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"TAFTA : que cache ce mystérieux acronyme ? Alors que les négociations pour la mise en place de ce marché commun avec les Etats-Unis sont déjà bien avancées, de plus en plus de citoyens s'y opposent. En voici quelques raisons"
"Barrage de Sivens, aéroport de Notre-Dame-des-Landes, projet de ligne à grande vitesse entre Lyon et Turin... Autant de projets critiqués pour leur inutilité sociale, leurs conséquences néfastes sur l’environnement et leur caractère « imposé », sans véritable concertation démocratique. Mais qu’en est-il des propositions alternatives ? Des idées d’infrastructures en matière d’énergie ou de gestion de l’eau portées par les citoyens eux-mêmes, loin des lobbies industriels, des intérêts privées et des risques de corruptions des élus ? ECA Watch, un réseau d’organisations non gouvernementales, publie une carte mondiale de ses propositions d’infrastructures, alternatives et répondant à l’intérêt général. L’enjeu, « encourager les institutions financières publiques à investir dans de meilleurs projets »."
"Il n’y a pas que la montée des eaux. Que l’on épouse les thèses du Giec ou qu’on les critique, l’acidification des eaux des océans n’est plus contestée. Le phénomène menace la chaîne alimentaire. Ce qui, au-delà des polémiques, devrait pousser à la réduction des émissions de CO2. Ce qui serait favorable à la lutte contre le réchauffement climatique."
"Jeudi 6 novembre se tient à Paris une rencontre entre les experts français impliqués dans le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et ceux récemment sélectionnés pour contribuer à la Plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES, le « GIEC de la biodiversité »). Le caractère un peu obscur d’une telle information ne doit pas occulter des enjeux importants."
"Alors que le Canada continue à miser sur l’exploitation de ses immenses réserves de pétroles et de sables bitumineux, un rapport montre que l’opposition du public a coûté 14 milliards € aux industriels. Un signe de plus de la résistance croissante à la plus polluante des énergies fossiles."
"En 2011, l’Australie et d’autres pays proposaient de faire de la zone est de l’Antarctique une réserve naturelle. Le projet n’avait pas abouti faute d’accord entre tous les pays. Chaque année, la même bataille diplomatique a lieu et cette année encore la Russie a d’ores et déjà annoncé y mettre son véto."
"Des mesures urgentes s'imposent faute de quoi de nombreuses espèces d'oiseaux pourraient s'éteindre."
"C'est une hécatombe : avec 421 millions d'oiseaux de moins en trente ans, la gestion actuelle de l'environnement en Europe apparaît incapable d'enrayer la disparition de nombreuses espèces récemment encore considérées comme communes, révèle une étude publiée, lundi 3 novembre, par le journal scientifique Ecology Letters, qui critique les méthodes modernes d'agriculture et la disparition de l'habitat."
"Le gouvernement a dénoncé le contrat de partenariat public-privé signé en octobre 2011 pour percevoir l’écotaxe. Le ton monte entre la société Écomouv' et l’État pour évaluer le montant des indemnités. Les signataires de PPP redoutent que ce dossier ne crée un précédent."
"On évoque souvent la construction très polémique de grands barrages dans les pays en voie de développement qui se font à l'insu des riverains et de l'environnement. Les oppositions y sont alors violemment réprimées et l'on peut se rassurer en pensant qu'il n'en serait pas de même en Europe... Et pourtant, en France, le projet de barrage de Sivens qui menace une zone humide unique dans le département du Tarn fait l'objet d'un passage en force de l'Etat, dans tous les sens du terme."
"La transition énergétique n’est pas une simple opération économico-écologique visant à basculer d’un mode de production d’électricité basé sur le nucléaire ou le charbon vers des énergies « propres » ou « vertes », respectueuses de l’environnement et sans danger. La centrale E.ON de Gardanne, bientôt en production, en est l’illustration parfaite. Premier aperçu d’une affaire qui risque de tourner très mal, enrichir des actionnaires et des propriétaires tout en ruinant écologiquement les (fragiles) vallées cévenoles dont beaucoup sont pourtant… « protégées »."
Prix Pinocchio : "Lyon-Turin : une ligne ferroviaire à 30 milliards d’euros pour gagner une heure ?"
"L’entreprise Lyon Turin Ferroviaire est nominée aux Prix Pinocchio 2014 dans la catégorie "Mains sales, poches pleines", pour son grand projet inutile dans les Alpes. Basta ! et l’Observatoire des Multinationales, partenaires média des Prix Pinocchio, publient aujourd’hui un article sur ce cas."
