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"« Pourquoi améliorer les lignes [ferroviaires] existantes quand on peut tout simplement creuser un nouveau mégatunnel dans les Alpes, et dépenser des milliards d’euros pour gagner quelques minutes ? » L’association des Amis de la Terre ne mâche pas ses mots à l’égard du projet de ligne à grande vitesse entre Lyon et Turin (voir nos précédents articles). Elle a décidé de nominer aux Prix Pinocchio la société Lyon-Turin ferroviaire (LTF) – filiale commune de Réseau Ferré de France (RFF) qui gère le réseau ferré national et de son homologue italien Rete Ferroviaria Italian – dans la catégorie « Mains sales, poches pleines ». Un prix décerné à l’entreprise ayant mené la politique la plus opaque au niveau financier, en termes de lobbying ou dans sa chaine d’approvisionnement."
"D’allure futuriste, le projet d’Altarea et de son cabinet d’architecture Groupe 6 adoucit son ampleur par des courbes évoquant l’eau et par du paysagisme.
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Plusieurs organisations de défense de l’environnement, dont l’Association des citoyens laurentins, soutenues par Europe Ecologie Les Verts (EELV), demeurent néanmoins opposées au projet.
Elles ont saisi le gouvernement français et l’Europe il y a déjà un an. Elles estiment que le projet ne suffit pas à faire face aux risques d’inondation et aux problèmes de circulation et de pollution, ainsi qu’aux nuisances pour la zone Natura 2000 (notamment durant les travaux).
Et elles s’inquiètent de l’expansion des grandes surfaces près de Nice. « Un emploi créé en grande surface, ce sont trois à cinq emplois détruits dans le commerce de détail », estime Mari-Luz Nicaise (EELV)."
"Débattu pendant cinq jours à l’Assemblée Nationale, le projet de loi sur la transition énergétique a été adopté par les députés le mardi 14 octobre 2014 en première lecture. Du « chèque énergie » à la fin des sacs plastiques, il s’agit notamment de mesures qui vont avoir un impact immédiat sur le quotidien. Résumé des principaux points."
"L’Assemblée nationale a adopté en première lecture, mardi 14 octobre, le projet de loi « sur la transition énergétique pour une croissance verte », à 314 voix contre 219, au terme du « premier véritable débat démocratique sur l’avenir énergétique de la France », ainsi que l’a salué la députée écologiste Cécile Duflot (Paris)."
" Célia Blauel, Présidente d'Eau de Paris, demande le retrait du projet de recherche d'hydrocarbures sur les aires d'alimentation de captage d'eau potable gérées par la régie municipale de la ville de Paris. Dans son communiqué l'opérateur public en charge de la production et de la distribution de l'eau dans Paris fait référence aux "gaz de schiste". "
"Les députés doivent adopter mardi le projet de loi sur la transition énergétique. Le texte n’engage pas de révolution économique, industrielle, ni écologique. Pour autant, il n’est pas sans intérêt. Revue de ses points forts et de ses faiblesses."
"Ukraine, Patagonie, Afrique du Sud, Tunisie… Le pétrolier Shell investit tous azimuts pour trouver du gaz de schiste et des hydrocarbures non conventionnels. Cette quête effrénée d’un nouvel eldorado pétrolier risque d’avoir de lourdes conséquences environnementales, en particulier sur les ressources en eau, menacées de surexploitation et de pollutions. La multinationale anglo-néerlandaise est d’ailleurs nominée comme « l’entreprise la plus agressive en terme de destruction des ressources naturelles » lors des prix Pinocchio 2014 qui « récompensent » les entreprises « en totale contradiction avec le concept de développement durable »."
"L'économiste Christian de Perthuis a présenté sa démission, lundi 13 octobre, du Comité pour la fiscalité écologique (CFE), qu'il présidait. Nommé en décembre 2012 par Delphine Batho et Pierre Moscovici, alors respectivement ministres de l'écologie et de l'économie, c'est à Ségolène Royal et Michel Sapin qu'il a écrit, lundi 13 octobre, expliquant que « les travaux conduits par le Comité ne répondent plus aux priorités du gouvernement ».
C'est un nouveau signal, après la « suspension sine die » de l'écotaxe poids lourds par la ministre de l'écologie, le 9 octobre, ou la charge de Delphine Batho contre les renoncements du gouvernement, en particulier dans les domaines de l'environnement et de l'énergie, dans son livre Insoumise.
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Nous avons une ministre de l'écologie qui ne croit pas à la tarification environnementale et qui, d'emblée, à indiqué que la fiscalité était punitive. Or on ne réussira jamais la transition écologique sans une politique de tarification adaptée. Comment faire si on ne pénalise pas financièrement les nuisances environnementales ? Comment financer la rénovation de 500 000 logements ? Qui va payer le basculement énergétique ? Mme Royal dit ne pas vouloir d'écologie punitive, mais comment agir sur les comportements sans un signal prix ? Au CFE, nous avons travaillé avec toutes les parties prenantes (associations, entreprises, syndicats, consommateurs, élus, représentants des administrations) pour proposer une fiscalité environnementale, progressive et, surtout, substitutive, c'est-à-dire qu'elle remplace d'autres impôts et ne s'ajoute pas."
"On aurait pu remettre en question la taxe poids lourds sans que l’Etat semble céder au chantage d’un lobby. La gestion de l’écotaxe, mal engagée, se conclut par une déroute dont d’autres groupes de pression ne manqueront pas de se souvenir.
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Il aura fallu sept ans (après le Grenelle de l’Environnement où le principe de cette taxe fut adopté), pour que le monde politique retourne sa veste, à gauche sous la pression d’un chantage, à droite pour mieux déstabiliser la gauche, quitte à se renier."
