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"Pire que les lasagnes à la viande de cheval, le porc aux antibiotiques. On en gave les animaux pour combattre des bactéries... qui résistent parfois."
"La France ne veut pas de protéines animales transformées – les déjà fameuses PAT – pour nourrir ses poissons d'élevage. C'est à qui le dira le plus fort, à commencer par le président de la République, François Hollande, qui a insisté, le 23 février, au Salon de l'agriculture, sur l'importance de pouvoir "continuer à nourrir les poissons de manière traditionnelle"."
"Que se passe-t-il vraiment dans l'univers de la viande industrielle ? Et que nous fait-on manger, de gré ou de force ? Avant d'essayer de répondre, il est bon d'avoir en tête deux études récentes.
La première, publiée en 2011, montre la présence dans le lait - de vache, de chèvre ou d'humain - d'anti-inflammatoires, de bêtabloquants, d'hormones et bien sûr d'antibiotiques. Le lait de vache contient le plus grand nombre de molécules.
La seconde, qui date de 2012, est encore plus saisissante. Une équipe de chercheurs a mis au point une technique de détection des résidus dans l'alimentation, en s'appuyant sur la chromatographie et la spectrométrie de masse."
"Le mouvement mondial Slow Food et 276 organisations non-gouvernementales actives en Europe, dont le WWF, Oxfam, Greenpeace, les Amis de la Terre, ont adressé une lettre ouverte aux membres du Parlement européen pour dénoncer l’attitude réactionnaire adoptée par AGRI, la commission de l’agriculture du PE, qui a émasculé les propositions pourtant timides de la Commission européenne pour réformer la Politique agricole commune à partir de 2014.
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« Au fond, la position de la commission AGRI est hostile à l’environnement, à notre santé, au bien-être animal et aux pays en développement », affirme la lettre qui estime que cette attitude est contraire aux opinions émises par d’autres commissions du PE."
"Honte ou mauvaise foi ? Le patron de la filière viande refuse d’avouer que les animaux que nous mangeons sont nourris aux OGM."
"Après le scandale de la viande de cheval, celui du poisson ? Sur le marché américain, la fraude apparaît massive. Une étude menée par Oceana, publiée le 21 février, révèle qu'un tiers des poissons consommés ne sont pas ce que les clients croyaient acheter. Pour évaluer l'importance des espèces communes vendues au prix d'une variété bien plus noble – une forme d'escroquerie très rémunératrice –, l'organisation non gouvernementale (ONG) américaine a fait procéder de 2010 à 2012 à l'analyse ADN de 1 215 échantillons collectés dans 674 magasins d'alimentation et restaurants de 21 Etats."
""Nous avons tous retenu qu'on nous vendait du cheval pour de la viande de boeuf. Que le boeuf est souvent de la viande de vache laitières de réforme, bourrées de soja OGM et d'antibiotiques. Mais on a moins bien retenu le circuit, assez complexe il est vrai, de cette fraude organisée : cheval roumain, passé par des traders hollandais puis chypriote, puis revendu à une holding française puis à un fabricant de surgelés sous-traitant de Findus, lui-même groupe suédois appartenant à un fonds anglais !".
Marie Laplante, présidente des Amis de la Terre (photo ci-contre) est en colère, et elle a de quoi. Elle nous invite à ouvrir les yeux sur une malbouffe industrielle qui met en danger notre santé, détruit l'environnement, et qui pourrait bien faire disparaître les vrais artisans d'une alimentation de qualité, si nous n'y prenons garde. Deux exemples à l'appui : le saumon bourré d'antibiotiques, et le fromage sans fromage. "
"Après le scandale de la viande de cheval, celui du poisson ? C'est la question qui se pose, après la publication, jeudi 21 février, d'une étude menée par l'ONG américaine Oceana révélant une fraude de grande ampleur portant sur les produits de la mer aux Etats-Unis, où un tiers des poissons consommés n'appartiennent pas à l'espèce que les clients avaient cru acheter."
"Picard surgelés « fait » ses plats, les « élabore », mais ne les fabrique pas. La nuance vous avait peut-être échappé."
"Le 14 février dernier, à Bordeaux, le laboratoire spécialisé Excell présentait les résultats d’une analyse portant sur 300 échantillons de vin. L’enjeu de cette étude était de détecter d’éventuels résidus de pesticides dans le vin. Verdict, rapporté par le magazine La Vigne :
« Seulement 10% [des vins analysés] ne contiennent aucun pesticide. Dans les 90% restants, Excell a trouvé la présence d’au moins une matière active, le plus souvent de la famille des fongicides. Et le laboratoire a pu détecter jusqu’à neuf pesticides simultanément dans un vin. »"
"Et s’il n’était pas dangereux ? Plusieurs spécialistes continuent de soutenir qu’il n’existe pas de liens entre cholestérol et mortalité."
"En 2009, dans son livre « Bidoche » (éditions Les liens qui libèrent), le journaliste Fabrice Nicolino s’était penché sur les ravages de l’industrialisation de la viande. Aujourd’hui qu’éclate le « Findusgate », ou le « horsegate », comme on préfère, son analyse radicale prend toute sa saveur.
