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En mars 2022, pour fêter ses deux ans, le jeune média Vert.eco lance l’idée d’un « manifeste pour une écologie médiatique ». Considérant que les Français•es sont mal informés sur le climat et le vivant et que cette mal-information empêche la prise de conscience climatique et l’action, l’idée est de trouver une manière de réconcilier les citoyens avec les journalistes et les médias dans une approche alliant les questions liées au climat, au vivant et à la justice sociale. Il s’agit aussi d’associer des acteurs des médias, de la société civile et des scientifiques.
Alors que l’été 2022 a été le plus chaud jamais mesuré en Europe, cet été doit-il être considéré comme un point de bascule dans le traitement médiatique du climat ? Si de nouveaux engagements de grands groupes de presse traditionnelle fleurissent en cette rentrée scolaire, les signaux, à ce stade, traduisent plutôt une progression lente mais certaine de ces sujets qu’une rupture historique causée par des événements climatiques extrêmes.
On a beaucoup parlé des séquences Don't Look Up dans les médias. Parfois la satire permet de prendre conscience de notre réalité. Face à l’urgence écologique, la responsabilité des médias est immense. Leur rôle est d’abord d’informer mais aussi de permettre à un maximum de personnes de comprendre ce qu’il se passe, comment nous en sommes arrivés là, mais aussi comment nous adapter et atténuer le problème.
À regarder absolument !!
Nous faisons aujourd’hui face à l’un des plus grands défis que l’humanité n’a jamais affronté : l’urgence écologique. Et alors que nous devons mettre toute notre énergie pour éviter l’ingérable et gérer l’inévitable, on en parle si peu et si mal !
Si, le soir du second tour, le président de la République a promis de faire de la France « une grande nation écologique », les mesures à contresens de l’urgence climatique n’ont cessé depuis de s’enchaîner. Passage en revue de cette casse anti-écologique à la veille de l’investiture du chef de l’État.
Contesté pour la faiblesse de son bilan sur le climat, Emmanuel Macron a choisi le sujet controversé des éoliennes pour parler d’environnement, jeudi 14 avril. Un discours d’entrepreneur qui mouille la chemise pour ses employés, où l’écologie est réduite à une aubaine économique et à la promesse d’embauches à venir.
Du tonitruant « Make our planet great again » en 2017 à la récente double condamnation en justice de l’État français pour carences fautives dans la lutte pour le climat, les cinq années d’Emmanuel Macron au pouvoir ont été marquées par la procrastination en matière de lutte contre les dérèglements climatiques.
Dimanche, nous saurons quels sont les deux candidats ou candidates qui s'affronteront lors du second tour de l'élection présidentielle. Ce scrutin clôt une campagne présidentielle qui pour beaucoup a été décevante, avec l'absence notamment de grand débat avec tous les candidats comme on avait pu le voir en 2017, mais également avec l'absence remarquée du président sortant Emmanuel Macron qui a refusé de descendre dans l'arène. Autre grand absent de la campagne : le dérèglement climatique. Pourtant, l'État Français a été condamné en 2021 pour inaction climatique. Pourtant, le Groupe d'experts intergouvernemental sur le climat (Giec) vient de publier cette semaine la troisième partie de son rapport, portant sur les solutions potentielle, et expliquant notamment qu'il reste à l'humanité trois ans pour inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre. Mais la question climatique est passée largement restée à l'arrière-plan de cette campagne, en particulier dans les médias.
Selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, il faut que les émissions de gaz à effet de serre "plafonnent avant 2025 au plus tard" pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, comme le prévoit l'accord de Paris.
Après avoir présenté la compréhension physique du changement climatique, ses impacts et l’adaptation nécessaire, ce rapport fournit une évaluation mondiale et actualisée des progrès et des engagements en matière d’atténuation du changement climatique. Il explique l’évolution des efforts de réduction et d’atténuation des émissions, en évaluant l’impact des engagements nationaux en matière de climat par rapport aux objectifs d’émissions à long terme.
Au lendemain de la publication du troisième volet du rapport du Giec, l'une des autrices répond aux questions de franceinfo sur les principales conclusions de ce document.
Le dernier rapport du Giec sur le climat est encore plus alarmant que les précédents. Cela fait des décennies que les chercheurs avertissent sur le réchauffement dû aux gaz à effet de serre, et que les États ne réagissent presque pas. Chronologie.
À moins que les pays riches ne s'engagent à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre maintenant, le monde est sur une « voie catastrophique » menant à un réchauffement de 2,7 degrés Celsius d'ici la fin du siècle, a averti vendredi le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres.
Le Haut conseil pour le climat présente la version grand public et plus accessible de son rapport annuel « Redresser le cap, relancer la transition », publié en juin. La version grand public est tournée vers la jeunesse, mais également destinée à tous.
L’eurodéputé Pierre Larrouturou, le réalisateur Cyril Dion et la militante écologiste Camille Etienne poursuivent Jean Castex, Bruno Le Maire, Barbara Pompili, Emmanuelle Wargon et Jean-Baptiste Djebbari au motif d’« abstention de combattre un sinistre ».
L’eurodéputé Pierre Larrouturou, la militante écologiste Camille Étienne et le réalisateur Cyril Dion ont déposé plainte, mercredi 16 juin, contre cinq ministres français. Ils les accusent de ne pas agir face à l’urgence climatique et veulent les « mettre face à leurs responsabilités personnelles ».
Inondations, canicules, feux de forêt... même dans le scénario de baisse des gaz à effet de serre le plus optimiste, le réchauffement climatique se fera sentir en France dans les décennies à venir. Il faut s'y préparer.
L’année 2020 sera parmi les plus chaudes jamais constatées, selon une étude provisoire de l’Organisation météorologique mondiale. Les catastrophes climatiques se multiplient entraînant des conséquences désastreuses sur les populations partout dans le monde.
Dans une décision rendue jeudi 19 novembre, le juge administratif donne trois mois au gouvernement pour prouver qu’il respecte ses engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Une décision historique.
Nous ne pouvons que nous réjouir d’avoir (con)vaincu les climatosceptiques. Mis à part quelques brebis galeuses, plus personne ne nie les effets de l’activité de l’Homme sur le changement climatique. En revanche, la partie la plus difficile arrive : changer. Changer nécessite d’agir, de savoir quand, et comment. Changer n’arrange pas certaines personnes, comme ces lobbys qui dépensent des millions pour continuer leurs activités très lucratives qui détruisent la planète.