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C’est officiel, en rétablissant une taxe, le gouvernement a décidé que les prix de l'électricité augmenteront d’environ 10% au 1er février 2024. C’est donc le début de la fin du bouclier tarifaire qui annonce des dépenses supplémentaires pour la très grande majorité des Français. L’augmentation des prix est certes très légèrement en dessous de 10%, elle reste importante à un moment où les françaises et les français se débattent encore avec les conséquences de l’inflation et où beaucoup sont obligées de se priver faute de moyens financiers. La hausse représenterait entre 5 et presque 18€ par mois selon le ministère de l’Intérieur en fonction de si l’on se chauffe au gaz ou à l’électricité et de la taille de son logement. Mais pour les associations de consommateurs, certains vont devoir payer bien plus. Cette taxe devrait rapporter 6 milliards d’euros à l’État sur l’année. Et c’est un des arguments pour la justifier, il faut renflouer les caisses et revenir à la normale après des aides à la consommation d’énergies qui auraient couté 85 milliards d’euros à l’État. Seulement pour beaucoup, cette taxe envoie un message contradictoire : en taxant l’électricité plus que les énergies fossiles, l’État va à l’encontre des appels à l’électrification pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Elle est aussi considérée comme injuste et inappropriée. Alors quelle était donc l’urgence à rétablir cette taxe ? Les prix de l’électricité sont-ils condamnés à augmenter ? Et que faudrait-il faire pour assurer un futur énergétique viable qui n’aggrave pas l’urgence écologique et ne pèse pas injustement sur les citoyens ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Nicolas Goldberg, expert en énergie.
La France vient de changer la manière dont l’électricité nucléaire se compare aux autres formes d’énergie (combustion directe du pétrole, par exemple). De ce fait, alors que l’électricité nucléaire représentait un peu plus de 30% de l’énergie consommée en France en 2000, elle ne représente plus que 16% en 2001. Comment une telle variation peut-elle s’expliquer ?
Consommation finale d'énergie par secteur et par énergie | Chiffres clés de l'énergie - Édition 2021
La consommation finale énergétique de l’industrie, corrigée des variations climatiques, s’établit à 302 TWh en 2020. Alors qu’elle était en baisse tendancielle entre 2011 et 2019 (de 0,9 % par an en moyenne), cette consommation chute de 6,5 % sur un an du fait de la crise sanitaire et économique, et atteint son plus bas niveau depuis plusieurs décennies. En 2020, le gaz naturel est la principale forme d’énergie consommée par l’industrie avec 40 % du total, suivi par l’électricité (35 %). Les produits pétroliers représentent 9 % du bouquet énergétique (contre 22 % en 1990), les énergies renouvelables 7 %, la chaleur commercialisée 6 % et enfin le charbon 3 % (contre 11 % en 1990).
« Make our planet great again », lançait Emmanuel Macron en juin dernier face à l'annonce de Donald Trump de désengager les États-Unis de la lutte (...)
"La loi sur la transition énergétique pour la croissance verte a été votée en première lecture par le Sénat ce mercredi 3 mars. Mais quel sera le futur mix énergétique de la France? "
"Quelques avancées sur la rénovation des bâtiments, les transports propres ou la biomasse. Mais, surtout, un important recul sur les grands objectifs énergétiques, et en particulier sur le nucléaire. Le Sénat a adopté, mardi 3 mars, un projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte vidé de sa substance par rapport à la version votée en première lecture par les députés le 14 octobre."
" Les sénateurs UMP-UDI ont adopté mardi 3 mars une loi sur la transition énergétique profondément modifiée. L’avenir du nucléaire a une nouvelle fois pesé sur les débats. "
" La part de la production nucléaire dans la production électrique mondiale est en baisse en même temps que les nouveaux réacteurs sont de plus en plus difficiles à financer et à construire. Le seul secteur de croissance serait le démantèlement, mais où est l'argent ? "
" Bernard Chabot, analyste expert du secteur l'énergie, publie une étude de la production électrique renouvelable française en 2014 : 104 pages de graphiques et de chiffres, un document exceptionnel. "
"Pour la première fois depuis l’élection de François Hollande, l’État évoque officiellement la fermeture d’une vingtaine de réacteurs nucléaires. Alors qu'un remaniement est imminent, les écologistes espèrent profiter de leurs bons résultats au premier tour des municipales pour accroître leur influence."
"Pour créer plus d’emplois, réduire le déficit énergétique et améliorer la santé de ses habitants, l’Europe doit se fixer des objectifs ambitieux d’essor des renouvelables et de réduction des gaz à effet de serre, selon un document interne de la Commission que Mediapart s’est procuré."