Le mal semble plus profond que cette histoire de fraude ne veut bien le faire penser : c’est tout notre rapport à la viande qui est à repenser. Pas seulement parce que l’excès de consommation de « produits carnés », comme on dit, nuit à l’environnement et à la santé, mais parce qu’on a perdu le contrôle du système."
"Depuis quelques jours, l'Europe entière se scandalise, à juste titre, d'une vaste fraude, aux ramifications toujours plus larges, qui a permis à des industriels de faire avaler aux consommateurs quelque 750 tonnes de viande de cheval maquillée en "pur boeuf".
Et que vient de décider la Commission ? Tout simplement de préconiser à nouveau, dans l'Union, le recours aux farines animales pour nourrir une partie des animaux d'élevage. Elle souhaite autoriser ces farines dans le secteur de l'aquaculture dès le 1er juin, puis, "pas avant 2014", pour les porcs et les volailles.
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Réutiliser des protéines plutôt que les détruire, et soulager ainsi la pression sur des cultures végétales gourmandes en terre, en eau et en pesticides : l'idée est écologiquement et économiquement défendable. Mais elle suppose d'accorder beaucoup de crédit à une industrie agroalimentaire qui s'est plus illustrée dans la malbouffe que par son souci absolu de la qualité."
A force de jouer avec le vivant, nous nous brûlerons encore et toujours les doigts... D'autres scandales sanitaires sont à venir. A croire que l'homme est incapable d'apprendre pas de ses erreurs. La santé du consommateur est décidément bien peu de choses à côté d'un compte d'exploitation...
"Un an jour pour jour après la publication du décret autorisant la mention "Nourri sans OGM" sur les produits d'origine animale, entré en vigueur le 1er juillet, une enquête menée par l'association UFC-Que choisir démontre que ce nouvel étiquetage se fait très rare dans les grandes surfaces.
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Globalement, il reste difficile pour le consommateur de savoir où trouver ces produits dans 86 % des magasins, faute de signalétique suffisante, note l'étude. Cela est "d'autant plus regrettable" que l'UFC ne relève pas de différence de prix avec les produits conventionnels, selon un relevé effectué entre les 14 et 18 janvier sur le site Internet de 1 653 magasins "drive" de la grande distribution."
"Lorsque les observations ne sont pas très bonnes, il est parfois tentant de changer l'instrument de mesure. La Commission européenne a-t-elle cédé à cette tentation, s'agissant des mesures de pesticides dans l'alimentation ? C'est ce que dénoncent Générations futures et la branche européenne de Pesticide Action Network (PAN-Europe)."
"Nouvelle interrogation concernant les Limites Maximales de Résidus (LMR) de pesticides dans les aliments : Générations Futures révèle comment dans ses calculs la Commission européenne divise artificiellement par 2 les quantités de pesticides retrouvés dans les aliments pour faire chuter le nombre de dépassements de ces LMR…sur le papier. Générations Futures explique que la DG Sanco (Direction générale de la santé et des consommateurs) prend la valeur inférieure d'un intervalle d'incertitude de + ou - 50% !"
"Pourquoi la censure et le filtrage ne marchent pas ? L’exemple des réseaux liés aux troubles de l’alimentation
Filtrer le web pour y éliminer ce qui nous dérange semble a beaucoup une solution simple, magique et logique. Qu’importe si cela ne fait que déplacer le problème ! Car bien souvent, en réaction, les contenus filtrés évoluent, se renouvellent, se déplacent sans réellement disparaître : sur de nouvelles plateformes, dans d’autres espaces, sur d’autres outils qui les rendent toujours plus diffciles à repérer (protection par mots de passes, langage cryptés...). On ferme Mega Upload et 100 000 refleurissent. "
"La France a fait mardi 9 octobre un nouveau pas vers l'interdiction générale du bisphénol A dans les contenants alimentaires, avec le vote à l'unanimité, en première lecture par le Sénat, d'une proposition de loi en ce sens. Mais le Sénat a été plus loin que prévu par le gouvernement en adoptant une mesure d'interdiction, à partir du 1er juillet 2015, de tous les dispositifs médicaux contenant non seulement du bisphénol mais aussi tout autre perturbateur endocrinien et substance cancérogène, destinés aux bébés et femmes enceintes."
"Des usines essaiment en Chine, qui produisent des insectes destinés à la consommation humaine. Les experts de la FAO y voient un substitut à la viande ou au poisson."
"Imaginer que les achats alimentaires de demain puissent être dénués d'emballages, ou plutôt dotés d'un conditionnement qui se mange, voilà un concept intrigant qu'on se devait de filmer pour mieux l'illustrer. Le journaliste vidéo Olivier Clairouin et moi-même nous sommes rendus pour cela au Laboratoire, "lieu d'art et de design aux frontières de la science", situé non loin de la rue du Louvre, à Paris. Notre objectif ? En savoir plus sur le projet Wikicell, dont l'ambition est de réinventer l'emballage en le rendant comestible. Rien de moins, oui oui."
Sinon, il y a aussi l'achat à l'unité... Et pour les yaourt, et ben on les fait en famille...