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L’affaiblissement des courants dans l’Atlantique aura des effets « dévastateurs et irréversibles » sur de nombreux pays. La fonte rapide des glaciers arctiques pourrait précipiter leur effondrement.
De plus en plus chaude, l'eau de la mer s’infiltre et fait fondre la glace en la chauffant par le bas, décrit une nouvelle étude publiée dans la revue Nature Geoscience
L'Observatoire Copernicus a publié mardi son rapport annuel dressant le bilan de l'année climatique écoulée, dans lequel il confirme les conclusions d'un précédent bilan qui, le 6 décembre déjà, assurait que 2023 était l'année la plus chaude jamais enregistrée.
Le réexamen de 40 ans de données satellitaires révèle, selon une équipe américaine, une fonte plus importante de la calotte groenlandaise, située dans une zone stratégique pour le climat mondial.
La fin d’une ère. La station de La Plagne, en Savoie, a démonté les remontées mécaniques situées sur le glacier historique de la Chiaupe, réduisant de quelques hectares son domaine skiable dès cet hiver. Une décision motivée par les conséquences du changement climatique déjà visibles sur les hauts sommets et les glaciers français.
En analysant l’ADN de 96 pieuvres de Turquet, des chercheurs australiens sont parvenus à prédire l’effondrement prochain de la calotte glaciaire de l’Antarctique occidental. Explications.
La fonte accélérée du glacier et du permafrost rendait l’exploitation du haut du domaine skiable de la Plagne trop dangereux. Le démantèlement des remontées sur le glacier de la Chiaupe signe la fin d’une époque.
Des études récentes montrent que les conséquences du réchauffement climatique pourraient influencer l’activité volcanique.
Les plus grandes plateformes de glace flottantes de la calotte polaire ont perdu plus d’un tiers de leur volume depuis 1978. Leur amincissement est en majeure partie dû à la hausse des températures océaniques environnantes provoquant la fonte des extensions flottantes des glaciers, qui s’écoulent depuis l’intérieur de la calotte pour venir s’échouer dans l’océan. C’est ce que viennent d’établir des scientifiques du CNRS1 et leurs collègues danois et américains, dans une étude à paraitre le 7 novembre dans Nature Communications. Les glaciers de cette région étaient pourtant jusqu’à présent considérés comme stables, contrairement à d’autres zones plus sensibles de la calotte polaire qui ont commencé à se fragiliser dès le milieu des années 1980.
Ce processus ne peut pas être inversé, même en limitant le réchauffement à 1,5 degrés comme prévu dans les accords de Paris, explique une étude à paraître dans la revue Nature Climate Change, lundi 23 octobre.
Des scientifiques basés en Corée, au Canada et en Allemagne ont utilisé des données des années 1979 – 2019 pour effectuer des simulations. Le premier mois de septembre sans glace de mer en Arctique interviendrait dès les années 2030-2050.
Après des décennies à alerter, une équipe de scientifiques vient d’estimer que l’Arctique pourrait être privé de glace de mer (banquise) en été dès les années 2030. “C’est environ une décennie plus tôt que les récentes projections du Giec”, souligne Seung-Ki Min, co-auteur de l’article. Cela serait même le cas dans un scénario de faibles émissions de gaz à effet de serre.
Le ralentissement des courants océaniques profonds, causé par la fonte des glaces de l'Antarctique, arrive plus tôt que prévu : selon une nouvelle étude, il se produit des décennies «en avance sur le calendrier», menaçant la vie marine et risquant d'accélérer le réchauffement climatique.
Selon une étude parue dans « Nature Climate Change », le ralentissement des courants océaniques profonds se produit « en avance sur le calendrier », menaçant la vie marine et risquant d’accélérer le réchauffement climatique.
Un ours polaire seul sur une banquise qui fond, voilà l’image symbolique que nous avons eu du réchauffement climatique pendant des années.
Aujourd’hui, cette image a été remplacée par celle des feux de forêts, des canicules, des inondations ou encore des ouragans. Et nous avons eu tendance à peut-être un peu oublier les glaciers. Pourtant ces géants de glace sont notre passé, notre présent et notre futur. Et ils sont aujourd’hui les premières victimes du réchauffement climatique. Les scientifiques, eux-mêmes sont stupéfaits de la vitesse à laquelle ils fondent. Ce qu’ils pensaient voir dans 70 à 80 ans est déjà en train d’advenir. Par exemple, le Groenland perd aujourd’hui six fois plus de glace qu’il y a quarante ans alors qu’il est la masse glacée qui contribue le plus à l’élévation des océans. Et ce que l’on ne réalise pas toujours c’est que l’espèce humaine n’a jamais existé sans glacier, ce sont les glaciers qui ont permis au climat de se stabiliser et aux civilisations de se développer. C’est ce qu’explique la glaciologue Heidi Sevestre dans son livre “Sentinelle du Climat”. “Notre avenir dépend des glaciers, nous pouvons encore les sauver”. Un message d’espoir plus que jamais nécessaire.
À quoi ressemble le métier de glaciologue ? Quel rôle jouent les glaciers dans l’équilibre climatique ? En quoi la disparition des glaciers nous concerne directement ? et comment sauver les glaciers aujourd’hui ? Réponse dans cet entretien de Paloma Moritz avec Heidi Sevestre.
Fin octobre, la banquise a enregistré sa surface la plus réduite pour la saison depuis 1978, début de la surveillance satellitaire, en raison de températures élevées.
Si les émissions de gaz à effet de serre continuent au même rythme, la couche de glace de plusieurs kilomètres pourrait se réduire de 36 000 milliards de tonnes entre 2000 et 2100, suffisamment pour rehausser les océans de 10 cm.
Une masse de glace de 113km2 vient de se détacher du plus grand glacier existant encore dans l'Arctique.
Les glaciers ont tellement rétréci que même si le réchauffement climatique s'arrêtait net dès aujourd'hui, ils disparaîtraient inévitablement.
Températures records, incendies, fonte de la banquise et du pergélisol... Les nouvelles de Sibérie sont alarmantes cet été. Elles correspondent pourtant aux prévisions des scientifiques qui avaient anticipé un réchauffement accéléré du pôle Nord. Analyse avec le climatologue Christophe Cassou.