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WhatsApp va ouvrir prochainement sa messagerie aux services tiers. Meta, la société mère, est obligée de le faire dans le cadre du DMA. Elle affirme travailler sur le sujet depuis près de deux ans. On en sait désormais un peu plus sur la manière dont la connexion va se faire.
Le PDG de HP, Enrique Lores, veut que les utilisateurs achètent exclusivement les fournitures de la marque qui sont souvent vendues à des prix très élevés. Il a déclaré lors d'une récente interview que les utilisateurs qui n'achètent pas de fournitures, telles que les cartouches de remplacement HP, constituent un "mauvais investissement" pour HP. L'équipementier est farouchement opposé à l'utilisation de cartouches tierces dans ses imprimantes et utilise divers stratagèmes pour dissuader les utilisateurs de le faire. Enrique Lores a également admis lors de l'interview que l'objectif à long terme de l'entreprise est de faire de l'impression un abonnement.
Depuis le début de l'année, HP fait l'objet d'une action de groupe aux États-Unis en réaction à une politique de blocage du fonctionnement des cartouches d'encre de tierces parties installées sur ses imprimantes, grâce à une mise à jour firmware.
L’interopérabilité, c’est-à-dire la capacité pour différents systèmes de communiquer entre eux, est omniprésente dans notre quotidien. Partout où sont établis des standards – dans la langue et l’écriture, dans la circulation routière, dans les pièces mécaniques de nos machines, dans la connectique de nos appareils électroniques, dans les formats de nos fichiers numériques –, un certain nombre de règles permettent à deux systèmes distincts de fonctionner comme un seul, formant un écosystème.
Ebikes are full of proprietary systems, many emtb motors, batteries and virtually zero upgrade path when new electronic systems are released. We need better, and hopefully this can change in the future!
- Less Proprietary systems. Make stuff cross compatible.
- Allow users to upgrade to the newest stuff when its released.
Sept entreprises majeures du monde des télécommunications demandent à la Commission européenne de contraindre Apple à ouvrir son service iMessage. Le calendrier ne doit rien au hasard : depuis des mois, Google mène une campagne de communication contre Apple, et la Commission enquête justement pour savoir si iMessage doit être qualifié de service essentiel dans le cadre du Digital Markets Act (DMA).
Le fédivers (de l’anglais fediverse, mot-valise de « fédération » et « univers ») est un ensemble de médias sociaux composé d’une multitude de plateformes et de logiciels, où les uns communiquent avec les autres grâce à un protocole commun. Mastodon est un des logiciels qui permet de proposer une instance sur le fédivers1. En juin dernier, Meta a annoncé son arrivée sur le fédivers, à travers le lancement d’un concurrent à Twitter, nommé Threads, qui prévoit à terme de pouvoir s’intéropérer avec d’autres instances du fédivers. La Quadrature du Net réclame depuis plusieurs années une obligation d’interopérabilités pour ces grands réseaux sociaux. Alors l’interopérabilité d’un service proposé par Meta est-elle une bonne nouvelle ? Certainement pas.
According to the documents, Apple software boss Craig Federighi argued that iMessage interoperability with Android phones simply “removes an obstacle for iPhone families to give their children Android devices”
Le commissaire européen chargé de l'Economie digitale, Thierry Breton, évoque des « séparations structurelles » si les conditions de marché le nécessitent. Le « digital service act » sera présenté en fin d'année.
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L'Europe veut notamment mettre fin aux pratiques empêchant les utilisateurs de changer de plateforme ou de fournisseur de service en les enfermant dans un écosystème donné. Dans des circonstances extrêmes, faute d'apporter les réponses nécessaires, une entreprise pourrait même être exclue du marché unique. Démanteler ou virer, en quelque sorte !
« Il est évidemment plus qu’urgent de réguler les GAFAM pour leur imposer l’interopérabilité. » écrit Laurent Chemla. Diable, il n’y va pas de main morte, le « précurseur dans le domaine d’Internet » selon sa page Wikipédia.
