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Dans une tribune au « Monde », l’économiste Gaël Giraud estime que le projet de réforme de retraites présenté par le gouvernement Philippe est à la fois « contradictoire », « inefficace » et « injuste », et qu’il ne résoudra pas les déficits.
Si l’on veut vraiment sauver le climat, il faut commencer par détruire le capitalisme. Non, il ne suffira pas, comme on voudrait nous le faire croire, de quelques efforts ici et là, de développer un peu les énergies renouvelables, pour empêcher le chaos climatique. La solution n’est pas technique, elle est politique et morale. Ce n’est pas de prouesses technologiques dont nous avons besoin, mais d’une révolution. D’une révolution politique et culturelle. Nous devons remettre en cause un système tout entier, celui du capitalisme. Nous devons remettre en cause ce capitalisme qui est non seulement un système économique mais aussi un système de valeurs, une vision du monde, un imaginaire. C’est le capitalisme qui, en subordonnant tout au profit, détruit le climat et l’environnement. C’est le capitalisme qui, en nous incitant à produire et consommer toujours plus, détruit le climat et l’environnement.
À partir du 1er avril, tous les nouveaux véhicules devront être équipés du système d’appel d’urgence automatique eCall. Une solution qui devrait permettre de sauver jusqu’à 2 500 vies par an en Europe.
Le cri d’alerte des 15.000 scientifiques internationaux a été publié dans la revue BioScience le 13 novembre. Son objectif : sensibiliser l’opinion publique et les gouvernements du monde entier sur l’avancée dramatique de la destruction de la nature par l’Homme.
L’ampleur de l’initiative est sans précédent. Plus de 15 000 scientifiques de 184 pays signent un appel contre la dégradation catastrophique de l’environnement.
"« A la question ‘’Est-ce que le réchauffement qu’on commence à percevoir est lié aux activités humaines ?’‘ je vous rappelle que les rapports du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) ont successivement répondu :
« on ne sait pas » (1990),
« peut-être » (1995),
« probablement » (2001),
« très probablement » (2007) »…
C’est ainsi que le climatologue Jean Jouzel, vice-président du GIEC, médaille d’or du CNRS, s’exprimant sur « L’avenir du climat », jeudi 13 mars lors d’un petit déjeuner extrêmement instructif à l'Institut Diderot , a commenté l’évolution prudente mais… claire de la façon dont les rapports de l’homme et du climat ont été envisagés au cours de ce dernier quart de siècle.
[...]
Incitant tout un chacun à s’engager maintenant, il n’a pas manqué d’avouer redouter cette chose paradoxale, alors même qu’il intervient dans collèges et lycées pour partager avec les plus jeunes ce que les scientifiques savent aujourd’hui : « Dans dix ou quinze ans, les gens clameront ‘’ Il fallait nous le dire ! ‘’ Il y aura une vraie panique sur cette planète. » "
"Pour justifier l’inaction de la plupart des gouvernements dans la lutte contre le changement climatique, il est assez facile d’évoquer la dictature du court terme à laquelle sont soumis les dirigeants pour faire leur choix. Prendre des mesures pour enrayer l’ascension du chômage ou l’effondrement du tissu industriel apparaît toujours plus urgent que de se soucier de la hausse importante des températures d’ici à la fin du siècle, annoncée avec toujours plus de certitudes par les scientifiques. A cette échelle de temps, le chômeur d’aujourd’hui ne sera pas l’électeur de demain."
"Le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius a averti lundi 30 septembre que si la communauté internationale ne se mobilisait pas pour parvenir à un accord sur le climat en 2015 un "précipice" s'ouvrirait "sous nos pas"."
""Les paroles n'ont pas été suivies d'effets. Il sera bientôt trop tard. Nos modes de consommation sont incompatibles avec la santé de la planète. Notre empreinte écologique est démesurée", a asséné Ban Ki-moon, le Secrétaire général des Nations Unies, en visite à Monaco mercredi.
"Nous devons agir maintenant si nous voulons qu'en 2050, la planète soit vivable pour ses neuf milliards d'habitants", a-t-il plaidé.
Sur quatre-vingt-dix objectifs adoptés d'un commun accord par la communauté internationale dans le domaine environnemental ces 20 dernières années, seuls quatre enregistrent des progrès notables, a déploré Ban Ki-moon."
"Dans 50 mois, les dés seront jetés(2), et l'augmentation moyenne des températures terrestres ne pourra plus être contenue en-dessous de 2°C, avec des conséquences imprévisibles, le scénario d'un emballement catastrophique du réchauffement (la fonte des glaces et le réchauffement des terres gelées amplifiant le phénomène), n'étant pas écarté.
[...]
Nombre d'économistes, de scientifiques, d'associations montrent que les changements radicaux de style de vie et de modes de productions nécessaires à la limitation du réchauffement climatique seraient la source d'une nouvelle prospérité. Nous sommes un peu dans la situation d'un commerçant en difficulté qui se verrait demander régulièrement un article qu'il n'a pas, répondant, "non nous ne faisons pas ça", sans jamais décider de répondre à la demande de ses clients - ce qui les rendrait heureux et sauverait son affaire. "