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"A quoi peuvent bien servir les grandes oreilles de la NSA si elles sont celles d’un malentendant ? Tout comme la vidéo-surveillance peine à démontrer son efficacité, le vaste système d’écoute massive de la planète par les barbouzes américaines ne permet pas de contrer les actions terroristes. Premier point et non des moindres, la NSA elle-même reconnaît (devant les représentants américains) que son machin a -au mieux- permis d’éventer deux plans terroristes. Et encore… Mieux, alors que la Suède, limitrophe de la Norvège, semble être un pays largement impliqué dans le scandale PRISM, le système n’a pas vu venir l’auteur de la tuerie d’Utøya et d’Oslo, Anders Behring Breivik, bien qu’il ait largement documenté (plus de 1500 pages) et publié son plan sur Internet.
En juin dernier, alors que le scandale des écoutes massives américaines commençait à prendre son envol, le général Keith Alexander, patron de la NSA, expliquait devant un comité du Sénat que le système avait permis d’éviter « des dizaines » d’attentats terroristes sur le sol américain. A ce stade, il soutenait que le nombre exact était classifié. Peu après, il lâchait le morceau : 54.
Puis, quelques mois plus tard, cuisiné par un représentant américain, il revenait sur ce nombre. Ce sont en fait, 2 attentats qui ont pu être déjoué. Doit-on le croire sur parole ?
De son côté, à la même époque et avant que l’étendue du système ne soit connue, Barack Obama expliquait tout en arborant son sourire ultra-brite habituel : « personne n’écoute les communications téléphoniques des gens » et qualifiait même les premières révélations de « battage médiatique« ."
"Un groupe de députés a demandé au Conseil constitutionnel d'examiner la conformité de la loi de géolocalisation à la constitution et à la Convention européenne des droits de l'homme."
"Le barreau de Paris estime que la loi de géolocalisation qui permet aux policiers d'utiliser tout moyen de localisation en temps réel sur simple instruction du procureur est "une atteinte grave" aux droits et une "loi d'exception"."
"Les services britanniques et américains ont collaboré pour collecter des millions d'images issues des webcams des utilisateurs de Yahoo Messenger, et peut-être d'autres messageries."
"Les amis, si vous vous êtes déjà amusés par le passé à discuter via webcams interposées avec vos amis, voire à faire quelques petites confs coquines avec votre copain/copine, sachez que la NSA (Agence de sécurité américaine) et le GCHQ (Agence de renseignement britannique) stockent probablement sur ses serveurs, des photos de vous dans toutes les positions."
"Le GCHQ, l'agence de renseignement électronique du gouvernement britannique, a intercepté et stocké avec l'aide de la NSA américaine les images prises avec les webcam de millions d'internautes du monde entier qui ne faisaient l'objet d'aucun soupçon, révèle The Guardian ce jeudi 27 février en se fondant sur des documents fournis par l'ancien consultant de la NSA Edward Snowden."
"Suite aux révélations d'Edward Snowden, le Brésil et l'Union européenne prévoient de tirer leur propre câble sous-marin afin d'éviter les regards indiscrets de la NSA et de remplacer le précédent câble, vieillissant."
"Frédéric COUCHET de l’April (association francophone de promotion et défense du logiciel libre) et Lionel ALLORGE de l’April (association francophone de promotion et défense du logiciel libre)"
"Que nous révèle Edward Snowden ? Tout d'abord que, contrairement à ce que tendraient à faire croire les glapissements indignés de l'administration américaine, ce n'est pas une affaire d'État, mais l'affaire de tous les États. La faiblesse, voire l'absence, des réactions diplomatiques montre assez que Prism et sa galaxie de programmes de surveillance, si elles se sont construites sous l'égide de la NSA, constituent aujourd'hui en réalité une Bourse mondiale d'échanges de données personnelles à laquelle tous les alliés des États-Unis participent de très près ou d'à peine plus loin. Répétons-le, Prism et consorts ne sont pas le fait d'un État mais des États. Demain la NSA chinoise aura certainement remplacé la NSA américaine, mais si nous, citoyens, n'y mettons pas un frein, demeurera cette compulsion démente et obscène de mettre un œil derrière chaque trou de serrure numérique. En France, le vote de l'article 13 de la loi de programmation militaire, passant outre aux avis défavorables de la Cnil et du Conseil national du numérique, vient récemment d'illustrer cette tendance. Ainsi, ce n'est pas tant à un débat sur les équilibres géostratégiques que nous invite l'affaire Snowden, qu'à une réflexion sur notre rapport d'utilisateur citoyen à la technologie, et à l'informatique en particulier.