Nous reproduisons ici avec son accord l’article qu’il vient de publier sur son blog parce qu’il nous paraît tout à fait intéressant et qu’il est susceptible de provoquer le débat : d’aucuns trouveront sa proposition nécessaire pour franchir une étape dans la lutte contre des Léviathans numériques et le consentement à la captivité. D’autres estimeront peut-être que sa conception a de bien faibles chances de se concrétiser : est-il encore temps de réguler les Gafam ?
Nous souhaitons que s’ouvre ici (ou sur son blog bien sûr) la discussion. Comme toujours sur le Framablog, les commentaires sont ouverts mais modérés.
« Interopérabilité » : ce mot m’ennuie. Il est moche, et beaucoup trop long.
Pourtant il est la source même d’Internet. Quasiment sa définition, au moins sémantique puisqu’il s’agit de faire dialoguer entre eux des systèmes d’information d’origines variées mais partageant au sein d’un unique réseau de réseaux la même « lingua franca » : TCP/IP et sa cohorte de services (ftp, http, smtp et tant d’autres) définis par des standards communs. Des machines « intéropérables », donc.
L’interopérabilité garantit à tout le monde de ne pas se trouver captif d’une plateforme : de pouvoir librement la quitter, sans perdre ses liens sociaux, et de continuer à communiquer avec ses contacts. L’interopérabilité permet à quiconque de lire depuis un service A les contenus diffusés par ses contacts sur un service B, et d’y répondre comme si elle y était.
Protocole, HTTP, interopérabilité, ça vous parle ? Et normes, spécifications, RFC, ça va toujours ? Si vous avez besoin d’y voir un peu plus clair, l’article ci-dessous est un morceau de choix rédigé par Stéphane Bortzmeyer qui s’est efforcé de rendre accessibles ces notions fondamentales.
70 organisations ont signé une lettre ouverte pour demander au gouvernement et au législateur d’imposer l’interopérabilité aux grandes plateformes. Le sujet est toutefois jugé « excessivement agressif pour le modèle économique des grandes plateformes » estime Cédric O, secrétaire d’État au Numérique.
70 organisations ont signé une lettre ouverte pour demander au gouvernement et au législateur d’imposer l’interopérabilité aux grandes plateformes. Le sujet est toutefois jugé « excessivement agressif pour le modèle économique des grandes plateformes » estime Cédric O, secrétaire d’État au Numérique.
La Quadrature du Net, avec 45 organisations de défense des libertés, organisations professionnelles, hébergeurs et FAI associatifs, demandent au gouvernement et au législateur d'agir pour que les grandes plateformes (Facebook, Youtube, Twitter...) deviennent interopérables avec les autres services I
Alors que le droit européen consacrera bientôt le droit à la portabilité des données, la Fing travaille avec de grands acteurs français sur la réutilisation de ces futures données libérées. Elle s'appuie sur Cozy Cloud, une start-up de la nouvelle vague française misant sur le respect de la vie privée.
"L’éditeur de logiciels open source pour entreprises Nexedi, assigne Apple au tribunal de commerce de Paris aujourd'hui. Il reproche au géant du net de réclamer l’utilisation de ses éléments pour chaque application développée pour l’iPhone (iOS). Une pratique gênante en matière d'innovation et coûteuse."
"« Ne voulez-vous pas plutôt utiliser notre application ? »…
De plus en plus, les écrans de nos ordiphones et autres tablettes se voient pollués de ce genre de message dès qu’on ose utiliser un bon vieux navigateur web.
Étrangement, c’est toujours “pour notre bien” qu’on nous propose de s’installer sur notre machine parmi les applications que l’on a vraiment choisies…
Ruben Verborgh nous livre ici une toute autre analyse, et nous dévoile les dessous d’une conquête de nos attentions et nos comportements au détriment de nos libertés. Un article blog traduit par Framalang, et sur lequel l’auteur nous a offert encouragements, éclairages et relecture ! Toute l’équipe de Framalang l’en remercie chaleureusement et espère que nous avons fait honneur à son travail ;)"
"Avec les Accelerated Mobile Pages (AMP), Google pousse un standard adapté à la soif insatiable des internautes pour la rapidité d'affichage, contrôlé de façon opaque, qui devra cohabiter avec les normes ouvertes établies par le W3C."