"Les députés ont voté vendredi 10 octobre l'interdiction : les sacs plastiques fins de type "primeur" vont être interdits à partir de janvier 2016."
"Face à la production massive de sacs plastiques à usage unique et à la pollution qu'ils occasionnent, la Commission européenne a adopté, le 4 novembre 2013, une proposition qui impose aux États membres de réduire l'utilisation des sacs plastique légers. Une décision attendue depuis près de 10 ans..."
"Ségolène Royal a donné le coup de grâce à ce dispositif controversé et désamorcé du même coup une mobilisation potentiellement dure des transporteurs routiers."
L'écotaxe, un taxe pollueur/payeur qui rappelons-le, à été voté 2 fois à l'unanimité par l'Assemblée Nationale
"Ségolène Royal va avoir l’occasion de passer des paroles aux actes. « Il n’est pas question à un moment où on a des ressources publiques rares d’investir dans des filières aléatoires et spéculatives », déclarait fin septembre la ministre de l’Écologie à propos des gaz de schiste. Elle précisait même que, tant qu’elle serait ministre, il n’y aurait aucune autorisation d’exploitation ni d’exploration."
"Le lobbying de l’industrie pétrolière a remporté une bataille le 6 octobre. L’Union européenne semble renoncer à considérer le pétrole issu des sables bitumineux comme « hautement polluant ». Ces sables bitumineux sont un mélange de bitume, c’est-à-dire de pétrole brut à l’état solide, de sables de silice, de minéraux argileux et d’eau. Son extraction, en particulier au Canada, a des conséquences désastreuse sur les écosystèmes, les forêts, les ressources en eau, sans oublier les émissions de gaz à effet de serre."
"Remplacer l'électricité d'origine fossile par une électricité « verte » est bon non seulement pour le climat, mais aussi pour l'environnement. C'est ce que conclut une étude internationale (Norvège, Etats-Unis, Pays-Bas, Chili, Chine) publiée, lundi 6 octobre, dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) des Etats-Unis. Un résultat qui trouve une résonance particulière au moment où, en France, les députés examinent le projet de loi sur la transition énergétique pour une croissance verte."
"Pour lutter contre le dérèglement climatique, faut-il favoriser le chauffage électrique dans les logements neufs ? Intense bataille autour d’un article du projet de loi sur la transition énergétique, en cours de discussion à l’Assemblée.
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Le problème, c’est que cette mesure risque de favoriser l’installation de radiateurs électriques, a priori moins émetteurs de CO2 que les chaufferies au fioul et les chaudières à gaz, compte tenu de la part du nucléaire dans la production de notre courant (75 %). Or ce mode de chauffage est énergivore, au point de causer d’importants pics de consommation en fin de journée lorsque les ménages rentrent chez eux : on parle alors de « pointe ». Pour répondre à cette brusque hausse de la demande, il faut d’un coup fortement augmenter la production d’électricité et donc actionner les centrales thermiques (charbon, fioul, gaz), les seules capables de démarrer rapidement – contrairement aux réacteurs atomiques qui tournent « en base ». Si bien qu’en réalité, le chauffage électrique contribue lui aussi à dérégler le climat."
"Les hommes de science se sont depuis l'Antiquité intéressés aux relations entre le climat et la ville, que ce soit tout d'abord dans la prise en compte des conditions climatiques d'un site pour l'implantation et la conception architecturale des cités ou, plus tard, dans l'influence de la ville sur ses habitants et son environnement, notamment en matière de pollution de l'air. Cependant, la mise en évidence d'un climat spécifiquement urbain n'intervient qu'au début du XIXe siècle, lorsque le pharmacien britannique Luke Howard publie entre 1818 et 1820 Le climat de Londres, ouvrage qui étudie, à partir d'une série de relevés météorologiques d'une période de neuf ans, la température, les précipitations et le brouillard, le fameux smog, de la capitale anglaise. Il note ainsi une différence des températures nocturnes de l'ordre de 3,70 °C entre le centre de Londres et sa campagne, ce que l'on nomme aujourd'hui "îlot de chaleur urbain" (ICU)."
"Cest un palmarès dont certains pays se passeraient bien volontiers car il ne leur fait une bonne publicité : il s’agit du classement des 20 pays dont l’empreinte écologique est la plus lourde. Cet cet indicateur qui exprime la demande de ressources naturelles de la part de l’humanité ne cesse de s’aloudrir. Faut-il faire pression sur les pays les plus mal classés ?
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Actuellement l’humanité coupe les arbres 3 fois plus vite qu’ils ne repoussent, pêche les poissons plus vite qu’ils ne se reproduisent, pompe les aquifères plus vite qu’ils ne se reconstituent, émettent plus de CO2 et gaz à effet de serre que les puits de carbone n’en capturent, etc."
"Reuters nous l’apprend cette information essentielle : « ‘l’ancienne ministre de l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a marqué lundi son désaccord avec Nicolas Sarkozy sur le débat épineux du gaz de schiste, que l’ancien président a relancé lors de son premier meeting de campagne pour la présidence de l’UMP« . Qu’on se le dise, NKM est une écolo pur jus. Les trucs qui polluent, ce n’est pas pour elle. Oui. Mais non. Nous vous invitons à regarder cet extrait d’un documentaire « Déchets, scandales et gros profits » de Stéphane Girard et Jacques Duplessy diffusé dans l’émission Pièces à Conviction sur France 3 il y a quelques jours :"
"Où sont les milliards de porcs, poulets, veaux, vaches, zébus, que les hommes font grandir dans des élevages ? Un projet international a réussi a cartographier tout le bétail mondial avec une résolution d’1 km2. Grâce à ce projet, on sait quels est la densité de porcs, de bovins, … en tout point du globe !"