417 liens privés
"Les Amis de la Terre Europe craignent que la nouvelle loi sur les OGM, en discussion à Bruxelles cette semaine, ne garantisse aux géants des biotechnologies, comme Monsanto ou Syngenta, un pouvoir sans précédent pour peser sur les décisions visant à interdire ou pas, certains OGM en Europe."
" Depuis des années, les lobbies de l’agrobusiness s’activent dans les coulisses des négociations sur le climat ! Alors que la quinzième Conférence des Parties (COP 15) sur les Climats, organisée par les Nations Unies à Copenhague, approche, un nouvel accord doit être signé pour la période post-2012. Il est de plus en plus évident que l’agrobusiness essaye de tirer profit de l’énorme marché des crédits carbone. Sous le terme d’ « agriculture de conservation », Monsanto et ses autres alliés des biotechnologies ont infiltré la FAO (l’Organisation pour l’Agriculture et l’Alimentation) et la Convention Cadre sur les Changements Climatiques des Nations Unies (UNFCCC) dans le but d’obtenir des crédits carbone pour l’agrobusiness. La certification volontaire pour le soja Roundup Ready « responsable » sponsorisé par le WWF et une nouvelle méthodologie pour les Mécanismes de Développement Propre [1]. sont deux étapes importantes pour accéder à ce marché de trois milliards de dollars. "
"En 100 ans, sous les effets de l’industrialisation de l’agriculture, les trois-quarts de la biodiversité cultivée ont disparu. Alors que se renforce la main-mise sur les semences par une poignée de multinationales, un vaste arsenal réglementaire limite le droit des paysans à échanger et reproduire les semences. Le documentaire « La Guerre des Graines », qui sera diffusé le 27 mai sur France 5, décrypte les batailles autour de la privatisation du vivant, avec l’appui de témoignages d’élus, de militants, d’experts et d’industriels. Un film percutant et engagé, vivement recommandé par la rédaction de Basta !."
"D’une façon générale, l’argument de la lutte contre l’effet de serre, nous pousse dans une logique utilitariste qui donne une valeur aux forêts, aux océans, aux rivières, et les instrumentalise sans reconnaître leurs droits propres en tant qu’entités vivantes. C’est ce mode de pensée qui est à la base même de la destruction de la nature par notre société."
"Le projet de loi sur l’agriculture en cours d’examen au Parlement « ne permet pas aux cultivateurs de soigner leurs plantes avec des préparations naturelles ni aux éleveurs de privilégier l’homéopathie ou la phytothérapie, plutôt que le tout antibiotique », affirment une vingtaine d’organisations. Deux caravanes pour la défense de l’agroécologie paysanne vont partir le 8 mai de Sarlat (Dordogne) et de Bourg-de-Péage (Drôme). Chacune converge vers Paris avec une arrivée prévue le 12 mai à l’Assemblée nationale. Sur leurs routes, des rencontres-débats sont programmées pour dire « Stop aux lobbies des semences, des pesticides et des produits pharmaceutiques »."
"Le nombre de pays cultivant des plantes génétiquement modifiées est en léger recul — 27 en 2013. Mais les surfaces OGM mondiales ne cessent d'augmenter, selon un rapport de la Fédération internationale des Amis de la Terre publié mercredi 30 avril."
"La culture des OGM décline sur le plan mondial. C’est ce qu’annonce la Fédération internationale des Amis de la Terre dans un rapport qui souligne le rejet croissant des OGM dans de nombreux pays. Pourtant, les statistiques concernant les surfaces cultivées en OGM montre un accroissement régulier depuis plusieurs années. Faisons le point."
"Le dernier rapport que la Fédération internationale des Amis de la Terre publie, montre que mondialement, les OGM sont de moins en moins acceptés, et que le nombre de pays qui les cultivent diminue pour la première fois. La Pologne et l’Egypte sont les derniers pays à avoir suspendu ou supprimé la production d’OGM."
"L'association Générations futures publie, mardi 29 avril, une étude sur l'exposition des enfants aux pesticides perturbateurs endocriniens (PE), ces substances chimiques capables de modifier le fonctionnement hormonal et produire des effets néfastes. Leur singularité est d'affecter les organismes à des doses très faibles, spécifiquement lors de périodes-clés du développement (stade fœtal, petite enfance)."
"La 9ème Semaine pour les alternatives aux pesticides aura lieu du 20 au 30 mars 2014. Pendant les dix premiers jours du printemps, période de reprise des épandages de pesticides, il s’agit d’informer les citoyens sur les enjeux tant sanitaires qu’environnementaux des pesticides. Mais aussi sur les alternatives aux produits phytopharmaceutiques, au travers de centaines de manifestations partout en France et dans 26 autres pays. Basta ! relaie l’appel."
"Quand une entreprise décide de développer des produits plus écologiques et respectueux de la santé, on se dit que c’est un pas dans la bonne direction. Quand en plus, il s’agit d’un acteur majeur du secteur des pesticides, on a doublement envie de se réjouir. D’abord parce que ce sont des produits à fort impact environnemental, ensuite parce que le potentiel effet de levier est d’autant plus énorme. Mais bizarrement, et même s’il n’est pas le premier à prendre cette voie, quand on découvre que Monsanto se met aux biopesticides, on hausse un sourcil plus que dubitatif.
