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"La 9ème Semaine pour les alternatives aux pesticides aura lieu du 20 au 30 mars 2014. Pendant les dix premiers jours du printemps, période de reprise des épandages de pesticides, il s’agit d’informer les citoyens sur les enjeux tant sanitaires qu’environnementaux des pesticides. Mais aussi sur les alternatives aux produits phytopharmaceutiques, au travers de centaines de manifestations partout en France et dans 26 autres pays. Basta ! relaie l’appel."
"Quand une entreprise décide de développer des produits plus écologiques et respectueux de la santé, on se dit que c’est un pas dans la bonne direction. Quand en plus, il s’agit d’un acteur majeur du secteur des pesticides, on a doublement envie de se réjouir. D’abord parce que ce sont des produits à fort impact environnemental, ensuite parce que le potentiel effet de levier est d’autant plus énorme. Mais bizarrement, et même s’il n’est pas le premier à prendre cette voie, quand on découvre que Monsanto se met aux biopesticides, on hausse un sourcil plus que dubitatif.
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Bref, on est sceptiques. Et ça ne s’améliore pas à la lecture du communiqué de Monsanto, qui précise que le but du partenariat avec Novozymes est d’« identifier, développer et vendre des solutions à base de micro-organismes qui permettent aux agriculteurs du monde entier d’augmenter les rendements des cultures en utilisant moins d’intrants » (3). C’est quand même drôle de lire cette préoccupation pour « moins d’intrants » de la part de l’entreprise qui a d’abord créé le Roundup puis les semences « Roundup Ready » qui vont avec…
Le communiqué précise encore que cela « aidera les agriculteurs à répondre globalement au défi de produire plus avec moins d’une manière durable » face à l’accroissement de la population mondiale. Tiens, j’ai déjà entendu ce discours quelque part… N’était-ce pas ce qu’ils disaient déjà il y a plus de 10 ans pour nous vendre le développement des OGM ? Et pourtant, la faim est toujours là…"
"Le conseil des ministres de l’Environnement de l’UE du 3 mars était consacré, notamment, à la discussion sur la proposition grecque (elle-même reprise d’une proposition danoise), pour permettre aux États membres d’interdire la culture d’une plante génétiquement modifiée (PGM) sur leur territoire. Les États membres se sont montrés plutôt favorables à cette proposition. En parallèle, la France a fait une contre-proposition, mais celle-ci a été largement rejetée par les représentants qui ne voulaient pas « repartir à zéro ». Cette histoire de « subsidiarité » des interdictions date en effet de 2010 et les États souhaitaient que cette proposition aboutisse d’ici juin, date de fin du mandat de la présidence grecque... Détails des réactions des différents États membres, au cours de ce conseil."
"La Grèce et la France ont fait officiellement deux propositions lors du Conseil environnement de l’Union européenne de ce lundi 3 mars 2014, pour permettre aux États membres de se positionner sur les autorisations de mise en culture d’une plante génétiquement modifiée (PGM). La proposition grecque ressemble à celle qu’avait faite le Danemark et ne convainc pas certains pays, comme la France... Cette dernière souhaite une proposition qu’elle estime plus solide que celle de la Grèce, qui ne permet pas d’interdire mais d’autoriser nationalement une PGM. En effet, depuis 2008, les différents gouvernements français qui se sont succédé, droite ou gauche, ont tous voulu maintenir une agriculture sans OGM mais se sont aussi toujours heurtés à des contraintes juridiques. Bientôt la fin de ces allers-retours judiciaires incessants ?"
"Les grands de l'agrochimie comme Monsanto s'intéressent de plus en plus aux solutions de "lutte biologique"."
"Les industriels veulent conquérir le marché français de la protection des plantes en encourageant à troquer les produits chimiques par des produits naturels."
"Après l'informatique, une nouvelle révolution pourrait arriver dans un milieu inattendu : celui de l'agriculture. En effet, quelques agriculteurs commencent à construire eux-même leurs propres outils permettant ainsi de ne plus être dépendants des grandes industries."
"De plus en plus d'agriculteurs se regroupent pour fabriquer eux-mêmes leurs outils de travail. C'est beaucoup moins cher. Des stages spéciaux sont carrément organisés. Ruddy Gulmin s'est rendu en Rhône-Alpes."
"La France enregistre une baisse de l'usage des pesticides. Lundi 9 décembre, à l'issue de la réunion annuelle du Comité national d'orientation et de suivi (CNOS) du plan Ecophyto, destiné à réduire le recours aux pesticides (fongicides, insecticides, herbicides), Stéphane Le Foll, le ministre de l'agriculture, a affirmé que l'indicateur d'utilisation des produits phytosanitaires (NODU) enregistrait une diminution de 5,7% en 2012. C'est une inversion de tendance inédite. Il y a un an, cet indicateur progressait de 2,7%. Une hausse qui faisait suite à une précédente augmentation de 2,6% entre 2008 et 2010. Le recours aux insecticides et aux herbicides a chuté de 11% en 2012 mais l'utilisation des fongicides a augmenté de 6%."
"À l’occasion de notre présence lors des RMLLd sur l’île de la Réunion, voir cet article, nous avons eu l’occasion de rencontrer Jean-Noël Rouchon, qui fait partie de ces « artisans du libre » de plus en plus nombreux, sa structure (Mithril) proposant de nombreux services autour du logiciel libre.
Mais Jean-Noël est aussi le développeur du logiciel de gestion pour le suivi d’exploitations agricoles Agritux. Et l’histoire de la naissance de ce logiciel étant plutôt intéressante, nous souhaitions vous la faire partager."
