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"Grâce à une fuite, plusieurs groupes écologistes ont pu avoir connaissance des propositions de la Commission européenne sur la sécurité alimentaire, lors des négociations de ce traité commercial. Adrian Bebb, chargé de la campagne Agriculture et Biodiversité des Amis de la Terre Europe explique en quoi ces documents montrent que l’accord EUA-UE sape les fondements mêmes de la politique de sécurité alimentaire européenne."
"Après le vote à l’Assemblée Nationale, le Sénat vient à son tour d’adopter en séance du 21 juillet 2014 l’amendement PNPP (Préparations Naturelles Peu Préoccupantes) pour classer les préparations naturelles qui ne revendiquent aucune action phytopharmaceutique en produits « biostimulants » les excluant ainsi de la catégorie des « pesticides » dans laquelle ils étaient injustement catalogués. Celles qui détruisent directement des pathogènes des plantes et sont déjà autorisées pour un autre usage (alimentation, santé humaine ou animale...) bénéficieront d’une procédure européenne simplifiée qui leur permettra d’être exonérées de toute procédure d’autorisation nationale."
"Les cultures transgéniques peuvent-elles cohabiter avec les cultures conventionnelles ou biologiques ? Concrètement, il est impossible d’éviter que les insectes pollinisateurs ou le vent disséminent le pollen des plantes génétiquement modifiées. Or, les transgènes sont présents et actifs dans le pollen. Si ce pollen « transgénique » rencontre des plantes sexuellement compatibles non transgéniques, il pourra les féconder, engendrant une descendance en partie transgénique. Cela fonctionne non seulement entre espèces cultivées mais aussi entre espèces sauvages. Ainsi, dans l’Union européenne (UE), du maïs OGM ne pourra contaminer que des parcelles de maïs, mais du colza OGM (non autorisé pour le moment à la culture) pourrait se croiser avec de nombreuses plantes apparentées comme la ravenelle ou la moutarde. Mais l’étanchéité des filières OGM et non OGM ne se résume pas à la gestion des parcelles agricoles. Tout au long de la chaîne agro-alimentaire (transport, stockage, transformation, distribution), la vigilance doit être de mise pour éviter que des PGM ne contaminent les autres productions (biologiques, « sans OGM » ou conventionnelles). C’est l’ensemble de ces mesures que l’on qualifie de « mesures de coexistence »."
"Agronomes alternatifs, Lydia et Claude Bourguignon conseillent paysans et vignerons désireux de changer leurs méthodes pour mieux respecter leur sol et augmenter leurs revenus. Rencontre."
"D'un coté l'association Génération Futures qui défend un amendement de la Loi d'avenir agricole [1] (débattue en ce moment à l'Assemblée nationale), amendement[2] qui vise à interdire la pulvérisation d'insecticides à moins de 200 mètres des zones d'habitation. D'un autre la FNSEA (Fédération nationale de syndicats d'exploitants agricoles) qui invite ses militants à s'opposer à toujours plus de réglementations, en même temps qu'elle invite les Français à consommer les produits locaux. "
"Touchant un enfant sur 68 en 2014, au lieu d'un sur 150 en 2000, l'autisme a fortement augmenté ces dernières décennies aux Etats-Unis. Une progression qui serait en partie corrélée au développement des pesticides. D'après une étude de chercheurs californiens publiée lundi 23 juin, une femme enceinte qui vit près d'une ferme utilisant ces produits chimiques a un risque 66 % plus élevé de voir son enfant développer la maladie."
"Il faut savoir sortir d’une situation de blocage, surtout quand elle conduit dans une impasse ubuesque. Avec pragmatisme, c’est ce que viennent de faire les ministres de l’environnement des vingt-huit Etats membres de l’Union européenne.
Jeudi 12 juin, ils ont trouvé un compromis sur la réglementation européenne portant sur l’autorisation de mise en culture d’organismes génétiquement modifiés (OGM). La décision ne mettra pas fin à la guerre qui oppose partisans et opposants des OGM, qui s’affrontent en Europe depuis une quinzaine d’années. Au moins permet-elle un armistice."
"Jeudi 12 juin, les ministres de l’Environnement des 28 Etats membres de l’Union européenne (UE) ont trouvé « un accord politique » (le Luxembourg et la Belgique se sont abstenus) sur une proposition de règlement qui définira, s’il est in fine adopté par le Parlement, une nouvelle procédure pour interdire nationalement la culture d’une ou plusieurs plantes génétiquement modifiées (PGM). Cette proposition était en discussion depuis plus de quatre ans. Cet accord politique doit encore être formalisé dans une « position commune », et un trilogue entre les États, la Commission européenne et le Parlement s’ouvrira sans doute à l’automne. D’ici là, le Parlement se sera constitué, la Commission européenne aura été renouvelée et les entreprises auront repris leur lobby, comme au Royaume-Uni…"
"C'est une petite révolution dans la bataille pour ou contre les organismes génétiquement modifiés (OGM). Les vingt-huit Etats membres de l'Union européenne (UE) ont donné leur feu vert, jeudi 12 juin, lors d'un conseil des ministres de l'environnement au Luxembourg, à une législation offrant toute latitude aux Etats pour interdire des OGM sur leur territoire. L'autorisation de culture d'une semence transgénique, elle, resterait décidée au niveau européen, comme c'est le cas aujourd'hui."
