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La Commission européenne a rendu lundi (18 décembre) ses recommandations sur les plans énergie-climat (PNEC) des États membres pour 2030. Sur les énergies renouvelables, la France ne remplit toujours pas sa part du contrat.
Près de 1,8 million de mètres cubes de déchets nucléaires ont été recensés en France, un volume encore appelé à augmenter, selon l’inventaire de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs
L’édition 2023 du rapport sur l’état de l’industrie nucléaire dans le monde, parue le 6 décembre 2023, confirme un panorama peu reluisant. Et décalé par rapport à la déclaration d’une vingtaine d’Etats appelant à Dubaï à tripler les capacités nucléaires de la planète d’ici à 2050.
L’hiver dernier, le phénomène de corrosion sous contrainte a stoppé simultanément et longtemps plusieurs réacteurs nucléaires. Outre la menace induite sur l’approvisionnement en électricité, ce phénomène qu’EDF jugeait impossible a plongé l’exploitant dans l’urgence et le désarroi. Et a mis en lumière les limites de ses études et de ses contrôles. Un problème de vérifications et d’anticipation loin d’être réglé et bien plus profond que de la corrosion.
La France a dévoilé le 22 novembre sa stratégie pour sortir des énergies fossiles. Elle mise sur le nucléaire et les renouvelables, sans moyens concrets, regrette Anne Bringault, du Réseau Action Climat.
À la COP28, une vingtaine de pays dont la France viennent de signer une déclaration commune pour tripler les capacités de l’énergie nucléaire dans le monde d’ici 2050, par rapport à 2020. Greenpeace France dénonce une manœuvre de diversion climatique.
Alors que la France promeut l’atome à la COP28 de Dubaï, la Commission européenne préfère parier sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
46 % des Français sont favorables au nucléaire, un niveau record, selon le baromètre de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) publié lundi 20 novembre. Ils étaient 43 % lors du précédent baromètre, en 2021. Pour autant, le niveau de satisfaction dépend du type d’installation et d’activité nucléaire. Entre 50 % et 63 % des Français sont satisfaits de la gestion des installations nucléaires, mais seulement entre 31 % et 38 % de la gestion des déchets.
Le coût complet de l'électricité nucléaire produite par EDF a été réévalué par le régulateur de l'énergie bien au-delà du niveau de la régulation actuelle « Arenh ». Le gouvernement doit trancher très prochainement sur l'avenir de la régulation du nucléaire.
Entendu à l’Assemblée nationale par la Commission d’enquête sur la souveraineté et indépendance énergétique, Yves Bréchet, Haut-Commissaire à l'énergie atomique de 2012 à 2018 a pointé, face aux députés, « l'inculture scientifique et technique de notre classe politique », selon lui « au cœur du problème » dans la politique énergétique française.
Avec la guerre en Ukraine et les tensions autour des approvisionnements en gaz, le grand public a découvert, fort étonné, que le prix de l’électricité dépendait des cours mondiaux du gaz. Comment est-ce possible ? A fortiori en France où l’essentiel de la production électrique est d’origine nucléaire ?
Yves Marignac plaide entre autres pour une diversification de notre système électrique et une maîtrise de notre consommation d'électricité, mais aussi le développement des énergies renouvelables.
Un petit groupe de chercheuses et de chercheurs du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et de la Fédération de Recherche Photovoltaïque (FedPV) a formé un atelier pour travailler collectivement sur les questions posées par le développement du solaire photovoltaïque en France. L’une d’entre elle : le solaire est-il compétitif en terme de coût et de durabilité par rapport aux autres énergies ?
La génération de réacteurs la plus répandue est l'objet de soupçons de problèmes techniques importants, alors que la production nucléaire d'électricité n'a jamais été aussi faible.
Des fissures sur des tuyauteries, en particulier sur le système d’injection de sécurité, ont été détectées sur plusieurs réacteurs. Les investigations se poursuivent alors que, mercredi 20 avril, en fin de journée, à peine 30 réacteurs sur 56 étaient en fonctionnement.
Face à l’urgence climatique, l’énergie nucléaire est vantée comme une « solution » par certains, puisqu’il s’agit d’une énergie dite « décarbonée ». Cette « petite musique », souvent orchestrée par les promoteurs de l’industrie nucléaire, doit toutefois être confrontée à quelques réalités.
Pour justifier de nouveaux retards et surcoûts, EDF invoque des difficultés provoquées par la pandémie de Covid.
"L'estimation du coût à terminaison passe de 12,4 milliards d'euros à 12,7 milliards", a précisé le groupe, qui explique que ce nouveau retard est notamment lié à la pandémie de Covid-19.
Pour l'éolien c’est bien documenté en France comme à l'étranger. Suivant les sources la mortalité annuelle MOYENNE est estimée entre 5 et 8 oiseaux/éolienne (1,5 oiseau/GWh). Cela tient compte de l’efficacité de recherche et de la disparition des cadavres due aux charognards.
Comparer les impacts sur la biodiversité de l'éolien et du nucléaire est une question intéressante qui mérite un petit Thread. C'est parti ! (et ça va être un peu long)