"L’Inra présente les résultats d’une étude sur l’impact de l’eau en agriculture biologique. L’organisme de recherche public s’est posé diverses questions et abouti à des conclusions sur les conséquences de l’agriculture bio sur les consommations d’eau, de carburant et de pesticides ; sur la valeur de la production agricole. Une étude dont vont s’emparer les partisans du bio."
"Jeudi 1er août, le Conseil d'Etat a annulé le moratoire qui frappait depuis 2012 le MON810, un maïs transgénique de la firme américaine Monsanto. [...] Cette décision du Conseil d'Etat a une nouvelle fois relancé le débat sur la culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM) en France, les opposants aux OGM soulevant plusieurs arguments, comme les risques pour la santé des consommateurs (humains ou animaux d'élevage), la contamination des cultures non-OGM et du miel, le fait que certains insectes utiles seraient victimes de la plante ou bien le développement de résistances à la toxine chez les nuisibles.
Ce débat, qui a depuis longtemps quitté le domaine de la science pour tomber dans celui de la politique – les arguments exploités par les uns et les autres étant plus d'ordre idéologique que biologique –, pourrait bien de toute manière devenir rapidement un combat d'arrière-garde avec la future génération de plantes transgéniques, ainsi que le souligne Science dans son numéro spécial du 16 août, consacré à l'épineuse question des pesticides. En effet, les OGM de demain ne seront plus conçus suivant le principe assez basique qui consistait à leur faire produire l'insecticide. Non, ils seront l'insecticide, grâce à une stratégie diabolique, celle de l'interférence ARN."
"Quand on parle de pénurie alimentaire ou d’émeutes de la faim quelque part dans le monde, le premier marché qui est évoqué est celui du pain et donc du blé. Cette céréale est devenue la plus cultivée au monde et est un enjeu non seulement alimentaire de premier plan mais aussi un levier géopolitique. C’est pourquoi son évolution à court et long termes fait l’objet d’analyses attentives. Un récent point de vue publié par une vedette de la prospective a jeté le trouble."
"Vous n’êtes pas sans avoir remarqué qu’autour de chez nous fleurissent les petits marchés bio. Et que ces producteurs agricoles d’un nouveau genre commencent même à se faire leur place dans les grands marchés traditionnels. C’est le cas avec ceux du côté de chez moi. Un trait commun entre eux : ils sont si jeunes ! "
"Depuis plus de vingt ans, un médecin se bat pour prouver le lien entre des morts suspectes et la toxicité de la laitue de mer en putréfaction sur les plages bretonnes. Etrangement, l’Etat et la justice font la sourde oreille."
Un commentaire de cet article :
"Une agriculture productiviste massivement subventionnée par le contribuable, les dégâts environnementaux à la charge du contribuable de même que les amendes européennes qui ne vont plus tarder à tomber : c’est le bilan d’une politique agricole menée depuis des décennies par les gouvernements de droite comme de gauche, soutenue par le lobbying souvent violent d’une profession devant lequel les politiciens, par aveuglement et démagogie ont choisi de se coucher."
"La réforme de la Politique agricole commune (PAC) qui s'appliquera à partir de 2014 avait pour ambition d'être plus verte. Le compromis adopté après d'âpres négociations, mercredi 26 juin, par la Commission, le Parlement et le conseil des ministres européens, tient-il cette promesse ? Les réponses divergent mais le jugement de Samuel Feret, coordinateur du groupe PAC 2013, qui regroupe des ONG environnementales, reflète un sentiment assez largement partagé : "La PAC est vert pâle." "
" Plusieurs familles de petits producteurs de miel ont dû se déplacer vers le centre de l'Argentine face à la "marée verte" qui détruit les fleurs, les arbres et les plantes privant les abeilles leur source de nourriture. "
"Un agriculteur américain crée ses propres machines agricoles et partage ses plans librement sur internet.
Refusant de racheter le tracteur qu'il venait de casser, un Américain, Marcin Jakubowski, a mis au point le tout premier "tracteur open source" (en 2008). Un bel exemple de do it yourself.
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L'idée de Marcin Jakubowski, révélé en 2012 lors de la conférence TED, est ambitieuse: sur le principe des brevets partagés, il souhaite fabriquer une cinquantaine de machines nécessaires à la conception "d'une petite civilisation" autonome: le Global village construction set."
""Peu de gens le savent, mais nous payons trois fois notre alimentation", c'est ce que rappelle la Fondation Nicolas Hulot : "une première fois à la caisse quand nous réglons nos achats ; une deuxième fois avec nos impôts puisqu’une partie, environ 110 euros par an, est dédiée au budget européen de la Politique Agricole Commune (PAC) ; et une troisième fois, toujours via nos impôts, pour compenser les effets induits par nos modes de production agricole sur l’environnement et la santé : algues vertes, crise de la vache folle, traitement de l’eau potable, santé des consommateurs et des agriculteurs"... Donc l’avenir de l’agriculture nous concerne donc tous. C’est ce message que la Fondation Nicolas Hulot souhaite faire passer à travers un mouvement intitulé « I Field Good », en français «J’me champs bien »"
"Le constat est alarmant : les produits de consommation courantes, n'ont plus de goût ! Il suffit d'un week-end passé dans une ferme à la campagne pour se rendre compte de la différence qualitative des produits dégustés. Comment en est-on arrivés là ? Que faire pour retrouver des produits savoureux dans ce monde où industrialisation massive et standardisation règnent en maîtres absolus ? Tentons de décrypter ce phénomène..."