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Gabriel Attal, plusieurs fois interpellé, a même reçu une alerte d’un parent d’élève en novembre dernier, sans jamais réagir. Ministre de l’éducation, il a aussi refusé de dévoiler les conclusions de l’enquête administrative sur son bureau depuis l’été dernier.
La mairie de Paris a formulé sa demande dans un texte adopté à l’assemblée municipale ce vendredi. Cet établissement privé du VIe arrondissement est dans la tourmente depuis la publication d’un rapport dénonçant des dérives en son sein.
Mediapart relève de très nombreuses erreurs et même plusieurs étranges omissions dans le document qui a servi à résilier le contrat entre l’établissement lillois et l’État.
Quand elle était ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra a fait la promotion d’une école privée hors contrat. Récemment, elle est allée jusqu’à soutenir sa demande de passer sous contrat avec l’État, contre l’avis des services de l’éducation nationale. Nos révélations.
La région Île-de-France a voté les forfaits d’externat de tous les lycées privés sous contrat, dont le lycée Stanislas, une dépense obligatoire pour la collectivité. Un vote dont s'est fermement opposé la gauche après les récentes révélations sur l'établissement catholique parisien.
Après avoir prétexté avoir retiré son fils du public à cause d’un « paquet d’heures d’absences non remplacées », la ministre de l’éducation nationale a dû reconnaître qu’il n’y avait passé que six mois en maternelle. Les appels à la démission se multiplient.
Après des semaines de scandale, Stanislas a décidé de se défendre. Plutôt habituée à la discrétion, la très huppée institution catholique parisienne envoie sur les plateaux un spécialiste des médias. Et profite d'une "contre-enquête" dans le "JDD", écrite par un journaliste dont le frère est membre de la direction de l'école.
Le directeur de Sciences Po Lille, Pierre Mathiot, engagé contre la décision du préfet de mettre un terme au contrat d’association entre le lycée privé musulman Averroès et l’État, décrypte pour notre partenaire Mediacités le « deux poids deux mesures » entre les deux établissements.
Malgré de vives critiques sur cette décision, le lycée musulman Averroès a été privé de son contrat d’association avec l’Etat, au motif que des enseignements y seraient en contradiction avec les valeurs républicaines. Pourquoi le lycée catholique Stanislas ne subit-il pas le même traitement ?
Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes et figure de la droite, distribue des centaines de millions d’euros aux lycées privés. Dans le même temps, les établissements publics n’ont plus le budget suffisant pour fonctionner.
Vendre un service sans avoir à supporter le « coût du travail » : n’est-ce pas le rêve de tout actionnaire ? Ce rêve est devenu réalité pour certains fonds d’investissement, qui placent leur argent dans des écoles privées françaises dont les enseignants restent rémunérés par l’éducation nationale. Un état de fait qui n’est toutefois qu’un indice de la séduction croissante exercée par l’enseignement privé.
Après la publication du rapport sur l’établissement privé, la ville de Paris a décidé de suspendre ses financements et de nombreux élus et syndicats montent au créneau. La région Île-de-France, elle, précise à Mediapart attendre encore des « conclusions » avant de réagir.
Valérie Pécresse arrose le lycée Stanislas d’argent public pendant que les établissements publics d’Île-de-France manquent de tout
Depuis août, le ministère de l’éducation refuse de rendre publique l’enquête administrative visant l’établissement privé catholique où sont scolarisés les enfants de la ministre. Discours homophobes, sexisme, humiliations… : le rapport demande à Stanislas de se mettre en conformité avec la loi.
«Mediapart» s’est procuré la fameuse enquête administrative, commandée à l’Inspection générale, qui dormait dans un tiroir du bureau du ministre depuis le mois de juillet. De quoi relancer la polémique dans laquelle se retrouve engluée la nouvelle ministre de l’Education, Amélie Oudéa-Castéra, qui a scolarisé ses enfants dans cet établissement.
Homophobie, sexisme, absence d’éducation à la sexualité ou cours religieux obligatoires... Depuis la publication du rapport d’inspection, le directeur de cet établissement privé conteste toute dérive. D’anciens élèves rencontrés par Mediapart répondent.
L’affaire Oudéa-Castéra donne à voir un privé qui, perfusé d’argent public, pratique une ségrégation sociale systémique pour garantir l’entre-soi des élites. Jusqu’à affaiblir l’école républicaine.
À Mediapart, Amélie Oudéa-Castéra justifie son choix de scolariser ses enfants dans le très catholique collège-lycée Stanislas en raison « des paquets d’heures pas sérieusement remplacées » dans le public. Nos révélations sur cet établissement ont conduit à un rapport de l’inspection resté confidentiel, dont la ministre affirme qu’il « n’est à l’heure actuelle pas sur son bureau ».
La ministre de l’Éducation Amélie Oudéa-Castéra se trouve au cœur d’une polémique après avoir maladroitement défendu l’inscription de ses enfants dans l’établissement privé Stanislas, à Paris.
De nombreux témoignages et des documents obtenus par Mediapart montrent ce qui est proposé par ce prestigieux établissement catholique. Une quinzaine d’anciens élèves racontent les « humiliations » et les « souffrances » vécues.