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Comme chaque année, de nombreux rapports sont publiés avant la COP pour éclairer sur les engagements des États sur le changement climatique. C’est le cas du Emissions Gap Report et son édition 2024 où nous apprenons que dans le cadre des politiques actuelles, il y a deux chances sur trois que le réchauffement climatique mondial reste en-dessous de 3,1°C.
Selon le document, publié à moins d'un mois de la COP29, les politiques de réduction des émissions mises en place par les pays entraîneraient un réchauffement "catastrophique" de 3,1°C au cours du siècle.
Selon le nouveau rapport du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), les politiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre mises en place actuellement entraîneraient un réchauffement «catastrophique» de 3,1 °C au cours du siècle par rapport à l'ère-préindustrielle.
Les émissions liées aux activités humaines ont encore progressé de 1,3 % entre 2022 et 2023, malgré les engagements des Etats, alerte le Programme des Nations Unies pour l’environnement, deux semaines avant la COP29 en Azerbaïdjan.
L’action climatique des Etats doit faire un « bond en avant » dans les prochains mois, sinon l’espoir de maintenir le réchauffement planétaire à moins de 1,5°C « sera bientôt mort », alerte jeudi l’ONU dans un rapport pointant l’absence de progrès significatifs depuis un an.
Selon le nouveau rapport du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), publié à moins d'un mois de la COP29 en Azerbaïdjan, les politiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre mises en œuvre, pour l'heure, par les pays entraîneraient un réchauffement "catastrophique" de 3,1 °C au cours du siècle par rapport à l'ère préindustrielle.
La Méditerranée connaît actuellement une "anomalie" de température révélatrice du changement climatique et aux conséquences potentiellement dangereuses, selon Romaric Cinotti, climatologue-prévisionniste à Météo-France.
A l’heure où une nouvelle Assemblée nationale se forme et qu’un nouveau gouvernement se dessine, Oxfam France publie une étude inédite sur les politiques d’adaptation de la France au changement climatique. Les conclusions sont claires : les pouvoirs publics n’anticipent pas assez les politiques et les investissements nécessaires à l’adaptation et ne protègent à ce jour pas les citoyennes et citoyens face aux conséquences du changement climatique.
De plus en plus chaude, l'eau de la mer s’infiltre et fait fondre la glace en la chauffant par le bas, décrit une nouvelle étude publiée dans la revue Nature Geoscience
Refroidir artificiellement le climat aux États-Unis grâce à l'éclaircissement des nuages pourrait s'avérer inefficace dans un contexte global plus chaud, avertissent les auteurs d'une étude publiée dans Nature Climate Change (21 juin 2024). Cette technique de géoingénierie pourrait au contraire déclencher des vagues de chaleur… y compris de l'autre côté de l'océan Atlantique.
Les fortes précipitations du printemps en France s’expliquent par le réchauffement de l’atmosphère. Cette situation devrait se reproduire à l’avenir, accompagnée d’étés de plus en plus secs.
Géo-ingénierie : injections de particules dans la stratosphère, ensemencement des nuages marins ou alcalinisation des océans : certains scientifiques rêvent de refroidir la planète en modifiant la composition de l’atmosphère ou des océans... au risque de bouleverser les climats régionaux. D’où cette question : quels sont les dangers de cette ingénierie climatique ? Pour y répondre nous recevons Olivier Boucher, climatologue et directeur adjoint de l’Institut Pierre-Simon-Laplace (LMD-IPSL) directeur de recherche au CNRS, auteur pour le 5ème rapport du GIEC et spécialiste des questions de géo-ingénierie.
On cherche à comprendre comment fonctionne vraiment l'effet de serre...
Fait inédit, la juridiction européenne s’est penchée ce 9 avril sur trois contentieux climat, dont l’un a conduit à la condamnation de la Suisse pour inaction climatique. Par cette décision, la Cour entérine que le réchauffement planétaire représente une menace pour les droits humains.
Trois ans à peine après avoir annoncé leur conversion, les fonds durables sont en train d’abandonner toute référence aux critères environnementaux et sociaux. Certains ont même décidé de fermer. Motif ? Ils ne rapportent pas assez et sont devenus des repoussoirs pour les clients.
Dans un rapport, la Cour des comptes estime que seuls quelques sites en France peuvent espérer poursuivre une exploitation au-delà de 2050 et que cette évolution est sous-estimée par les maires et les collectivités territoriales.
Une étude de l’Agence européenne de l’environnement répertorie trente-six risques climatiques majeurs pour l’Europe. Vingt et un d’entre eux nécessitent plus d’action immédiate.
Militants persécutés, normes environnementales piétinées... À l’aube du cinquième mandat de Vladimir Poutine à la tête de la Russie, l’écologie est victime de la guerre en Ukraine lancée par le chef du Kremlin.
Est-ce la lassitude issue de l'impression d'avoir déjà écrit la même chose 100 fois ? Est-ce l'impossibilité de faire vendre des journaux avec une information déprimante que nous ne voulons pas lire ? Ce jeudi 8 février 2024, l'observatoire européen Copernicus annonce en matinée que la planète a franchi, sur les douze mois de l'année 2023, le seuil des 1,5°C de réchauffement global. La mesure sort suffisamment tôt pour bénéficier d'un cycle complet d'information au sein des médias français : reprises par les chaînes d'information et par l'AFP, mise en valeur de cette nouvelle actualité dramatique sur les pages d'accueil des sites des médias, reportages aux journaux télévisés de 20 heures, jusqu'aux couvertures de journaux du lendemain. Et ce d'autant plus que la journée est marquée par l'annonce que plus de 5 000 personnes sont mortes de la chaleur des canicules de 2023 en France, que les stations de ski manquent plus que jamais de neige, qu'une incroyable chaleur continue de marquer cet hiver en France, et que les inondations se succèdent dans le Pas-de-Calais. Quatre événements directement liés au dérèglement climatique.
Depuis quelque temps, les études se succèdent et s’accordent à dire que l’Amazonie flirte dangereusement avec son point son point de non-retour. Une autre le confirme encore aujourd’hui. Mais les chercheurs veulent rester optimistes et proposent des pistes pour nous éviter le pire.