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Plus de 400 projets pétroliers et gaziers ont été officiellement approuvés dans le monde en 2022 et 2023, en dépit des appels à renoncer à tout nouveau projet d'hydrocarbures pour avoir encore une chance de limiter le réchauffement de la planète. Au total, 437 projets impliquent environ 200 entreprises privées et publiques, dans 58 pays, selon des chiffres de l'ONG Reclaim finance analysés à partir des données du cabinet Rystad Energy et obtenus par l'AFP.
Bientôt la fin des énergies fossiles ? Pour la première fois, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit un pic de la demande de pétrole, de gaz et de charbon « dans les prochaines années » de la décennie. C’est ce qu’a affirmé Fatih Birol, le directeur exécutif de cette institution de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) le 12 septembre, dans une tribune publiée dans le Financial Times. « Même sans aucune nouvelle politique climatique, la demande pour chacun des trois combustibles fossiles devrait atteindre un sommet dans les années à venir », écrit-il. Ajoutant que « c’est la première fois qu’un pic de demande est visible pour chacun de ces carburants au cours de la décennie », et plus tôt qu’envisagé par « de nombreuses personnes ».
Selon le rapport 2022 de l'AIE, le monde devrait développer dans les cinq ans à venir autant de capacités renouvelables qu'il l'a fait lors des vingt dernières années.
Créée dans les années 1970 pour défendre les intérêts des pays importateurs de pétrole, elle appelle désormais à cesser les investissements dans les nouvelles installations fossiles. Un virage majeur.
Quelques mois avant la COP26, l’organisation livre une feuille de route mondiale pour décarboner le secteur de l’énergie d’ici à 2050 et limiter le réchauffement.
L'efficacité énergétique n'a, depuis dix ans, jamais progressé aussi lentement qu'en 2018, alerte lundi l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui met en garde contre "de sérieuses implications" en matière de climat et d'accès mondial à l'énergie.
L’Agence internationale de l’énergie a présenté, mardi, son rapport annuel. L’accord de Paris ne sera pas respecté si le courant provient toujours de centrales à charbon ou à gaz.
"On savait les appareils électroniques énergivores, mais sans doute pas à ce point là. Une étude publiée mercredi 2 juillet par l'Agence Internationale de l'Energie (AIE) permet de prendre conscience de l'ampleur du phénomène.
Dans ce rapport, l'AIE pointe l'"inefficacité technologique" des 14 milliards d'appareils électroniques connectés à internet dans le monde, et estime que cette perte pourrait "considérablement s'aggraver" et atteindre 120 milliards de dollars en 2020."