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N’avez-vous pas eu l’impression ces derniers temps que les entreprises communiquaient moins sur leurs engagements climatiques ? Si tel est le cas, votre intuition est la bonne. Ce nouveau phénomène a désormais un nom : le « greenhushing » (ou écosilence en français). Des acteurs économiques tels que BP, Shell ou Amazon l’ont pratiqué en 2023.
Plusieurs études publiées récemment s’accordent sur le fait que, s’il est impossible de prédire précisément combien nous consommerons d’énergie en 2050, atteindre la neutralité exigera de réduire drastiquement nos besoins.
Usines, véhicules, fournisseurs... les constructeurs automobiles sont de plus en plus nombreux à promettre la "neutralité carbone". Malgré les efforts, la promesse est pourtant trompeuse.
La France, comme l'Union européenne et de nombreux pays, institutions et entreprises dans le monde, s'est engagée à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Une promesse indispensable pour lutter contre le réchauffement, mais qui n'est pas claire pour tout le monde.
Il existe une voie rentable pour que l'UE décarbone son économie, selon une étude publiée ce jeudi par le cabinet McKinsey. Plus de la moitié des réductions d'émissions de gaz à effet de serre peuvent être faites grâce à des technologies existantes, avec environ 5 millions d'emplois net à la clé.
La Nouvelle-Zélande fait partie des pays qui se sont engagés à atteindre l'objectif de neutralité carbone pour les gaz à effet de serre d'ici à 2050. Le pays s'est également engagé à produire 100% d'énergie renouvelable d'ici 2035.
Le président chinois Xi Jinping a annoncé à la tribune de l’ONU un objectif ambitieux de neutralité carbone à l’horizon 2060. Une décision qui pourrait bien constituer un tournant, à condition que le pays abandonne notamment ses centrales à charbon.
Le Président chinois Xi Jinping a annoncé sa décision d'atteindre la neutralité carbone en 2060, lors de l'Assemblée générale des Nations-Unies. Une déclaration inattendue qui permet de relancer l'Accord de Paris, mais aussi de pointer l'attitude de retrait climatique des États-Unis, sur fond de nouvelle guerre froide entre les deux puissances les plus émettrices de la planète. L'avenir de l'Accord va désormais se jouer lors de la présidentielle américaine.
C’est officiel : Total, notre fleuron national du pétrole et du gaz, sera donc un jour « neutre en carbone ».
Il y a quelques semaines déjà, Shell, troisième plus grosse société du monde en termes de chiffre d’affaires en 2018, et pourvoyeuse de pas moins de 8% du pétrole et gaz mondial[1] avait annoncé viser un tel objectif à l’horizon 2050. Cette annonce faisait elle-même suite à celle d’une autre major, BP, qui annonçait en grande pompe en février dernier son net zero carbon target à l’horizon 2050, dans un contexte de pression croissante de la part de ses investisseurs et de la société civile. Eni et Repsol comptent parmi les autres compagnies pétrolières ayant récemment enrichi leur ambition long terme d’une couleur « zéro émissions nettes ».
Engagé dans une réflexion globale sur la nécessaire et urgente décarbonation de l'économie, le Shift Project a présenté une batterie de mesures concernant le secteur aérien. Au programme, notamment : la restriction drastique des trajets domestiques, l'interdiction des vols d'affaire ou encore l'augmentation du taux de remplissage des avions...
Le projet Net Zero Initiative, initié en juin 2018 et porté par Carbone 4 en collaboration avec une dizaine d’entreprises pionnières, et appuyé par un conseil scientifique de haut niveau, publie son référentiel de contribution des organisations à la neutralité carbone.