417 liens privés
Ces derniers jours a circulé un document de travail du gouvernement, présentant dans les grandes lignes un projet de réforme de la formation des enseignants, du primaire et secondaire. Ce qui nous en est parvenu apparait extrêmement problématique, sur le fond et sur la forme. Nous, enseignants et enseignants-chercheurs, ressentons aujourd’hui malaise et inquiétude.
On est allé trop loin dans l’utilisation des tablettes, ordinateurs et smartphones dans les classes, estiment les autorités suédoises, danoises et norvégiennes. En témoignent les résultats insatisfaisants des élèves scandinaves dans les classements internationaux. L’heure est au retour au papier.
Le système scolaire du pays scandinave, longtemps très estimé, s’est affaibli à mesure que l’enseignement privé prenait du poids et s’autonomisait. Les inégalités se sont creusées, et l’enseignement public est fui.
Selon ce document du ministère de l’Éducation nationale, que franceinfo a pu consulter ce mercredi, les augmentations restent inférieures à l’inflation, qui a atteint 5,7% en mars sur un an.
De plus en plus d’universités américaines cherchent à surveiller les moindres faits et gestes de leurs étudiants, en leur demandant parfois accès à leurs données de géolocalisation.
Le Conseil d’État a transmis au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité concernant les algorithmes locaux employés par les universités dans le cadre de Parcoursup. Une réponse est attendue d'ici trois mois.
Voici une infographie reprenant des données de l’OCDE qui compare la France à l’Espagne, l’Allemagne, la Finlande et à la moyenne des 34 pays de l’OCDE.
"Mécontente de ne pas avoir obtenu de réponse de la part des deux ministres en charge de l’Éducation nationale et de l’enseignement supérieur (lire ci-dessous), la députée Isabelle Attard a transmis ce matin une question écrite à Geneviève Fioraso. L'intéressée est à nouveau priée de faire connaître « ses positions sur les logiciels libres et les formats de documents ouverts », ainsi que de présenter « ses projets pour faire [des principes de l’interopérabilité] une réalité dans l'enseignement supérieur et la recherche ». Nous ne manquerons pas de revenir sur cette réponse lorsqu'elle sera publiée au Journal officiel, probablement d'ici plusieurs semaines ou mois."
"Les cours en ligne ouverts et massifs (MOOCs) donnés par les universités et écoles supérieures françaises ont convaincu 100 000 internautes, selon les premières statistiques de la plateforme dédiée France Université Numérique."
"Cela ne sera pas fait sans heurt, mais les députés ont finalement adopté hier et définitivement la loi Fioraso, du nom du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Une partie du texte fera certainement plaisir aux amateurs du libre, codifié à l’article 123-4 -1 du code de l’éducation, il prévoit que :
Le service public de l’enseignement supérieur met à disposition de ses usagers des services et des ressources pédagogiques numériques. Les logiciels libres sont utilisés en priorité."
En voila une nouvelle qu'elle est bonne :)
Tweet de Laurent Séguin, président l’Association Francophone des Utilisateurs de Logiciels Libres (Aful) : Loi #ESR -> priorité au logiciel libre voté. On peut enfin arrêter ce dossier de 15 ans et mettre notre temps sur ceux plus prospectifs.
15 ans... Les lobbies ont bien travaillé.
"Alors que l'INRIA intègre de très nombreux chercheurs en informatique impliqués dans la défense du logiciel libre, le président de l'institut public a pris l'initiative de co-signer la semaine dernière une lettre avec deux lobbys privés de l'industrie informatique, pour demander au Gouvernement de faire obstacle à une loi qui impose de privilégier les logiciels libres dans certains services de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche."
"L'Association Francophone des Utilisateurs de Logiciels Libres (AFUL) dénonce l'initiative prise par le président de l'INRIA, de co-signer avec deux puissantes organisations de l'industrie informatique une lettre demandant au Gouvernement de faire obstacle à ce que l'Enseignement Supérieur utilise en priorité des logiciels libres. Outre les arguments qu'elle juge faux, l'association dénonce les "intérêts privés" qui pousseraient l'INRIA à une prise de position jugée contre-nature."
"En Californie, une loi propose de passer des cours universitaires sous licence de libre diffusion (Creative Commons) afin de permettre aux étudiants d'y accéder sans trop de contraintes. Une décision qui pourrait inspirer les parlementaires français, actuellement engagés dans l'examen du projet de loi sur la refondation de l'école républicaine."