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Le 11 aout 2018, une internaute saisit la CNIL pour absence de recueil de consentement lors du dépôt de cookies sur le site web lefigaro.fr. Le 30 septembre 2019 (plus d'un an après donc), la CNIL informe l'internaute qu'elle a demandé au délégué à la protection des données (DPO) du Figaro de "prendre les mesures et modifications qui s'imposent". Ce qui ne semble pas effrayer Le Figaro qui prétend : "nous gérons cette question conformément à la réglementation".
Plusieurs entreprises dont Google, SpaceX et la NASA interdisent le service de visioconférence à leurs employés pour manque de sécurité. En France, la Direction interministérielle du numérique déconseille son utilisation.
Le gouvernement réfléchit à la mise en place d’applications pour tracer les malades et alerter les personnes qu’ils auraient croisées.
Selon Privacy International, la CNIL a lancé une enquête sur Criteo, spécialiste du reciblage publicitaire basé à Paris.
L’ampleur des écoutes est sans précédent. C’est un micro qui capte tout, en permanence. J’ai décidé de témoigner à visage découvert pour dénoncer l’exploitation et la surveillance de masse".
Using the Internet these days feels like being haunted by the ghosts of browsing past. The shoes or headphones you shopped for yesterday are following you around relentlessly today. These creepy ads are powered by hidden trackers, lurking behind most websites. And unfortunately, your shopping habits are just the tip of the iceberg of what they know and can exploit.
Ces données, transcendées par l’intelligence artificielle, vont façonner la médecine de demain. Comment sont-elles protégées, partagées, monnayées ? Quelle place pour la France face aux géants du numérique ?
Malgré l’avènement du mouvement #supprimerfacebook tout le monde ne semble pas encore tout à fait prêt à couper les ponts avec les relations qu’ils ont établies sur la plateforme sociale. Facebook est après tout – avec sa filiale Instagram – un passage obligé, là où les clubs de VTT organisent leurs promenades, les gens publient leurs photos d’animaux de compagnie, les mouvements de danse fourmillent et les moments de la vie sont partagés. Depuis le scandale de Cambridge Analytica, Facebook est néanmoins considéré avec beaucoup plus de scepticisme, les gens se méfiant de plus en plus de sa manière de recueillir, utiliser et donner accès à nos données personnelles pour une publicité et une manipulation ciblées, sur et hors des plateformes Facebook.
Facebook a déposé plainte contre OneAudience, une entreprise d'adtech. Il l'accuse d'avoir aspiré les données des utilisateurs Facebook sans leur consentement, à des fins publicitaires.
Le tribunal administratif de Marseille a rejeté le recours à la vidéosurveillance à l'entrée de deux lycées de la région PACA. Une victoire pour les organisations opposées à tels dispositifs.
« Il est évidemment plus qu’urgent de réguler les GAFAM pour leur imposer l’interopérabilité. » écrit Laurent Chemla. Diable, il n’y va pas de main morte, le « précurseur dans le domaine d’Internet » selon sa page Wikipédia.
Nous reproduisons ici avec son accord l’article qu’il vient de publier sur son blog parce qu’il nous paraît tout à fait intéressant et qu’il est susceptible de provoquer le débat : d’aucuns trouveront sa proposition nécessaire pour franchir une étape dans la lutte contre des Léviathans numériques et le consentement à la captivité. D’autres estimeront peut-être que sa conception a de bien faibles chances de se concrétiser : est-il encore temps de réguler les Gafam ?
Nous souhaitons que s’ouvre ici (ou sur son blog bien sûr) la discussion. Comme toujours sur le Framablog, les commentaires sont ouverts mais modérés.
Dans une interview à « Forbes », Brian Acton donne des explications sur les motifs de son départ précoce de Facebook, qui avait racheté sa messagerie pour 19 milliards de dollars en 2014.
Une étude estime que les enceintes intelligentes s'activent, alors même que vous ne les avez pas appelées, entre 1,5 et 19 fois par jour. Le temps moyen d'activation est de 43 secondes, ce qui signifie que 43 secondes de vos conversations peuvent être enregistrées et transmises au siège du fabricant.
Google, Bing et d'autres moteurs de recherche indexent des liens d'invitation publique de la messagerie chiffrée WhatsApp, qui permettent à n'importe qui de rejoindre de nombreuses conversations et d'avoir ainsi accès à des milliers de numéros de téléphone. Numerama a pu retrouver l'identité de plusieurs personnalités publiques.
Un journaliste allemand a tweeté vendredi sa découverte : en récupérant une adresse de type « chat.whatsapp.com », il est possible de trouver des groupes privés de conversation et de s’y faire inviter.
« Interopérabilité » : ce mot m’ennuie. Il est moche, et beaucoup trop long.
Pourtant il est la source même d’Internet. Quasiment sa définition, au moins sémantique puisqu’il s’agit de faire dialoguer entre eux des systèmes d’information d’origines variées mais partageant au sein d’un unique réseau de réseaux la même « lingua franca » : TCP/IP et sa cohorte de services (ftp, http, smtp et tant d’autres) définis par des standards communs. Des machines « intéropérables », donc.
Selon des sources de Reuters, un projet de loi pourrait imposer aux sociétés du net un choix qui n’en serait pas un : se conformer à un nouveau référentiel de « bonnes pratiques » ou perdre les avantages liés à la Section 230 de la loi sur les communications.
It's not a bug, it's a feature, explains the Chocolate Factory
Des dizaines de millions de patients font transiter par la plateforme des informations hautement sensibles : l'historique de leur rendez-vous avec des praticiens, parfois le motif de leur consultation et même des ordonnances après des téléconsultations.