"Les ministres de l’Environnement ont voté aujourd’hui en faveur d’une nouvelle loi censée, en théorie, donner aux Etats membres le droit d’interdire des plantes modifiées génétiquement (OGM). Pour les Amis de la Terre, il s’agit en fait d’un cadeau empoisonné qui ouvrira les champs européens aux OGM."
"La proposition permettant aux Etats-membres d’interdire certains OGM particuliers, présente dans son dispositif, une énorme faille favorable aux géants des biotechnologies."
"Les Amis de la Terre Europe craignent que la nouvelle loi sur les OGM, en discussion à Bruxelles cette semaine, ne garantisse aux géants des biotechnologies, comme Monsanto ou Syngenta, un pouvoir sans précédent pour peser sur les décisions visant à interdire ou pas, certains OGM en Europe."
" Depuis des années, les lobbies de l’agrobusiness s’activent dans les coulisses des négociations sur le climat ! Alors que la quinzième Conférence des Parties (COP 15) sur les Climats, organisée par les Nations Unies à Copenhague, approche, un nouvel accord doit être signé pour la période post-2012. Il est de plus en plus évident que l’agrobusiness essaye de tirer profit de l’énorme marché des crédits carbone. Sous le terme d’ « agriculture de conservation », Monsanto et ses autres alliés des biotechnologies ont infiltré la FAO (l’Organisation pour l’Agriculture et l’Alimentation) et la Convention Cadre sur les Changements Climatiques des Nations Unies (UNFCCC) dans le but d’obtenir des crédits carbone pour l’agrobusiness. La certification volontaire pour le soja Roundup Ready « responsable » sponsorisé par le WWF et une nouvelle méthodologie pour les Mécanismes de Développement Propre [1]. sont deux étapes importantes pour accéder à ce marché de trois milliards de dollars. "
"En 100 ans, sous les effets de l’industrialisation de l’agriculture, les trois-quarts de la biodiversité cultivée ont disparu. Alors que se renforce la main-mise sur les semences par une poignée de multinationales, un vaste arsenal réglementaire limite le droit des paysans à échanger et reproduire les semences. Le documentaire « La Guerre des Graines », qui sera diffusé le 27 mai sur France 5, décrypte les batailles autour de la privatisation du vivant, avec l’appui de témoignages d’élus, de militants, d’experts et d’industriels. Un film percutant et engagé, vivement recommandé par la rédaction de Basta !."
"D’une façon générale, l’argument de la lutte contre l’effet de serre, nous pousse dans une logique utilitariste qui donne une valeur aux forêts, aux océans, aux rivières, et les instrumentalise sans reconnaître leurs droits propres en tant qu’entités vivantes. C’est ce mode de pensée qui est à la base même de la destruction de la nature par notre société."
"Le projet de loi sur l’agriculture en cours d’examen au Parlement « ne permet pas aux cultivateurs de soigner leurs plantes avec des préparations naturelles ni aux éleveurs de privilégier l’homéopathie ou la phytothérapie, plutôt que le tout antibiotique », affirment une vingtaine d’organisations. Deux caravanes pour la défense de l’agroécologie paysanne vont partir le 8 mai de Sarlat (Dordogne) et de Bourg-de-Péage (Drôme). Chacune converge vers Paris avec une arrivée prévue le 12 mai à l’Assemblée nationale. Sur leurs routes, des rencontres-débats sont programmées pour dire « Stop aux lobbies des semences, des pesticides et des produits pharmaceutiques »."
"Le nombre de pays cultivant des plantes génétiquement modifiées est en léger recul — 27 en 2013. Mais les surfaces OGM mondiales ne cessent d'augmenter, selon un rapport de la Fédération internationale des Amis de la Terre publié mercredi 30 avril."
"La culture des OGM décline sur le plan mondial. C’est ce qu’annonce la Fédération internationale des Amis de la Terre dans un rapport qui souligne le rejet croissant des OGM dans de nombreux pays. Pourtant, les statistiques concernant les surfaces cultivées en OGM montre un accroissement régulier depuis plusieurs années. Faisons le point."
"Le dernier rapport que la Fédération internationale des Amis de la Terre publie, montre que mondialement, les OGM sont de moins en moins acceptés, et que le nombre de pays qui les cultivent diminue pour la première fois. La Pologne et l’Egypte sont les derniers pays à avoir suspendu ou supprimé la production d’OGM."
"L'association Générations futures publie, mardi 29 avril, une étude sur l'exposition des enfants aux pesticides perturbateurs endocriniens (PE), ces substances chimiques capables de modifier le fonctionnement hormonal et produire des effets néfastes. Leur singularité est d'affecter les organismes à des doses très faibles, spécifiquement lors de périodes-clés du développement (stade fœtal, petite enfance)."