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"A Fribourg, en Allemagne, est née il y a 3 ans une ferme basée sur les principes de l’agriculture solidaire. L’idée est de pérenniser une agriculture respectueuse de l’environnement, mais suffisamment productive pour nourrir de nombreux adhérents. Un peu sur le modèle des AMAP françaises (association pour le maintien de l’agriculture paysanne), la GartenCoop reprend les principes solidaire et communautaire, en allant plus loin."
"Malgré le plan Ecophyto lancé en 2008 pour réduire l'usage de la chimie dans l'agriculture, l'utilisation des pesticides a augmenté dans l'hexagone."
"Un tiers des sols sont déjà dégradés dans le monde. Rappelons, à l'occasion de la journée mondiale des sols, que l'agriculture conventionnelle est un véritable fléau à la fois pour les milieux et notre santé. Claude et Lydia Bourguignon nous éclairent sur ses conséquences pour nos terroirs dont les sols sont littéralement morts."
"Comment rapprocher agriculteurs et consommateurs ? Dans la région de Fribourg (Allemagne), la coopérative GartenCoop invente un nouveau mode de production : 290 associés sont responsables d’une ferme de neuf hectares, dont ils se partagent chaque semaine la récolte, nourrissant 600 personnes. Solidaires les uns des autres, ils supportent les coûts et les risques de ce projet agricole écologique basé sur une philosophie résolument autogestionnaire. Chacun choisit la hauteur de sa contribution financière aux charges, et participe, même modestement, aux travaux agricoles. Un modèle inspirant qui essaime peu à peu."
"Sous le feu des projecteurs avec l’implantation de l’usine des 1000 vaches, l’agriculture en Picardie se réduit-elle à des fermes géantes ? Non, bien évidemment. Avec le web-documentaire « Les paysans ont de l’avenir », deux réalisateurs montrent un autre visage de la région. Des femmes et des hommes parlent de leur métier et de leurs vies : les liens humains, l’agriculture paysanne et leurs engagements. A voir, entre autres, sur Basta !."
"Première forme d’agriculture dans le monde avec près de 500 millions d’exploitations, l’agriculture familiale produit aujourd’hui plus de 80 % de l’alimentation mondiale. « Les exploitations agricoles familiales sont l’une des clés de la sécurité alimentaire et du développement rural durable », affirme l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) qui publie, jeudi 16 octobre, à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, un rapport appelant à « ouvrir l’agriculture familiale à l’innovation »."
"L’Aphis, le service d’inspection de la santé animale et végétale du ministère de l’Agriculture (USDA) liste sur son site internet les incidents liés aux essais en champs de plantes génétiquement modifiées (PGM) aux États-Unis. Selon ce site, 22 incidents ont été officiellement répertoriés entre 1995 et le 30 juin 2014 [1].
Grâce à la loi sur la liberté d’accès à l’information, le détail de ces manquements a été obtenu par un important groupe média, Hearst Newspaper. Principal constat : le chiffre de 22 incidents entre 1995 et 2014 ne reflète pas la réalité puisque pour la seule période de 2010 à 2014, plus de 200 incidents ont été recensés. Mais l’Aphis a fait le choix de n’en afficher publiquement que certains !"
"Il est le dernier paysan à s’opposer au tracé des voies d’accès à l’ « OL Land », le nouveau grand stade lyonnais. Neuf des 25 hectares de Philippe Layat, agriculteur céréalier, sont soumis à une procédure d’expropriation. Prix du rachat de ses terres ? 1 euro le mètre carré... La raison de l’expropriation ? Le projet pharaonique porté par le président de l’Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas en vue de l’Euro 2016 de football. Ce projet comporte notamment un nouveau stade de 60 000 places et nécessite l’aménagement de nouvelles infrastructures routières (notre précédente enquête)."
"Le 24 septembre 2014, s’est tenu à New York, un sommet des Nations unies sur le climat [1], à l’initiative du Secrétaire général des Nations unies, Ban-Ki Moon. Cette nouvelle conférence internationale entendait « apporter des solutions et inciter à l’action » afin, a précisé le coréen, de « donner un nouvel élan à la lutte contre les changements climatiques ». Or, ce n’est plus un secret : l’agriculture est à la fois une des causes de la crise climatique et un des secteurs qui en subira de plein fouet les conséquences. L’agriculture a donc été mise à l’ordre du jour, comme l’un des huit axes principaux de ce sommet. Parmi les solutions, les Nations unies ont lancé une « Alliance mondiale pour une agriculture intelligente face au climat » (« Global Alliance for Climate-Smart Agriculture ») [2]. Mais qu’est-ce que l’agriculture intelligente ? Qui va s’investir dans une telle Alliance ? Quelles pratiques agricoles va-t-elle soutenir ?"
"Grâce à une fuite, plusieurs groupes écologistes ont pu avoir connaissance des propositions de la Commission européenne sur la sécurité alimentaire, lors des négociations de ce traité commercial. Adrian Bebb, chargé de la campagne Agriculture et Biodiversité des Amis de la Terre Europe explique en quoi ces documents montrent que l’accord EUA-UE sape les fondements mêmes de la politique de sécurité alimentaire européenne."
