en Europe suite à une série d’incidents – début d’incendie, fuite d’eau, problème d’alternateur – dans les centrales nucléaires belges. Elles sont situées à Dœl (15 kilomètres du grand port d’Anvers) et à Tihange (sud-est de la Belgique, à environ 70 kilomètres de la frontière avec l’Allemagne), et ont – pour certains de leurs réacteurs – dépassé les 40 ans. Elles devaient s’arrêter définitivement dans le courant de l’année 2015. Le gouvernement belge a finalement décidé de prolonger de dix ans la durée de vie de ces réacteurs."
"L'autorité belge en charge de la protection de la vie privée n'apprécie pas la manière dont Facebook respecte une décision de justice sur le suivi des non-membres."
"La justice belge avait ordonné à Facebook de mettre fin au traçage des internautes non-inscrits sur le réseau social, rendu possible par l’utilisation de cookies, sous peine de s’exposer à une astreinte de 250 000 euros parjour. Facebook a cédé et bloque désormais l’accès à ses pages aux non-membres."
"La justice belge a condamné Facebook à ne plus tracer l'activité des internautes en Belgique, lorsqu'ils visitent des sites internet sur lesquels sont installés de boutons de partage comme le célèbre « J'aime »."