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Avec la reprise des concerts, ça chauffe aussi du côté de l’industrie musicale. Jusqu’alors relativement préservée des attaques concernant son empreinte carbone, elle doit désormais répondre du taux d’émissions de CO2 gigantesque qu’elle génère chaque année, principalement via les tournées et festivals. Une chronique de Greg De Temmerman, physicien, chercheur associé aux Mines-ParisTech PSL et directeur général du think tank Zenon Research.
"Même les bons films vont au purgatoire, tel était le titre d’un récent article publié par le vénérable New York Times qu’on a connu plus pertinent.
Il a fait, à juste titre, bondir le journaliste Mike Masnick, dans une sorte de droit de réponse que nous traduit ci-dessous.
Remarque : L’article en question a tout de même une qualité, celle d’avoir fait découvrir au lecteur bon nombre de films entrés dans le domaine public (dont certains que nous avons déjà chroniqué dans nos colonnes). "
"La Commission européenne a lancé une nouvelle consultation sur le droit d'auteur en décembre dernier : Internet reste, en 2014, un enjeu central pour la diffusion des œuvres culturelles. La suprématie commerciale des "firmes culturelles" n'est pourtant pas totalement acquise en termes de propriété intellectuelle. Pour preuve, les différents modèles de droits de propriété intellectuelle "libres" qui prospèrent sur la toile. Quel futur modèle pour la culture européenne sur Internet ? "
"L’évolution présentée ici concerne les 27 premiers pays entrés de l’UE. Ainsi, en 2001, la Bulgarie ou la Pologne, par exemple, ne faisaient pas partie de l’UE, mais nous avons voulu comparer des données stables. D’autant que leur entrée dans l’UE a eu des conséquences non négligeables sur les cultures GM, notamment en Roumanie. Par ailleurs, certaines surfaces sont si faibles qu’elles ne sont représentées dans le graphique ci-dessous que par une seule ligne, comme la France avec 15 hectares en 2001."
"Nous aurait-on confisqué notre passé proche ?
Comme nous l’avons signalé précédemment (ici et là), la situation actuelle du domaine public aux États-Unis est critique puisque gelée jusqu’à 2019 ! Mais ils ne font que, maladroitement, rattraper leur « retard » sur l’Europe en s’alignant sur les fameux 70 ans après la mort de l’auteur.
C’est globalement que le domaine public est menacé et avec lui l’accès essentiel à la culture, celle d’hier indispensable à celle d’aujourd’hui et de demain. Avec le développement croissant du partage numérique sur Internet, on va finir par se retrouver avec une génération paradoxale qui connaîtra mieux le XIXe siècle que le XXe siècle…"
"L’Isaaa annonce 170,3 millions d’hectares cultivés avec des plantes génétiquement modifiées (PGM) en 2012, soit une augmentation de 6,4% par rapport à 2011 (160 millions d’ha). Les PGM représentent 11,3% des terres arables, mais ce chiffre ne prend pas en compte les prairies permanentes. Or les PGM les plus cultivées (soja, maïs) servent principalement à nourrir le bétail... Ainsi, si nous intégrons ces prairies, la part des PGM tombe à 3,4% et si nous intégrons l’ensemble des terres utiles à l’alimentation, comme les forêts, la part des PGM passe à 1,9%. Le graphique ci-dessous permet de mieux visualiser ces différentes échelles. Quatre pays (Etats-Unis, Brésil, Argentine, Canada) cultivent à eux seuls 83,4% des PGM mondiales."
"Le ministère de l’Agriculture (via son service de régulation des biotechnologies, Aphis) a donné son feu vert à l’importation d’un ananas transgénique mis au point par l’entreprise Del Monte Fresh Produce, sous réserve du respect des règles liées à l’importation de produits végétaux. Del Monte est maintenant dans l’attente de l’avis de l’Agence étasunienne pour l’Alimentation et les Médicaments (FDA)?"
