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Depuis le scandale Cambridge Analytica et l'utilisation des données de millions de comptes Facebook, le réseau social est soumis à une pression croissante. Mark Zuckerberg s'est peut-être excusé, mais ce n'est pas suffisant. L'action de Facebook a chuté et une campagne #deletefacebook a été lancée, soutenue par le co-fondateur de WhatsApp. Plus récemment, de nombreux autres scandales ont éclaté à propos de sa sécurité et de son manque total de respect de la vie privée des utilisateurs.
Lancée à la fin du mois de janvier, l’application Tadata propose de rémunérer les jeunes en échange de leurs données personnelles. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a été alertée.
Selon des révélations du Washington Post et de la télévision allemande ZDF, la société suisse Crypto AG a vendu pendant des dizaines d’années des appareils de cryptage truqués à plus de 120 pays. Ces derniers ne savaient pas qu’elle appartenait aux services de renseignement des États-Unis et d’Allemagne de l’Ouest.
Une enquête du Washington Post révèle ce mardi 11 février que la société suisse Crypto AG, spécialisée dans la fabrication de dispositifs de chiffrement, était en réalité détenue par la CIA et les renseignements ouest-allemands, permettant à ces deux services de déchiffrer les messages codés de dizaines de pays entre les années 60 et 2010.
La CNIL a mis en demeure les deux groupes « en raison du non-respect de certaines des exigences relatives au recueil du consentement ».
La Commission nationale de l'informatique et des libertés met en demeure les deux groupes d'énergie de respecter les exigences en matière de consentement et de durée de conservation des données de consommation des clients, issues des compteurs communicants Linky.
Suite à l’entrée en vigueur du CCPA en Californie (l’équivalent local du RGPD), Samsung vient de mettre à jour sa politique de confidentialité. On découvre avec stupeur que le géant coréen collecte et vend les données des smartphones Galaxy depuis des années.
De plus en plus d’universités américaines cherchent à surveiller les moindres faits et gestes de leurs étudiants, en leur demandant parfois accès à leurs données de géolocalisation.
Brittany Kaiser publie sur Twitter les documents qu’il lui reste de son passage chez Cambridge Analytica, et le récit de ces années vient de sortir en français. La lanceuse d’alerte défend aujourd’hui le contrôle des individus sur leurs données, mais ne remet pas en cause leur collecte.
C’est peut-être, enfin, le fin mot de l’histoire qui oppose Facebook et les 7 millions d’habitants de l’Illinois.
Appel aux candidat·es aux municipales à s’opposer à la reconnaissance faciale – La Quadrature du Net
En cette Journée de protection des données, l’Observatoire des libertés numériques1 envoie formellement la lettre ouverte demandant l’interdiction de la reconnaissance faciale sécuritaire au gouvernement ainsi qu’aux parlementaires. Cette lettre est désormais signée par 124 organisations.
La plainte provient de deux ONG pour qui ce projet censé « prévenir certains événements avant qu’ils se produisent » porte surtout atteinte aux libertés.
Munic, qui commercialise des boîtiers intelligents et une plate-forme cloud permettant de collecter et traiter de nombreuses données issues des véhicules, réalise son introduction en Bourse. Munic prévoit courant 2020 de plus uniquement commercialiser ces smart dongles mais aussi les données que la société collectera elle-même.
Deux domaines font saliver les géants de la tech américains plus que tout : la finance et la santé. Deux gigantesques réservoirs de croissance, jusqu'à présent préservés de leurs appétits par les réglementations sectorielles. L'assaut est lancé.
Google a annoncé le 14 janvier son souhait de se débarrasser des cookies tiers d'ici deux ans pour son navigateur web, Chrome. Une décision qui ne devrait pas remettre en cause fondamentalement la publicité ciblée.
Les représentants du secteur ont accueilli fraîchement les nouvelles recommandations du régulateur français en matière de recueil du consentement des internautes avant tout pistage en ligne. Ils redoutent que ces contraintes n'entraînent la disparition de champions français du numérique.
Les fautes sont graves et massives. Elles nécessitent probablement au moins de supprimer toutes les données dont on ne peut pas prouver qu’elles ont été obtenues sans vice de consentement. Il est aussi possible que considérant l’ampleur des données concernées, un signalement officiel de l’anomalie à la CNIL soit nécessaire de la part du responsable de traitement.
Repentie, l’ancienne salariée de la société au cœur du scandale a livré via Twitter quelques documents issus de ses archives, et en annonce de nombreux autres. « Il y a maintenant des centaines de Cambridge Analytica dans le monde entier », prévient-elle.
Au cœur de l'été, on apprenait que Microsoft, comme toutes les grandes entreprises du web, employait des oreilles humaines pour écouter certaines conversations Skype. Aujourd'hui, on découvre comment ces enregistrements étaient (mal) conservés…
En étudiant 10 000 sites, des chercheurs américains ont pu constater les techniques mises en place sur les sites pour obtenir l’accord d’installer leurs cookies. Près de 90 % ne respectent ainsi pas le RGPD.