"Après le vote à l’Assemblée Nationale, le Sénat vient à son tour d’adopter en séance du 21 juillet 2014 l’amendement PNPP (Préparations Naturelles Peu Préoccupantes) pour classer les préparations naturelles qui ne revendiquent aucune action phytopharmaceutique en produits « biostimulants » les excluant ainsi de la catégorie des « pesticides » dans laquelle ils étaient injustement catalogués. Celles qui détruisent directement des pathogènes des plantes et sont déjà autorisées pour un autre usage (alimentation, santé humaine ou animale...) bénéficieront d’une procédure européenne simplifiée qui leur permettra d’être exonérées de toute procédure d’autorisation nationale."
"Les cultures transgéniques peuvent-elles cohabiter avec les cultures conventionnelles ou biologiques ? Concrètement, il est impossible d’éviter que les insectes pollinisateurs ou le vent disséminent le pollen des plantes génétiquement modifiées. Or, les transgènes sont présents et actifs dans le pollen. Si ce pollen « transgénique » rencontre des plantes sexuellement compatibles non transgéniques, il pourra les féconder, engendrant une descendance en partie transgénique. Cela fonctionne non seulement entre espèces cultivées mais aussi entre espèces sauvages. Ainsi, dans l’Union européenne (UE), du maïs OGM ne pourra contaminer que des parcelles de maïs, mais du colza OGM (non autorisé pour le moment à la culture) pourrait se croiser avec de nombreuses plantes apparentées comme la ravenelle ou la moutarde. Mais l’étanchéité des filières OGM et non OGM ne se résume pas à la gestion des parcelles agricoles. Tout au long de la chaîne agro-alimentaire (transport, stockage, transformation, distribution), la vigilance doit être de mise pour éviter que des PGM ne contaminent les autres productions (biologiques, « sans OGM » ou conventionnelles). C’est l’ensemble de ces mesures que l’on qualifie de « mesures de coexistence »."
"Agronomes alternatifs, Lydia et Claude Bourguignon conseillent paysans et vignerons désireux de changer leurs méthodes pour mieux respecter leur sol et augmenter leurs revenus. Rencontre."
"D'un coté l'association Génération Futures qui défend un amendement de la Loi d'avenir agricole [1] (débattue en ce moment à l'Assemblée nationale), amendement[2] qui vise à interdire la pulvérisation d'insecticides à moins de 200 mètres des zones d'habitation. D'un autre la FNSEA (Fédération nationale de syndicats d'exploitants agricoles) qui invite ses militants à s'opposer à toujours plus de réglementations, en même temps qu'elle invite les Français à consommer les produits locaux. "
"Touchant un enfant sur 68 en 2014, au lieu d'un sur 150 en 2000, l'autisme a fortement augmenté ces dernières décennies aux Etats-Unis. Une progression qui serait en partie corrélée au développement des pesticides. D'après une étude de chercheurs californiens publiée lundi 23 juin, une femme enceinte qui vit près d'une ferme utilisant ces produits chimiques a un risque 66 % plus élevé de voir son enfant développer la maladie."
"Il faut savoir sortir d’une situation de blocage, surtout quand elle conduit dans une impasse ubuesque. Avec pragmatisme, c’est ce que viennent de faire les ministres de l’environnement des vingt-huit Etats membres de l’Union européenne.
Jeudi 12 juin, ils ont trouvé un compromis sur la réglementation européenne portant sur l’autorisation de mise en culture d’organismes génétiquement modifiés (OGM). La décision ne mettra pas fin à la guerre qui oppose partisans et opposants des OGM, qui s’affrontent en Europe depuis une quinzaine d’années. Au moins permet-elle un armistice."
"Jeudi 12 juin, les ministres de l’Environnement des 28 Etats membres de l’Union européenne (UE) ont trouvé « un accord politique » (le Luxembourg et la Belgique se sont abstenus) sur une proposition de règlement qui définira, s’il est in fine adopté par le Parlement, une nouvelle procédure pour interdire nationalement la culture d’une ou plusieurs plantes génétiquement modifiées (PGM). Cette proposition était en discussion depuis plus de quatre ans. Cet accord politique doit encore être formalisé dans une « position commune », et un trilogue entre les États, la Commission européenne et le Parlement s’ouvrira sans doute à l’automne. D’ici là, le Parlement se sera constitué, la Commission européenne aura été renouvelée et les entreprises auront repris leur lobby, comme au Royaume-Uni…"
"C'est une petite révolution dans la bataille pour ou contre les organismes génétiquement modifiés (OGM). Les vingt-huit Etats membres de l'Union européenne (UE) ont donné leur feu vert, jeudi 12 juin, lors d'un conseil des ministres de l'environnement au Luxembourg, à une législation offrant toute latitude aux Etats pour interdire des OGM sur leur territoire. L'autorisation de culture d'une semence transgénique, elle, resterait décidée au niveau européen, comme c'est le cas aujourd'hui."
"Les ministres de l’Environnement ont voté aujourd’hui en faveur d’une nouvelle loi censée, en théorie, donner aux Etats membres le droit d’interdire des plantes modifiées génétiquement (OGM). Pour les Amis de la Terre, il s’agit en fait d’un cadeau empoisonné qui ouvrira les champs européens aux OGM."
"La proposition permettant aux Etats-membres d’interdire certains OGM particuliers, présente dans son dispositif, une énorme faille favorable aux géants des biotechnologies."