"« Pourquoi améliorer les lignes [ferroviaires] existantes quand on peut tout simplement creuser un nouveau mégatunnel dans les Alpes, et dépenser des milliards d’euros pour gagner quelques minutes ? » L’association des Amis de la Terre ne mâche pas ses mots à l’égard du projet de ligne à grande vitesse entre Lyon et Turin (voir nos précédents articles). Elle a décidé de nominer aux Prix Pinocchio la société Lyon-Turin ferroviaire (LTF) – filiale commune de Réseau Ferré de France (RFF) qui gère le réseau ferré national et de son homologue italien Rete Ferroviaria Italian – dans la catégorie « Mains sales, poches pleines ». Un prix décerné à l’entreprise ayant mené la politique la plus opaque au niveau financier, en termes de lobbying ou dans sa chaine d’approvisionnement."
"D’allure futuriste, le projet d’Altarea et de son cabinet d’architecture Groupe 6 adoucit son ampleur par des courbes évoquant l’eau et par du paysagisme.
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Plusieurs organisations de défense de l’environnement, dont l’Association des citoyens laurentins, soutenues par Europe Ecologie Les Verts (EELV), demeurent néanmoins opposées au projet.
Elles ont saisi le gouvernement français et l’Europe il y a déjà un an. Elles estiment que le projet ne suffit pas à faire face aux risques d’inondation et aux problèmes de circulation et de pollution, ainsi qu’aux nuisances pour la zone Natura 2000 (notamment durant les travaux).
Et elles s’inquiètent de l’expansion des grandes surfaces près de Nice. « Un emploi créé en grande surface, ce sont trois à cinq emplois détruits dans le commerce de détail », estime Mari-Luz Nicaise (EELV)."
"Débattu pendant cinq jours à l’Assemblée Nationale, le projet de loi sur la transition énergétique a été adopté par les députés le mardi 14 octobre 2014 en première lecture. Du « chèque énergie » à la fin des sacs plastiques, il s’agit notamment de mesures qui vont avoir un impact immédiat sur le quotidien. Résumé des principaux points."
"L’Assemblée nationale a adopté en première lecture, mardi 14 octobre, le projet de loi « sur la transition énergétique pour une croissance verte », à 314 voix contre 219, au terme du « premier véritable débat démocratique sur l’avenir énergétique de la France », ainsi que l’a salué la députée écologiste Cécile Duflot (Paris)."
" Célia Blauel, Présidente d'Eau de Paris, demande le retrait du projet de recherche d'hydrocarbures sur les aires d'alimentation de captage d'eau potable gérées par la régie municipale de la ville de Paris. Dans son communiqué l'opérateur public en charge de la production et de la distribution de l'eau dans Paris fait référence aux "gaz de schiste". "
"Les députés doivent adopter mardi le projet de loi sur la transition énergétique. Le texte n’engage pas de révolution économique, industrielle, ni écologique. Pour autant, il n’est pas sans intérêt. Revue de ses points forts et de ses faiblesses."
"Ukraine, Patagonie, Afrique du Sud, Tunisie… Le pétrolier Shell investit tous azimuts pour trouver du gaz de schiste et des hydrocarbures non conventionnels. Cette quête effrénée d’un nouvel eldorado pétrolier risque d’avoir de lourdes conséquences environnementales, en particulier sur les ressources en eau, menacées de surexploitation et de pollutions. La multinationale anglo-néerlandaise est d’ailleurs nominée comme « l’entreprise la plus agressive en terme de destruction des ressources naturelles » lors des prix Pinocchio 2014 qui « récompensent » les entreprises « en totale contradiction avec le concept de développement durable »."
"L'économiste Christian de Perthuis a présenté sa démission, lundi 13 octobre, du Comité pour la fiscalité écologique (CFE), qu'il présidait. Nommé en décembre 2012 par Delphine Batho et Pierre Moscovici, alors respectivement ministres de l'écologie et de l'économie, c'est à Ségolène Royal et Michel Sapin qu'il a écrit, lundi 13 octobre, expliquant que « les travaux conduits par le Comité ne répondent plus aux priorités du gouvernement ».
C'est un nouveau signal, après la « suspension sine die » de l'écotaxe poids lourds par la ministre de l'écologie, le 9 octobre, ou la charge de Delphine Batho contre les renoncements du gouvernement, en particulier dans les domaines de l'environnement et de l'énergie, dans son livre Insoumise.
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Nous avons une ministre de l'écologie qui ne croit pas à la tarification environnementale et qui, d'emblée, à indiqué que la fiscalité était punitive. Or on ne réussira jamais la transition écologique sans une politique de tarification adaptée. Comment faire si on ne pénalise pas financièrement les nuisances environnementales ? Comment financer la rénovation de 500 000 logements ? Qui va payer le basculement énergétique ? Mme Royal dit ne pas vouloir d'écologie punitive, mais comment agir sur les comportements sans un signal prix ? Au CFE, nous avons travaillé avec toutes les parties prenantes (associations, entreprises, syndicats, consommateurs, élus, représentants des administrations) pour proposer une fiscalité environnementale, progressive et, surtout, substitutive, c'est-à-dire qu'elle remplace d'autres impôts et ne s'ajoute pas."