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Le 16 avril dernier, la Quadrature du Net a lancé un appel inédit en France pour une action de groupe contre les GAFAM. Cette action s’appuiera sur l’application prochaine du Règlement général sur la protection des données (RGPD).
Eclaboussé par le scandale Cambridge Analytica, Facebook détaille ses pratiques en matière de collecte de données. Le plus grand réseau social au monde a affirmé lundi collecter des informations sur les internautes quand bien même ils n'étaient pas connectés à Facebook. Cela va même plus loin : il engrange également les données de ceux qui n'ont pas de compte Facebook. La Tribune fait le point en 3 questions.
Les Gafam, longtemps à l'abri de la régulation aux Etats-Unis, voient la classe politique et l'opinion publique se retourner. Facebook, mais aussi Google, Apple, Amazon ou Microsoft : ils sont tous concernés.
Brittany Kaiser estime que les données collectées sur Facebook pourraient être plus nombreuses qu’annoncé. Et pourraient avoir servi lors de la campagne sur le Brexit.
C’est un nouveau coup dur pour Facebook qui multiplie les révélations autour de Cambridge Analytica. Alors que la société a eu accès aux données personnelles de 87 millions d’utilisateurs, données qui ont pu influencer les élections américaines, ce sont aussi les messages privés qui ont été touchés. Une révélation faite par Facebook himself qui n’a d’autre stratégie que de reconnaître ses erreurs : Mark Zuckerberg comparait actuellement face au congrès américain…
Après les révélations sur les données conservées par Facebook et Google, nous avons demandé à des spécialistes des cyberattaques d'ausculter notre smartphone.
For every article about Facebook's creepy stalker behavior, thousands of other companies are breathing a collective sigh of relief that it's not them in the spotlight, writes Bruce Schneier.
Facebook a visiblement enclenché l'opération « déminage », même s'il affirme que le scandale n'affecte pas ses revenus publicitaires....
Depuis quelques mois, Facebook discute avec des hôpitaux américains pour récupérer les données de patients. Face aux récents scandales, le groupe a suspendu ses recherches.
Au cours de son audition devant le Congrès américain, Mark Zuckerberg a été déstabilisé par des questions sur les profils fantômes, ou « shadow profiles », que crée Facebook. Ces dossiers contiennent des informations sur des internautes mêmes s'ils ne se sont jamais inscrits sur Facebook.
Le réseau social ne s’en cache plus : il collecte des données même sur les internautes qui n’ont pas ouvert de compte chez lui.
Facebook est régulièrement le sujet de controverses liées à l’utilisation des données partagées par ses utilisateurs, que ce soit en 2013 au lendemain des révélations d’Edward Snowden ou très récemment dans l’affaire Cambridge Analytica. Le réseau social s’efforce ainsi de rassurer et de redorer son image auprès du public mais aussi des institutions. C’est pourquoi il construit son réseau et amplifie son influence aussi bien à Washington qu’à Bruxelles.
Mozilla, l’éditeur de Firefox, exprime ses inquiétudes quant à l'avenir d'Internet dans son premier rapport sur la santé de l’Internet, dénonçant les dérives d’une économie basée sur la publicité et les données personnelles, ainsi que la domination de géants échappant à la régulation.
Après l'étonnement, puis les premières réactions à chaud, vient le temps des décisions plus muries. Préparant sa défense et son témoignage devant les autorités américaines, Facebook veut donner des gages sur la vie privée. Mais ils sonnent encore un peu creux.
Mozilla livre un nouvel élément en réaction au scandale Cambridge Analytica impliquant les données récoltées par Facebook, le réseau social aux 2 milliards d’abonnés. Mozilla s’est prononcé clairement sur l’affaire et les responsabilités de Facebook envers les internautes. Mozilla a appelé les utilisateurs à l’action en signant une pétition qui a déjà recueilli plus de 77 000 signatures.
Cambridge Analytica : l'arbre Facebook cache la forêt de notre inculture numérique - Tech - Numerama
Former à l'hygiène numérique, voilà qui devrait être l'objectif de chaque personne qui « s'y connaît en informatique ». L'affaire Cambridge Analytica nous rappelle une nouvelle fois cet impératif contemporain.
En téléchargeant l’ensemble de ses données Facebook, un utilisateur a constaté que le réseau social avait gardé la trace de ses appels téléphoniques et de ses SMS.
« Facebook est un ogre de données et certains cherchent à en abuser. » Le monde est passé en mode Captain Obvious cette semaine face au scandale Cambridge Analytica. Pourtant, la problématique de l'exploitation des données n'est pas nouvelle et déjà assez massive.
Facebook est au coeur d'une tempête médiatique et boursière à la suite des révélations du Guardian, du New York Times et de Channel 4. L'entreprise britannique Cambridge Analytica aurait, par l'intermédiaire d'un sous-traitant, aspiré les données personnelles de 50 millions d'Américains sur Facebook, et permis à l'équipe de Donald Trump de cibler ces profils dans le cadre de la campagne électorale américaine. Mais Cambridge Analytica est l'arbre qui cache la forêt de l'économie des plateformes numériques, dont le modèle d'affaires est fondé sur la captation et l'utilisation de nos données.
Facebook est de nouveau sous le feu des projecteurs après les révélations sur la collecte illégale des données personnelles de cinquante millions de ses utilisateurs par Cambridge Analytica –une entreprise d’analyse de données– en 2014. Des informations qui ont été ensuite utilisées pour aider et stimuler la campagne présidentielle de Donald Trump.