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La Chambre des représentants de Floride a approuvé le mercredi 24 janvier un projet de loi visant à interdire l'accès aux plateformes de médias sociaux aux enfants âgés de 16 ans ou moins, à la suite de mesures similaires prises dans plusieurs États pour limiter les risques en ligne auxquels sont exposés les jeunes adolescents.
Les jeunes considèrent souvent les réseaux sociaux comme l'avenir, mais leur influence complexe dans la vie des adolescents est indéniable. D'un côté, ces plateformes offrent une source d'information et de socialisation, mais de l'autre, une utilisation intensive est associée à des problèmes de santé mentale, particulièrement chez les filles. Cette préoccupation suscite l'inquiétude de divers acteurs, allant des enseignants aux scientifiques, et a même conduit à des actions judiciaires contre des entreprises telles que Meta (anciennement Facebook). Plusieurs études ont exploré les liens entre les réseaux sociaux et la santé mentale des adolescents, mettant en évidence une corrélation positive, surtout chez les filles. Face à ces constats, des recommandations ont été émises, et des appels à réguler les réseaux sociaux, notamment pour les jeunes, se sont multipliés.
Nous ne sommes que le 3 janvier, l’année vient juste de commencer, les remugles d’alcool du réveillon ne se sont pas encore dissipés, remettons donc à plus tard le commentaire désabusé de l’apocalypse qui fait le charme de cette missive hebdomadaire et intéressons-nous plutôt à un sujet léger. J’ai nommé Threads, le clone de Twitter développé par Meta, accessible aux utilisateurs européens depuis le 14 décembre dernier.
L’organisation américaine a examiné un millier d’incidents sur des posts provenant de soixante pays. En 2021, HRW avait déjà pointé des biais, que l’entreprise s’était engagée à corriger.
L’interopérabilité, c’est-à-dire la capacité pour différents systèmes de communiquer entre eux, est omniprésente dans notre quotidien. Partout où sont établis des standards – dans la langue et l’écriture, dans la circulation routière, dans les pièces mécaniques de nos machines, dans la connectique de nos appareils électroniques, dans les formats de nos fichiers numériques –, un certain nombre de règles permettent à deux systèmes distincts de fonctionner comme un seul, formant un écosystème.
Il y a plusieurs semaines, dans « Faire commun », j’ai partagé quelques réflexions sur deux alternatives à Twitter : Mastodon et Bluesky. Je complète aujourd’hui le panorama avec Threads.
Plutôt que d'exposer frontalement des idées racistes ou antisémites, des utilisateurs TikTok disséminent ces dernières en utilisant des images générées par intelligence artificielle.
Pour s’inscrire au réseau social, qui cherche à concurrencer le site d’Elon Musk, il faut néanmoins obligatoirement détenir un compte sur Instagram.
Là où les négateurs du dérèglement climatique craignaient autrefois l’abolition du système libéral ou la menace soviétique, ils empruntent désormais les codes antisystèmes nés pendant la pandémie de Covid-19.
Oui, il faut supprimer l’anonymat des internautes utilisant le réseau. On me souffle dans l’oreillette que c’est déjà le cas.
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Maintenant que j’ai votre attention, parlons sérieusement du sujet. Je confesse avoir volontairement utilisé un titre très racoleur, mais, grâce à la magie des algorithmes, nous autres auteurs, éditeurs et créateurs, souffrons d’un certain manque de visibilité. Alors, à la guerre comme à la guerre, sortons les armes.
Ce week-end, un amendement présenté par plusieurs députés Renaissance dont Mounir Belhamiti a fait polémique : ils aimeraient interdire l'utilisation des VPN pour accéder aux réseaux sociaux. Suite aux critiques, ils ont pris la décision de supprimer cet amendement ! Que s'est-il passé ?
Insultes, caricatures, montages… Sur les réseaux sociaux, les climatosceptiques ne prennent pas de vacances. Ils ciblent scientifiques et vulgarisateurs, qui se demandent comment faire face.
