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En cette rentrée particulière, année de l’élection présidentielle, le paysage médiatique fait la part belle aux figures proches de la droite de la droite. « On a l’impression que CNews donne le tempo et qu’il faut suivre », regrette un journaliste de France Inter.
Arrivée de Laurence Ferrari, antenne partagée avec CNews… Les annonces d’Arnaud Lagardère, télécommandées depuis Canal+, ulcèrent la rédaction.
L’humoriste a annoncé vendredi 18 juin sa démission d’Europe 1. Sa hiérarchie lui demandait de retirer une blague sur Eric Zemmour, dans une chronique prévue à l’antenne ce dimanche. Elle se confie dans un entretien… où l’on apprend qu’un journaliste aurait récemment été convoqué pour une pique sur le même Eric Zemmour.
Le groupe Bolloré reçoit 50 millions de dollars de l’ONU chaque année. Pourtant, des ONG l’accusent de violer les droits humains dans plusieurs pays
Info « Les Jours ». Face à l’équipe, la direction a souhaité « des ponts » avec CNews. Et invite ceux qui ne sont pas d’accord à partir.
Vincent Bolloré, la SA Bolloré et sa filiale africaine SA Bolloré Africa Logistics ont perdu en appel le procès qu’ils avaient intenté à Mediapart. Notre journal et l’auteure de l’article visé, Fanny Pigeaud, ont été relaxés par la cour d’appel de Versailles qui a jugé notre enquête de bonne foi notamment en raison de sa base factuelle.
"Dans mes medias, j'ai le final cut", dit-il avec franchise. Exact. Et ce patron de presse aux grands ciseaux n'aime ni la dérision, ni les enquêtes. Surtout sur ses activités, et celles de ses partenaires, actuels ou futurs.
Ce que vous ne pourrez peut-être plus lire dans le mensuel économique
Lors d’une réunion du comité social et économique, Frank Cadoret, le directeur général du groupe Canal +, a défendu la présence d’Éric Zemmour sur son antenne. D’après nos informations, il est même allé plus loin en affirmant que les propos polémiques de l’éditorialiste sur les mineurs isolés n’étaient « pas racistes » et que le polémiste n’était « pas d’extrême droite ».
Des salariés de CNews expliquent au "HuffPost" pourquoi un mouvement social est inenvisageable dans la chaîne d'info, pourtant au bord de la crise de nerf.
Pourquoi des riches hommes d'affaires achètent-ils des médias ? Pour gagner de l'argent, ou de l'influence ? Il n'est pas toujours facile de répondre, sauf dans un cas : celui de Vincent Bolloré, propriétaire du groupe Canal +. Depuis qu'il en est propriétaire, Bolloré ne cesse d’instrumentaliser Canal + pour servir ses propres intérêts, en France comme en Afrique. A l'occasion de sa récente mise en examen, nous revenons sur l'utilisation par Bolloré de l'arme Canal+, avec Tristan Waleckx, (France 2) co-réalisateur avec Mathieu Rénier de l'enquête "Bolloré, un ami qui vous veut du bien ?" (Prix Albert-Londres 2017) ; Théophile Kouamouo, journaliste au Média et auteur en 2015 d’une enquête sur notre site sur le développement de Canal + Afrique ; et Jean-Baptiste Rivoire, ancien rédacteur en chef de Spécial Investigation sur Canal + et élu CGT au comité d’entreprise de la chaîne.
Et de trois. Dans le procès en diffamation intenté par le groupe Bolloré au site Bastamag, la cour de cassation vient de confirmer la relaxe pour le site indépendant, confirmant la décision prononcée en première instance en 2016, puis confirmée en cour d'appel en 2017. Une bataille judiciaire qui aura duré cinq ans... et obligé le site à débourser 13 000 euros (dont seuls 2000 seront remboursés). Le prix d'une "procédure bâillon".
Après cinq ans de procédure contre notre site d'information, la Cour de cassation vient de désavouer totalement et définitivement le groupe Bolloré (...)
Vivendi réclame 700 000 euros aux auteurs d'un livre sur Vincent Bolloré. Avant même sa sortie, programmée le 31 janvier.
"Nicolas Sarkozy reste désireux de réformer le secteur des médias. Son quinquennat (2007-2012) avait été marqué par plusieurs décisions symboliques et polémiques, parmi lesquelles la suppression de la publicité en soirée sur les antennes de France Télévisions (qui reste en vigueur) ou le choix de confier à l’exécutif la nomination des dirigeants de l’audiovisuel public (une procédure abandonnée en 2013 au bénéfice d’une désignation par le Conseil supérieur de l’audiovisuel)."
"Une fois, ça passe, deux fois, c'est trop. Le groupe Bolloré a annoncé ce 22 juillet qu'il allait demander 50 millions d'euros de réparation à France 2. Le préjudice subi ? La chaîne l'aurait "dénigré gravement" en rediffusant l'émission Complément d'enquête consacrée à Vincent Bolloré et aux pratiques de son groupe. Une action qui a peu de chances d'aboutir... mais pourrait atteindre son but : dissuader les journalistes, à l'avenir, d'enquêter sur le groupe."
"Le groupe Bolloré, dénonçant « une volonté avérée de lui nuire en le dénigrant gravement », a annoncé vendredi 22 juillet qu’il réclamait 50 millions d’euros à France 2. Vivendi accuse la chaîne publique d’avoir rediffusé jeudi soir un « Complément d’enquête » consacré à son patron Vincent Bolloré."
"Pétrie de bonnes intentions, la proposition de loi de Patrick Bloche (PS) pour « la liberté, le pluralisme et l’indépendance des médias » ne prévoit toutefois que d'infimes avancées, trop timides pour contrarier la mainmise de quelques milliardaires sur tous les grands médias. Seul progrès notable : le secret des sources des journalistes serait mieux protégé."
Loi "anti-Bolloré" : la députée I. Attard juge insuffisante la proposition Bloche - Arrêt sur images
"La Commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale examinait aujourd'hui, 2 mars, la loi sur l'indépendance des médias, portée par le député PS Patrick Bloche. Contre l'avis de ce dernier, elle a adopté à l'unanimité une mesure socialiste promise de longue date, qui vise à renforcer le secret des sources des journalistes. La député écologiste Isabelle Attard s'est en revanche trouvée bien seule sur la question de la concentration des médias, grande absente de cette loi."
"A-t-on encore le droit de critiquer le groupe Bolloré et sa responsabilité dans l’accaparement des terres ? Alors que s’ouvre un nouveau procès contre des journalistes accusés de diffamation, les Amis de la Terre France dénoncent une tentative dangereuse de museler la liberté d’information et expriment tout leur soutien aux journalistes visés."