417 liens privés
"Ces cinglés chez Apple viennent d'ordonner à la société Izneo qui édite une application permettant de télécharger des bandes dessinées, de faire le ménage dans son contenu sous peine de voir leur application censurée sur l'Apple Store.
En effet, Izneo possède dans son catalogue de 4000 BD, des titres plus érotiques que d'autres. On imagine que ce sont ces BDs là qui sont visées mais en l'absence de détails fournis par Apple, Izneo a aussi viré des BD comme Largo Winch, 13, ou Blake et Mortimer (?) dans lesquelles pouvaient figurer des dessins contraires à ce foutu puritanisme américain."
"Apple a obligé la plateforme française de bandes dessinées Izneo à supprimer 40 % de son catalogue sur sa version iPad, en lui demandant de censurer tout contenu pouvant être considéré comme "pornographique" par les Américains, qui ne font pas ou peu de distinction entre pornographie et érotisme."
"Non, le Parlement européen ne bannira pas la pornographie la semaine prochaine. Mais en votant sur une résolution qui évoque le porno, c'est sur une certaine vision d'Internet que les députés vont se prononcer."
"Plusieurs papiers depuis mardi sur les sites francophones spécialisés signalent qu’iCloud, le service de nuage à tout faire d’Apple, et notamment à envoyer des emails, censurerait les courriels parlant de pornographie."
"La Russie peut désormais procéder à la censure de tout contenu posant un risque pour la protection de l'enfance. Or, la législation votée par la Douma est très critiquée pour ses contours trop flous. Google a d'ailleurs déposé une requête visant à obtenir la levée de la censure d'une vidéo publiée sur YouTube, qui n'a rien à voir avec l'objectif du texte."
"Apparemment en violation des conditions imposées par Apple aux développeurs, la très populaire application de partages de photo d’art a été supprimée de l’App Store. Certains utilisateurs l’accusant de diffuser des photos pédophiles."
Ou quand Apple décide pour vous ce que vous avez le droit de consulter sur un téléphone qui ne doit pas vous appartenir tant que ça...
"Quelques heures après le lancement de Vine, l'application de très courtes vidéos (6 secondes) créée par Twitter, certains médias américains parlaient déjà de son «problème avec le porno»: en utilisant le hashtag (mot-dièse!) #porn, ou #ass (#cul), on pouvait en effet accéder à des vidéos contenant de la nudité.
Mais pour The Verge, Vine n'a pas un problème avec le porno, en tout cas pas plus que n'importe quelle application sociale. C'est Apple qui a «un problème: les politiques puritaines et appliquées de manière inégale de l'AppStore quant au contenu adulte»."
"Finalement, le Gouvernement ne demande pas que Twitter bloque l'ensemble des messages contenant des hashtags "litigieux", quel que soit le reste de leur contenu. Selon nos informations, la ministre de l'économie numérique souhaite uniquement que les hashtags provoquant des tweets "manifestement illicites" n'apparaissent plus dans les Trending Topics (TT) de Twitter."
"Twitter est catégorique : seule la loi américaine fait foi sur son réseau où s'échangent jusqu'à 10.000 mini-messages par seconde. Alors que l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) intente un procès au site de microblogging pour la multiplication de tweets antisémites, l'Américain se cache dans les jupes du Premier amendement de la Constitution des Etats-Unis sur la liberté d'expression. La pratique n'est pas nouvelle. La ritournelle est même classique des sociétés internet, de Facebook à Pinterest, tous ne veulent répondre qu'aux "lois de l'Etat de Californie"."
"D’après The Guardian et le Global Times, les autorités chinoises bloquent automatiquement tout chiffrement sur l’Internet chinois, interdisant de fait les VPN. Les entreprises basées dans le pays doivent obtenir un accord ministériel pour utiliser des VPN."
"Cachez cette couverture que je ne saurais voir. L’éditeur Europa editions explique sur sa page Facebook qu’Apple a retiré de son iTunes Store The Proof of the Honey, un livre érotique de l'auteure syrienne Salwa Al-Neimi. En cause : le "caractère inapproprié" de la photographie de couverture. En l’occurrence, la chute de reins d’une femme."
"Quand j’ai lu cet article de mes amis de chez Reflets, j’étais étonné que ça ne soit pas déjà mis en place. Mais apparemment non.
Accrochez-vous à vos slips, car Apple vient de déposer un brevet qui lui permet de couper à distance certaines fonctionnalités de ses appareils (iPhone, iPod…etc.), voire même de désactiver (éteindre) totalement ces derniers.
Pourquoi tant de haine ?
Et bien par exemple pour vous empêcher de vous servir de votre iPhone pendant une manif si un gouvernement l’ordonne. Pratique pour empêcher les tweets et l’envoi de photos durant une charge de policiers.
- Ou pour bloquer votre iPod si on vous chope avec des MP3 piratés.
- Ou encore pour désactiver les ports USB de votre iMac si vous copiez trop de films.
- Ou encore rendre inutilisable votre iPad parce que vous l’avez jailbreaké.
- Que sais-je encore… On peut tout imaginer…"
"Le Dailymail nous en a appris une bien bonne aujourd’hui. Apple aurait déposé un brevet visant à donner les moyens à la firme de couper certaines fonctionnalités ou même éteindre complètement votre téléphone, le tout à distance et évidemment sans votre accord. Le brevet en question est le brevet américain n ° 8.254.902. Si Apple met en avant cette trouvaille dans le cadre de la prévention aux atteintes au droit d’auteur ou pour garantir la confidentialité dans certaines zones sensibles, ce précédent est une étape inacceptable.
En SIGINT, le brouillage est une arme de guerre, le genre de saloperies qu’Amesys vendait sans trembler des genoux à Kadhafi pour rendre furtif son 4×4. Chers utilisateurs d’iPhone, soyez conscients que vous avez dans votre poche un téléphone piloté par une entreprise qui s’arme contre vos libertés. Il faut bien être conscient qu’une telle fonctionnalité, dans les mains d’une entreprise privée, c’est la porte ouverte à toutes les dérives."
"Régulièrement l’objet de requêtes gouvernementales visant au retrait de certains contenus ou à la divulgation d’informations concernant ses utilisateurs, Google propose aux internautes de consulter librement depuis deux ans les détails relatifs aux demandes dont il est saisi. Dans un billet publié hier sur son blog officiel, le géant de l'internet a annoncé que les informations concernant la seconde moitié de l’année 2011 venaient d’être mises en ligne sur sa plateforme dédiée, le Google Transparency Report. Le bilan de ces six mois n'est toutefois pas positif d'après Google, qui s'inquiète de la persistance des requêtes mettant en danger la liberté d'expression."