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Ce choix d'une informatique libre et loyale, il nous appartient également d'y sensibiliser nos élus afin qu'ils soutiennent, par exemple, la démarche de la gendarmerie, qui a basculé l'ensemble de son parc informatique vers le logiciel libre dès 2002, plutôt que celle de l'armée de terre, qui vient de reconduire un contrat léonin avec Microsoft dans des conditions pour le moins opaques.
Richard Matthew Stallman, à l'origine du mouvement du logiciel libre en 1983, a déclaré : « On me demande souvent de décrire les “avantages” du logiciel libre. Mais le mot “avantage” est trop faible quand il s'agit de liberté. » Il nous semble qu'il s'agit du principal enseignement que nous devrions retirer du geste héroïque d'Edward Snowden. "
"Le texte (devenu article 20) issu de la loi de programmation militaire, est dangereux, quoi qu'en disent ses défenseurs."
"L'agence américaine de renseignement NSA, qui a mis en place un système d'espionnage à l'échelle planétaire et a notamment été montrée du doigt pour avoir espionné le portable de la chancelière Angela Merkel, écoute encore 320 responsables politiques et économiques allemands, dont le ministre de l'intérieur Thomas de Maizière, affirme le quotidien Bild dimanche 23 février."
"Le Brésil et l'Union européenne se sont mis d'accord, lundi 24 février à l'issue du 7e sommet UE-Brésil organisé à Bruxelles, pour installer un câble sous-marin destiné à acheminer les télécommunications entre les deux continents. Le câble, qui relierait Lisbonne, au Portugal, à Fortaleza au Brésil, doit être placé d'ici à l'année prochaine, grâce à un partenariat entre l'entreprise brésilienne de télécommunication Telebras et l'espagnol IslaLink Submarine Cables, ainsi que des fonds européens et brésiliens."
"A l'occasion du Mobile World Congress qui s'ouvre ce lundi à Barcelone, Geeksphone et Silent Circle ont donné le coup d'envoi du Blackphone, un téléphone sécurisé open-source basé sur une version modifiée d'Android, et de nombreuses applications dédiées au respect de la confidentialité."
"Perçu comme un acteur étranger malveillant, Wikileaks est dans le collimateur des États-Unis depuis 2010. Mais les documents d'Edward Snowden ont révélé que les agences de renseignement se sont aussi intéressées aux lecteurs et, sans doute, aux lanceurs d'alertes contactant le site."
"La journée de protestation organisée le 11 février contre la NSA a été un vrai succès. Des milliers de sites ont participé au mouvement, tandis que les Américains ont contacté massivement leurs élus. À l'étranger, une pétition a également recueilli un soutien très important."
"Applications, logiciels, smartphones «inviolables»… Des entreprises surfent sur la vague de paranoïa engendrée par les révélations sur la surveillance de l'Agence nationale de sécurité américaine…"
"Mardi, des milliers d’internautes ont voulu reprendre la main. De nombreuses organisations à travers le monde ont annoncé «The day we fight back», «le jour où nous contre-attaquons». L’adversaire, c’est la surveillance globale orchestrée (principalement) par les Etats-Unis et leur National Security Agency, dont le sigle NSA a connu un regain de notoriété depuis juin et les révélations d’Edward Snowden. Cette journée intervient un an et un mois après la mort du brillant hacktiviste Aaron Swartz, qui militait (entre autres) pour un Internet libre, et deux ans après la journée de black-out qui vit des milliers de sites fermer leur porte en opposition au projet de loi Sopa. A la fin de la journée, le site de l’opération avait recueilli près de 245 000 signatures et plusieurs géants du Web, comme Google, Facebook ou Yahoo, sans doute soucieux de se racheter une conduite, ont apporté leur soutien."
"Afin de protester contre la surveillance de masse, en particulier celle opérée par la NSA, de nombreuses associations ont organisé ce mardi 11 février une opération « The Day We Fight Back ». Cette journée de riposte a été appuyée par de nombreuses associations du globe, et près de 245 000 signatures d'internautes ont été collectées. Certains grands noms du Web, dont Google, Microsoft et Facebook, ont apporté leur soutien."
"A chaque lancement d'une application comme Angry Birds, les agences de renseignement récupèrent la localisation de l'utilisateur et ses contacts. Certes, mais pour en faire quoi ? "
"Le site NSA Observer ambitionne de recenser et décrire la totalité des programmes de surveillance utilisés par la NSA et qui ont été révélés par la presse depuis le coup d'éclat d'Edward Snowden. 112 programmes ont déjà été classés, il en reste encore 217 à traiter."