Comme beaucoup d’autres, le climatologue Christophe Cassou, qui a récemment été la cible d’attaques en ligne de la part de climatosceptique, a suspendu son compte X, anciennement Twitter. Pour comprendre ce qu’il a subi et pourquoi il a pris cette décision, France 3 a pu échanger avec lui.
Le projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique (aussi appelé « SREN » ou « Espace numérique ») est actuellement en discussion à l’Assemblée nationale, après avoir été voté en juillet dernier au Sénat. Ce texte, présenté comme une simple adaptation d’une série de règlements européens, change en réalité la manière de concevoir la régulation des plateformes en ligne. En voulant instaurer une censure autoritaire et extra-judiciaire, en voulant mettre fin à l’anonymat en ligne et en répétant les erreurs déjà commises avec la loi Avia, le gouvernement fait une nouvelle fois fausse route. Ce projet de loi étant très dense, commençons par une présentation générale des éléments importants du texte (nous reviendrons plus tard en détails sur certains points avec des articles dédiés).
Depuis quelques jours après près la mort de Nahel, le discours politique face aux émeutes part totalement en vrille. Je vais rester sur la partie du commentaire politique qui mobilise mon domaine de recherche, à savoir le rôle des réseaux sociaux (ou des jeux vidéos) dans cette affaire. Emmanuel Macron souligne que certains jeunes seraient intoxiqués, Fabien Roussel propose de couper les réseaux sociaux dans certains quartiers, Eric Dupont-Moretti et Olivier Véran se transforment en Dolto de chez Wish et distribuent des leçons de parentalité, des préfets leur emboîtent le pas en recommandant de distribuer des claques aux gamins récalcitrants et c’est tout un choeur de politiques qui reprend à l’unisson des arguments étayés il est vrai depuis plus de 20 ans dans tout ce que la France compte de cafés du commerce et de débats de fins de banquets trop arrosés.
Aujourd’hui, Meta lance sa nouvelle plateforme de microblogging appelée Threads. Ce qui est remarquable dans ce lancement, c’est que Threads a l’intention de faire partie du web social décentralisé en utilisant le même protocole standard que Mastodon, ActivityPub. Les spéculations vont bon train sur ce que sera Threads et ce que cela signifie pour Mastodon. Nous avons rassemblé les questions les plus courantes et nos réponses basées sur ce qui a été lancé aujourd’hui.
Today, Meta is launching its new microblogging platform called Threads. What is noteworthy about this launch is that Threads intends to become part of the decentralized social web by using the same standard protocol as Mastodon, ActivityPub. There’s been a lot of speculation around what Threads will be and what it means for Mastodon. We’ve put together some of the most common questions and our responses based on what was launched today.
Threads, c'est le nouveau réseau social mis au point par l'entreprise Meta, propriétaire entre autres de Facebook et Instagram. C'est un nouveau concurrent sérieux pour Twitter, alors que le petit oiseau bleu bat de l'aile depuis plusieurs mois...
Face aux maires des 220 communes touchées par les émeutes, le chef de l'Etat a déclaré envisager de « réguler ou couper » l'accès aux réseaux sociaux lors de situations de crise. Une solution extrême, uniquement appliquée dans le monde par des régimes autoritaires... Embarrassée voire consternée, la majorité présidentielle affirme que cette option n'est « absolument pas sur la table ». D'après le député Renaissance Eric Bothorel et le cabinet du ministre du numérique Jean-Noël Barrot, le Président a juste voulu « ouvrir le débat sur la limitation de certaines fonctionnalités des réseaux sociaux ».
Face aux maires des communes touchées par les émeutes, Emmanuel Macron a émis l’idée de couper les réseaux sociaux “quand les choses s’emballent”. Une faute morale, doublée d’une erreur de diagnostic.