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Destinée à lutter contre l’épidémie, l’application Aarogya Setu (téléchargée par un Indien sur dix) est attaquée en raison de sa collecte de données et de sa gestion opaque. Le gouvernement a fait des concessions, mais des inquiétudes persistent.
D'après une étude de Signs, les GAFAM collectent des tonnes de données sur chaque utilisateur, leur permettant de s'enrichir toujours plus.
Une ONG a découvert que des données étaient envoyées à Facebook, même lorsque leur utilisateur ne disposait pas de compte sur le réseau social.
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Mark Zuckerberg est-il dangereux ? On y parle de Cambridge Analytica, des dangers que Facebook fait peser sur la démocratie, et on se demande si Mark Zuckerberg n’a pas perdu le contrôle de sa plateforme.
Professeur de philosophie politique à l’université de Columbia, spécialiste de renom du philosophe Michel Foucault et auteur de "La Société d’exposition" (Le Seuil, 2020), Bernard E. Harcourt défend la pertinence des grilles d’analyse foucauldiennes pour décrypter la crise sanitaire.
La société invoque la crise économique liée au coronavirus pour abandonner ses plans controversés de quartier futuriste dans la métropole canadienne.
En Inde, une application smartphone contre le Covid-19 enregistre désormais les déplacements et rencontres de 102 millions d'Indiens.
Le PATRIOT Act est une loi antiterroriste qui a été votée par le Congrès des États-Unis en 2001. Elle vise à unir et renforcer l'Amérique en fournissant les outils appropriés pour déceler et contrer le terrorisme. Le but est d'effacer la distinction juridique entre les enquêtes effectuées par les services de renseignement extérieur et les agences fédérales responsables des enquêtes criminelles (FBI). Pour le vote du Sénat pour renouveler le Patriot Act de 2001, Mitch McConnell, le chef de la majorité au Sénat, propose un amendement qui étendrait les pouvoirs de surveillance du FBI. L'amendement permet au FBI de collecter sans mandat les données d'historiques de navigation des Américains.
Editorial. L’incapacité des Européens à s’entendre sur un système commun d’identification des personnes côtoyées par les malades et l’entrée en scène des Gafam risquent d’aboutir à des résultats désastreux.
Au nom de l’état d’urgence, le gouvernement a accéléré la mise en place du Health Data Hub, une plateforme devant centraliser la quasi-totalité de nos données de santé. Dans un avis, la Cnil relève, notamment, que le contrat « mentionne l’existence de transferts de données en dehors de l’Union européenne ». La directrice du projet dément.
Zoom n'est pas la seule application de visioconférence à se montrer cavalière avec les données personnelles de ses utilisateurs. Un rapport de l'organisation américaine Consumer Reports révèle que Skype, Webex, Hangout, ou encore Teams ont toutes des politiques de confidentialité très permissives, qui autorisent notamment l'utilisation de ces vidéos pour entraîner des systèmes de reconnaissance faciale.
Vous vous rappelez, en 2015, quand les défenseurs des libertés (ces relous) avertissaient des dangers pour les libertés publiques de la légalisation des IMSI Catcher, des dispositifs de surveillance utilisés jusqu'alors de façon non officielle par le renseignement ?
À l’heure où toutes les puissances de la planète se mettent à réfléchir à des solutions de traçage de contact (contact tracing), les GAFAM sautent sur l’occasion et Apple et Google proposent leur propre protocole.
On peut donc se poser quelques minutes et regarder, analyser, chercher, et trouver les avantages et les inconvénients de ce protocole par rapport à ses deux grands concurrents, NTC et DP-3T, qui sont similaires.
Commençons par résumer le fonctionnement de ce protocole. Je me base sur les documents publiés sur le site de la grande pomme. Comme ses concurrents, il utilise le Bluetooth ainsi qu’un serveur dont le rôle est de recevoir les signalements de personnes infecté·es, et de communiquer aux utilisateurices de l’application les listes des personnes infectées par SARS-Cov2 qu’elles auraient pu croiser.
Facebook a lancé une série de nouveaux produits centrés autour de la vidéo. Avec un objectif : reléguer Zoom aux oubliettes.
L’amende de 5 milliards de dollars imposée l’été 2019 par l’agence américaine de protection des consommateurs, la FTC, à Facebook pour ne pas avoir su protéger les données personnelles de ses utilisateurs, a été validée jeudi 23 avril par un juge. C’est une décision « historique », a estimé vendredi le président de cette agence, Joe Simons, en soulignant que la FTC n’avait jamais infligé une amende aussi importante.
Depuis des semaines, je regarde geeks et codeurs s’empoigner sur l’affaire — à la recherche d’un peu de bluetooth dans le grand Bazar. Leur littérature est foisonnante, contradictoire, vertigineuse, comme si, sans coup férir, toute notre vie d’Après passait en ce moment même dans une centrifugeuse, RobotMix de nos déplacements de demain, hâchoir-hacking de nos futurs incertains, entre peste et choléra, Covid et Corona, entre « crédit social » à la chinoise et « capitalisme de surveillance » à la GAFA.
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Dans Le Monde, une tribune revient sur l’application StopCOVID. Casilli (sociologue), Dehaye (mathématicien) et Soufron (avocat) écrivent : « Les pouvoirs publics, les entreprises et les chercheurs qui dans le courant des dernières semaines sont allés de l’avant avec cette proposition désastreuse, ressemblent à des apprentis sorciers qui manient des outils dont la puissance destructrice leur échappe. »
Nous reproduisons, avec l’accord de leurs auteurs, la tribune parue aujourd’hui dans le quotidien Le Monde concernant l’application StopCovid, écrite par Antonio Casilli, Paul-Olivier Dehaye, Jean-Baptiste Soufron, et signée par UGICT-CGT et La Quadrature du Net. Le débat au parlement se déroulera le 28 avril et nous vous invitons à contacter votre député⋅e pour lui faire part de votre opposition au projet et de lui demander de voter contre.
Un nouveau rapport affirme que plusieurs milliers d’applications présentes sur le Play Store collectent la liste de tous les logiciels présents sur le mobile. Toutes les catégories d’applications sont concernées. Et aucune permission n’est nécessaire pour cela, car elles profitent d’une fonctionnalité d’Android offerte aux développeurs.