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Les députés ont commencé ce jeudi 8 juin au matin à examiner la proposition de loi du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (Liot) dans une ambiance tendue.
Les macronistes et leurs alliés ont manœuvré toute la journée de mercredi, en commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, afin d’empêcher que le texte du groupe centriste visant à abroger la réforme des retraites n’arrive au vote dans l’hémicycle. L’opposition dénonce, une fois encore, un « déni de démocratie ».
Des journalistes forcé·es de quitter la salle… d'une commission ouverte à la presse
Il fait de moins en moins bon être militant écologiste en France. Insultes, violences policières, procès, surveillance, assignation à résidence, arrestations disproportionnées se multiplient. Et c’est un paradoxe : plus les activistes dépensent de l’énergie pour demander à l’Etat une action à la hauteur de l’urgence, plus celui-ci s’attaque à eux en retour plutôt que d’écouter leurs alertes. Avec la procédure de dissolution des soulèvements de la terre ou encore la création d’une cellule anti ZAD par Gérald Darmanin, un cap a été franchi. Les moyens déployés par les gouvernements successifs pour réprimer les défenseurs du vivant s’accumulent. Cet arsenal juridique, policier, administratif donne le sentiment d’une guerre silencieuse, visant à faire taire toute possibilité de contestation… Alors comment les militants écologistes sont-ils devenus des criminels aux yeux de l’Etat ? Que raconte cette escalade répressive et inquiétante ? Un long format Blast par Paloma Moritz
Pour échapper au vote sur la proposition de loi du 8 juin, le pouvoir a imaginé une manœuvre inédite, qui serait portée dans l’hémicycle par la présidente de l’Assemblée nationale. Longtemps réticente à une telle idée, Yaël Braun-Pivet s’y serait résolue mardi matin, lors d’un petit déjeuner à Matignon.
La France est bel et bien en train de rejoindre le camp des démocraties «illibérales» juge Jean-François Bayart, professeur à l’IHEID, pour qui Emmanuel Macron vit dans une réalité parallèle et joue avec le feu
La stratégie des opposants à la réforme des retraites fonctionne : la multiplication des manifestations partout sur le territoire entrave les déplacements ministériels. Les préfets tentent par tous les moyens de les interdire à coup d’arrêtés au contenu parfois ubuesque et publiés à la dernière minute. Un procédé illégal.
Le vendredi 14 avril, le Conseil constitutionnel a validé la réforme des retraites. La fin du "cheminement démocratique" selon l’élément de langage répété en boucle par l’exécutif. Pourtant, le "peuple" n’a pas fini de vouloir se faire entendre : manifestations spontanées, rassemblements, concerts de casseroles… Tout est bon pour continuer à espérer une abrogation du texte à la façon "Contrat première embauche" de 2006. Emmanuel Macron veut, lui, passer à autre chose tout en répétant inlassablement que sa porte est toujours grande ouverte. Mais ce qui était une contestation sociale s’est transformée en contestation politique. Les images des manifestations spontanées sur nos écrans, les casserolades, la riposte sémantique d'Emmanuel Macron face caméra, les critiques acerbes de certains intellectuels, ne disent-ils pas plus qu’une simple contestation politique de conjoncture ? À quoi assistons-nous ? Pour quels risques futurs ? Trois invité·es répondent à ces questions : Paloma Moritz, journaliste à Blast, Marc Crépon, philosophe et directeur de recherche au CNRS et Elsa Marcel, avocate et militante du mouvement Révolution permanente.
Les enseignements du sondage YouGov pour Le HuffPost publié avant la 11e journée de mobilisation pointe un paradoxe qui peut trouver ses explications dans les violences.
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Seuls 17 % des sondés expliquent ne pas craindre « du tout » pour leur sécurité. Une donnée à imputer à la « brutalisation » du maintien de l’ordre ? Et aux violences policières constatées ici ou là ?
Depuis l’annonce du 49-3, de nombreuses vidéos et témoignages pointent des violences policières lors de manifestations. De quoi s’inquiéter du maintien de l’ordre français. StreetPress fait le point avec le chercheur Sébastian Roché.
Les dérives du maintien de l’ordre en France depuis l’activation de l’article 49 alinéa 3 par le gouvernement ont été dénoncées par l’ensemble de la société civile, les autorités administratives indépendantes, ou encore le Conseil de l’Europe et les Nations unies.
Le centième 49.3 de la Ve République – le 11e du gouvernement Borne –, est déclenché pour un passage en force de la réforme des retraites. Un triste aveu d’échec de la part d’un président et de son gouvernement. Un naufrage politique et démocratique.
Ancien de Canal+, où il a vécu un bras de fer avec Vincent Bolloré, le journaliste d’investigation publie “L’Élysée (et les oligarques) contre l’info”, un livre-enquête dans lequel il raconte comment le pouvoir politique et économique tente régulièrement de bâillonner l’info. Nous publions en exclusivité deux extraits.
Les convocations par la DGSI ces dernières semaines de neuf professionnels des médias inquiètent les journalistes. Elles viennent s’ajouter aux épisodes de tension qui se sont multipliés depuis 2017 avec le pouvoir.
Déjà croqués par une poignée de milliardaires, les principaux journaux nationaux et régionaux, et même l’AFP, ont passé des accords secrets avec Google et Facebook, faisant des deux plateformes des acteurs majeurs de la presse, ce qui est lourd de dangers pour la qualité de l’information.
Une enquête du Washington Post et de ProPublica a révélé comment les groupes Facebook ont pris de l’ampleur entre le jour du scrutin de la présidentielle américaine et l'émeute du 6 janvier au Capitole, avec des centaines de milliers de posts parfois violents attaquant l'élection de 2020 et la victoire du président Joe Biden.
En assumant d’« emmerder » les personnes non vaccinées, mais surtout en expliquant qu’« un irresponsable n’est plus un citoyen », le président de la République, garant de l’État de droit, commet une faute morale, institutionnelle et politique. Il hystérise le débat, divise la société et offre un nouveau souffle à ceux qu’il prétend combattre.
SMS envoyé automatiquement si vous sortez de chez vous sous couvre-feu, amendes prélevées directement sur votre compte… Pour anticiper les futures crises, des sénateurs proposent de développer des outils de plus en plus intrusifs.
Le juge des référés déboute deux journalistes qui se plaignaient de n’avoir pas pu pénétrer à cinq reprises dans les périmètres de sécurité entourant des opérations d’évacuation dans les régions de Calais et de Dunkerque.
Le juge des référés a ainsi débouté deux journalistes qui estimaient ne pas avoir eu accès aux opérations d’évacuation, près de Calais et Dunkerque, à la fin de décembre.