[...]
Bref, on est sceptiques. Et ça ne s’améliore pas à la lecture du communiqué de Monsanto, qui précise que le but du partenariat avec Novozymes est d’« identifier, développer et vendre des solutions à base de micro-organismes qui permettent aux agriculteurs du monde entier d’augmenter les rendements des cultures en utilisant moins d’intrants » (3). C’est quand même drôle de lire cette préoccupation pour « moins d’intrants » de la part de l’entreprise qui a d’abord créé le Roundup puis les semences « Roundup Ready » qui vont avec…
Le communiqué précise encore que cela « aidera les agriculteurs à répondre globalement au défi de produire plus avec moins d’une manière durable » face à l’accroissement de la population mondiale. Tiens, j’ai déjà entendu ce discours quelque part… N’était-ce pas ce qu’ils disaient déjà il y a plus de 10 ans pour nous vendre le développement des OGM ? Et pourtant, la faim est toujours là…"
"Le conseil des ministres de l’Environnement de l’UE du 3 mars était consacré, notamment, à la discussion sur la proposition grecque (elle-même reprise d’une proposition danoise), pour permettre aux États membres d’interdire la culture d’une plante génétiquement modifiée (PGM) sur leur territoire. Les États membres se sont montrés plutôt favorables à cette proposition. En parallèle, la France a fait une contre-proposition, mais celle-ci a été largement rejetée par les représentants qui ne voulaient pas « repartir à zéro ». Cette histoire de « subsidiarité » des interdictions date en effet de 2010 et les États souhaitaient que cette proposition aboutisse d’ici juin, date de fin du mandat de la présidence grecque... Détails des réactions des différents États membres, au cours de ce conseil."
"La Grèce et la France ont fait officiellement deux propositions lors du Conseil environnement de l’Union européenne de ce lundi 3 mars 2014, pour permettre aux États membres de se positionner sur les autorisations de mise en culture d’une plante génétiquement modifiée (PGM). La proposition grecque ressemble à celle qu’avait faite le Danemark et ne convainc pas certains pays, comme la France... Cette dernière souhaite une proposition qu’elle estime plus solide que celle de la Grèce, qui ne permet pas d’interdire mais d’autoriser nationalement une PGM. En effet, depuis 2008, les différents gouvernements français qui se sont succédé, droite ou gauche, ont tous voulu maintenir une agriculture sans OGM mais se sont aussi toujours heurtés à des contraintes juridiques. Bientôt la fin de ces allers-retours judiciaires incessants ?"
"Les grands de l'agrochimie comme Monsanto s'intéressent de plus en plus aux solutions de "lutte biologique"."
"Les industriels veulent conquérir le marché français de la protection des plantes en encourageant à troquer les produits chimiques par des produits naturels."
"Après l'informatique, une nouvelle révolution pourrait arriver dans un milieu inattendu : celui de l'agriculture. En effet, quelques agriculteurs commencent à construire eux-même leurs propres outils permettant ainsi de ne plus être dépendants des grandes industries."
"De plus en plus d'agriculteurs se regroupent pour fabriquer eux-mêmes leurs outils de travail. C'est beaucoup moins cher. Des stages spéciaux sont carrément organisés. Ruddy Gulmin s'est rendu en Rhône-Alpes."
"La France enregistre une baisse de l'usage des pesticides. Lundi 9 décembre, à l'issue de la réunion annuelle du Comité national d'orientation et de suivi (CNOS) du plan Ecophyto, destiné à réduire le recours aux pesticides (fongicides, insecticides, herbicides), Stéphane Le Foll, le ministre de l'agriculture, a affirmé que l'indicateur d'utilisation des produits phytosanitaires (NODU) enregistrait une diminution de 5,7% en 2012. C'est une inversion de tendance inédite. Il y a un an, cet indicateur progressait de 2,7%. Une hausse qui faisait suite à une précédente augmentation de 2,6% entre 2008 et 2010. Le recours aux insecticides et aux herbicides a chuté de 11% en 2012 mais l'utilisation des fongicides a augmenté de 6%."
"À l’occasion de notre présence lors des RMLLd sur l’île de la Réunion, voir cet article, nous avons eu l’occasion de rencontrer Jean-Noël Rouchon, qui fait partie de ces « artisans du libre » de plus en plus nombreux, sa structure (Mithril) proposant de nombreux services autour du logiciel libre.
Mais Jean-Noël est aussi le développeur du logiciel de gestion pour le suivi d’exploitations agricoles Agritux. Et l’histoire de la naissance de ce logiciel étant plutôt intéressante, nous souhaitions vous la faire partager."
"L’Inra présente les résultats d’une étude sur l’impact de l’eau en agriculture biologique. L’organisme de recherche public s’est posé diverses questions et abouti à des conclusions sur les conséquences de l’agriculture bio sur les consommations d’eau, de carburant et de pesticides ; sur la valeur de la production agricole. Une étude dont vont s’emparer les partisans du bio."