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L’humanité a trop déstabilisé le climat, au point de l’avoir rapproché de « points de bascule » au potentiel cataclysmique, alertent 160 scientifiques dans un nouveau rapport.
Est-ce qu'un politique va en parler 🤔 ?
Ce phénomène, causé par les activités humaines, perturbe toute la chaîne alimentaire marine et la capacité d'absorption de CO2 des océans.
Une nouvelle limite planétaire a été franchie pour la première fois en 2025, révèle un rapport : l’acidification des océans. Ce processus, directement lié à nos émissions de CO2, est délétère pour les écosystèmes marins.
C’est officiel, nous avons dépassé la 7e limite planétaire, celle de l’acidification des océans. L’étude de Findlay & al. (2025) annonçait déjà en juin 2025 que la limite planétaire de l’acidification des océans était dépassée. C’est cette fois une évaluation scientifique du Postdam Institute for Climate Impact Research (PIK) et l’équipe emmenée par Johan Rockström qui le confirme pour de bon.
Une nouvelle ruée minière a commencé et touche aussi la France. Au nom de la lutte contre la crise climatique, il faudrait extraire de plus en plus de métaux. Celia Izoard dénonce l’impasse de cette « transition » extractiviste. Entretien.
Des pénuries de minéraux critiques menacent les objectifs internationaux de transition énergétique et alimentent de fortes tensions géostratégiques, alerte GlobalData dans un communiqué publié mercredi 20 novembre.
L’élimination du CO2 de notre atmosphère va nous sauver du réchauffement climatique. Ils sont de plus en plus nombreux à nous le promettre. Mais en nous sauvant du réchauffement — et il est loin d'être acquis qu'elle y arrive réellement… —, la technique pourrait menacer notre sécurité alimentaire et causer des dommages irréversibles aux écosystèmes, nous préviennent aujourd’hui des chercheurs.
Alerte rouge ! Six des neuf Limites planétaires sont désormais dépassées. Et l’agriculture industrielle porte une lourde responsabilité. C’est ce que rapporte l’équipe de scientifiques réunie autour de Johan Rockström, dans un article paru en septembre dernier.
Le cycle de l’eau bleue, celle qui coule dans les cours d’eau, les lacs et les nappes phréatiques, est perturbé au-delà du soutenable. Une sixième limite planétaire (sur neuf) est donc totalement dépassée.
C’est désormais officiel, la limite planétaire sur l’eau douce est dépassée. C’était déjà partiellement le cas avec l’eau verte depuis avril 2022, et c’est désormais confirmé pour l’eau bleue. Une nouvelle étude d’une équipe internationale évalue pour la première fois toutes les limites planétaires, y compris celles sur la charge atmosphérique en aérosols.
C’est une information qui n’a pas du tout fait la une et qui est pourtant cruciale pour notre avenir. Le 31 mai 2023, 40 scientifiques expliquaient dans la revue Nature pourquoi la Terre pourrait devenir inhabitable. Sur les 8 seuils de “sécurité et justice” indispensables pour « assurer la sûreté des personnes et la stabilité de la planète », 7 ont déjà été dépassés… Ce qui est inédit ici, c’est que les scientifiques ont intégré aux limites de notre planète, la justice et donc la dimension humaine. En montrant les points à partir desquels la déstabilisation du système Terre allaient avoir des effets néfastes pour les êtres humains avec des épidémies, des canicules, des pénuries alimentaires ou encore des migrations forcés.
Le rythme actuel de réchauffement pourrait déclencher plusieurs « points de bascule » planétaires : des changements abrupts et irréversibles du système climatique. Les chercheurs Aurélien Boutaud et Natacha Gondran nous expliquent pourquoi.
Des chercheurs expliquent dans «Nature» pourquoi la Terre menace de devenir inhabitable – Libération
Plus de 40 experts alertent, dans la revue «Nature», sur le franchissement de 7 des 8 lignes rouges planétaires. Ces seuils fatidiques concernent principalement le climat, la biodiversité, l’eau douce, ainsi que les cycles de l’azote et du phosphore.
Selon une étude publiée le 31 mai dans la revue Nature, sept des huit limites assurant la stabilité et la bonne santé du système planétaire ont déjà été dépassées.
Voila voila...
La question des limites planétaires apparaît dans les débats au XIXème siècle avec les premières inquiétudes malthusiennes (constatant un décalage d’évolution entre la démographie et la productivité des ressources) rapidement balayées par une réaction cornucopienne excluant la nature de l’équation économique puisque les progrès de la science « sont aussi infinis et, du moins, aussi rapides que ceux de la population » [Engels, 1844]. La notion de capital naturel symbolise sémantiquement cette relégation de la nature à une sous-catégorie du capital.
Certaines régions de notre pays vivent actuellement une période de sécheresse inquiétante. La pluie semble ne plus vouloir tomber. Et l’annonce faite par des chercheurs il y a quelques jours le confirme. Une nouvelle limite planétaire vient d’être franchie. Celle qui touche au cycle de l’eau douce.
À cause du réchauffement climatique le cycle de l'eau est en train de changer, entrainant une augmentation des pénuries d'eau, sécheresses et autres catastrophes naturelles.
En douce. Après le réchauffement climatique ou la destruction de la biodiversité, les activités humaines auraient entraîné le dépassement d’une autre « limite planétaire » : l’eau « verte », une des composantes de l’eau douce. C’est le constat fait par une récente étude publiée dans la revue Nature reviews earth and environment.
Il existerait neuf limites planétaires à ne pas franchir avant que l'humanité n'assiste à un changement d’état irréversible de l’écosystème. Après la pollution chimique en janvier, c'est la sixième qui vient d'être dépassée : l'eau douce.
Une récente évaluation de l’état de l’eau douce montre qu’une nouvelle limite planétaire a été franchie. C’est la première fois que l’humidité des sols est prise en compte dans ce calcul.