"En Indonésie, la Commission nationale de biosécurité, dans un avis publié en mai 2013, a conclu à l’absence d’impacts sanitaires et environnementaux de la canne à sucre génétiquement modifiée (GM) pour être cultivée dans des conditions de stress hydrique [1]. Cette canne à sucre a été développée par trois entités : l’entreprise PT Perkebunan Nusantara, le Centre indonésien de recherche sur la canne à sucre et l’Université de Jember. D’autres avis sont attendus pour une autre canne à sucre GM (tolérant un herbicide), des maïs GM et des sojas GM. Sur base de ces avis, le gouvernement indonésien décidera de l’autorisation formelle ou non de ces PGM pour la culture."
"La Commission européenne a démenti, mardi 22 janvier, tout gel du processus d'autorisation de culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM) jusqu'à la fin de son mandat, en 2014, corrigeant ainsi une information de l'Agence France-Presse (AFP) reprise par de nombreux médias."
"La Commission européenne a décidé de geler le processus d'autorisation de mise en culture des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l'Union européenne, et de rechercher un règlement négocié avec les Etats membres.
Frédéric Vincent, porte-parole du commissaire à la santé, Tonio Borg, chargé du dossier, a en effet assuré, mardi 22 janvier à l'AFP, que "la Commission, si elle le veut, peut lancer le processus pour autoriser la culture d'un soja et de six maïs OGM, dont le MON810. Mais elle ne le fera pas".
"Les autorisations de culture sont gelées", a-t-il précisé. Bien que le processus de demandes d'autorisation de cultures se poursuive, "dans l'immédiat, la Commission ne va pas soumettre de demande d'autorisation de culture aux Etats", a-t-il souligné."
"Suite à la fermeture arbitraire du compte Amazon d'une lectrice Kindle, qui a entraîné la perte de tous ses livres numérique, et aux divers abus semblables ces dernières années, j'ai envoyé à la Ministre de la culture une proposition qui, inscrite à la loi, devrait permettre de dissuader et d'atténuer ces abus.
Je souhaite rendre cette lettre publique, aussi n'hésitez pas à la reprendre : par souci de simplicité et par conviction, je place ce texte sous licence CC-BY-SA 3.0."
"Selon un rapport publié, mardi 9 octobre, par les Nations unies, 868 millions de personnes ont souffert de sous-alimentation chronique pendant la période 2010-2012 dans le monde, soit autant que les trois années précédentes. Selon le Nigérian Kanayo F. Nwanze, président du Fonds international de développement agricole (FIDA), une des trois agences onusiennes à l'origine de ce document, les solutions existent et l'une d'entre elles consiste à soutenir les petits agriculteurs.
Moins connu que l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ou le Programme alimentaire mondial (PAM), coauteurs du rapport, le FIDA est une institution financière dont la mission est de soutenir des programmes de lutte contre la pauvreté rurale dans les pays en développement. Pour son président, agronome et entomologiste de formation, l'agriculture paysanne et familiale des pays du Sud peut et doit devenir rentable, afin de susciter des vocations et de contribuer à nourrir l'humanité. "Money is sexy", aime-t-il à répéter avec un brin de provocation.
Le rapport sur l'état de l'insécurité alimentaire dans le monde fait d'une croissance agricole "fondée sur une productivité accrue des petits exploitants" des pays du Sud un outil à privilégier dans la lutte contre la faim et la pauvreté. Concrètement, par quoi cela passe-t-il ?"
"Pour lutter contre la famine et la flambée du prix des céréales qui ravagent l'Afrique, un rapport publié par le Centre international d'amélioration du maïs et du blé, une ONG basée à Mexico, à l'occasion d'une conférence sur le blé en Ethiopie, propose de développer la culture du blé dans le continent.
Cette étude, qui dresse un état des lieux de douze pays, souligne que les agriculteurs au sud du Sahara ne cultivent que 44 % du blé consommé localement. Surtout, ils ne font pousser que 10 % à 25 % des quantités que les chercheurs considèrent comme à la fois réalisables d'un point de vue biologique et rentables d'un point de vue économique – le seuil de rentabilité ayant été fixé à 200 dollars (154 euros) par hectare."