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Ancien de Canal+, où il a vécu un bras de fer avec Vincent Bolloré, le journaliste d’investigation publie “L’Élysée (et les oligarques) contre l’info”, un livre-enquête dans lequel il raconte comment le pouvoir politique et économique tente régulièrement de bâillonner l’info. Nous publions en exclusivité deux extraits.
Un court documentaire choc, dévoilé jeudi 14 octobre, dénonce les intimidations et menaces que fait peser l’entrepreneur sur la liberté de l’information.
Dans ce court documentaire produit par Reporters sans frontières (RSF), 11 journalistes témoignent des méthodes utilisées par l’homme d’affaires Vincent Bolloré lorsqu’il prend le contrôle d’un média ou lorsque des journalistes enquêtent sur ses activités industrielles. Ces pratiques représentent un véritable danger pour la liberté de la presse, mais aussi pour la démocratie.
Avant de paraître au Seuil en octobre, la première biographie non autorisée sur Éric Zemmour du journaliste Étienne Girard devait être publiée chez Plon, propriété de Vincent Bolloré. La direction a préféré renoncer au projet, pourtant déjà signé et en partie rémunéré, par crainte que cela déplaise au milliardaire.
L'ancien rédacteur en chef adjoint de "Spécial investigation", évincé de Canal+ par le milliardaire, a dénoncé la "brutalité" de sa gestion dans un documentaire de RSF.
Tandis que débute la grille made in Bolloré, les nouveaux venus de CNews se félicitent sur WhatsApp et la radio se vide.
Des offices catholiques du 15 août en direct sur CNews et C8, un film de propagande anti-avortement : le groupe part en croisade.
En cette rentrée particulière, année de l’élection présidentielle, le paysage médiatique fait la part belle aux figures proches de la droite de la droite. « On a l’impression que CNews donne le tempo et qu’il faut suivre », regrette un journaliste de France Inter.
Arrivée de Laurence Ferrari, antenne partagée avec CNews… Les annonces d’Arnaud Lagardère, télécommandées depuis Canal+, ulcèrent la rédaction.
L’humoriste a annoncé vendredi 18 juin sa démission d’Europe 1. Sa hiérarchie lui demandait de retirer une blague sur Eric Zemmour, dans une chronique prévue à l’antenne ce dimanche. Elle se confie dans un entretien… où l’on apprend qu’un journaliste aurait récemment été convoqué pour une pique sur le même Eric Zemmour.
Le groupe Bolloré reçoit 50 millions de dollars de l’ONU chaque année. Pourtant, des ONG l’accusent de violer les droits humains dans plusieurs pays
Info « Les Jours ». Face à l’équipe, la direction a souhaité « des ponts » avec CNews. Et invite ceux qui ne sont pas d’accord à partir.
Vincent Bolloré, la SA Bolloré et sa filiale africaine SA Bolloré Africa Logistics ont perdu en appel le procès qu’ils avaient intenté à Mediapart. Notre journal et l’auteure de l’article visé, Fanny Pigeaud, ont été relaxés par la cour d’appel de Versailles qui a jugé notre enquête de bonne foi notamment en raison de sa base factuelle.
"Dans mes medias, j'ai le final cut", dit-il avec franchise. Exact. Et ce patron de presse aux grands ciseaux n'aime ni la dérision, ni les enquêtes. Surtout sur ses activités, et celles de ses partenaires, actuels ou futurs.
Ce que vous ne pourrez peut-être plus lire dans le mensuel économique
Lors d’une réunion du comité social et économique, Frank Cadoret, le directeur général du groupe Canal +, a défendu la présence d’Éric Zemmour sur son antenne. D’après nos informations, il est même allé plus loin en affirmant que les propos polémiques de l’éditorialiste sur les mineurs isolés n’étaient « pas racistes » et que le polémiste n’était « pas d’extrême droite ».
Des salariés de CNews expliquent au "HuffPost" pourquoi un mouvement social est inenvisageable dans la chaîne d'info, pourtant au bord de la crise de nerf.
Pourquoi des riches hommes d'affaires achètent-ils des médias ? Pour gagner de l'argent, ou de l'influence ? Il n'est pas toujours facile de répondre, sauf dans un cas : celui de Vincent Bolloré, propriétaire du groupe Canal +. Depuis qu'il en est propriétaire, Bolloré ne cesse d’instrumentaliser Canal + pour servir ses propres intérêts, en France comme en Afrique. A l'occasion de sa récente mise en examen, nous revenons sur l'utilisation par Bolloré de l'arme Canal+, avec Tristan Waleckx, (France 2) co-réalisateur avec Mathieu Rénier de l'enquête "Bolloré, un ami qui vous veut du bien ?" (Prix Albert-Londres 2017) ; Théophile Kouamouo, journaliste au Média et auteur en 2015 d’une enquête sur notre site sur le développement de Canal + Afrique ; et Jean-Baptiste Rivoire, ancien rédacteur en chef de Spécial Investigation sur Canal + et élu CGT au comité d’entreprise de la chaîne.
Et de trois. Dans le procès en diffamation intenté par le groupe Bolloré au site Bastamag, la cour de cassation vient de confirmer la relaxe pour le site indépendant, confirmant la décision prononcée en première instance en 2016, puis confirmée en cour d'appel en 2017. Une bataille judiciaire qui aura duré cinq ans... et obligé le site à débourser 13 000 euros (dont seuls 2000 seront remboursés). Le prix d'une "procédure bâillon".
Après cinq ans de procédure contre notre site d'information, la Cour de cassation vient de désavouer totalement et définitivement le groupe Bolloré (...)