417 liens privés
"Les émissions de gaz à effet de serre augmentent à un rythme sans précédent, affirme le rapport du GIEC publié le 13 avril. L’urgence est telle que l’Onu pointe la responsabilité de l’industrie pétrolière et gazière. L’ancien prix Nobel de la Paix, l’archevêque sud-africain Desmond Tutu, appelle même à boycotter les industries fossiles, en s’inspirant du boycott contre l’Apartheid. Des fonds d’investissement commencent à se retirer des compagnies pétrolières, sur fond de mobilisations aux États-Unis contre la construction de pipelines ou en Europe contre l’exploitation des hydrocarbures de schiste. La France suivra t-elle le mouvement ?"
"Le Groupe Intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) vient de livrer le dernier volet de son 5ème rapport, une compilation de 20 000 études et projections scientifiques menées par plus de 800 chercheurs. Le constat est bien plus alarmant que dans l'édition précédente en 2007. Le troisième volet, révélé dimanche 13 avril, traite des mesures d'atténuation du réchauffement climatique."
"Manuel Valls a confié à Ségolène Royal ce projet de loi essentiel mais le logement, qui représente 40% des émissions de gaz à effet de serre françaises, n’est pas dans le portefeuille de l'ancienne candidate à la présidentielle. La faute à des arbitrages politiques?"
"2036 pourrait être une année charnière dans l’histoire du réchauffement climatique. Selon les calculs du climatologue Michael Mann, c’est en 2036 que la température à la surface de la Terre atteindra un seuil dangereux pour nous, humains. Il détaille ses recherches dans un article de Scientific American."
"La publication du deuxième volet du nouveau rapport du Giec (à lire en cliquant ici), consacré « aux impacts, à l’adaptation et à la vulnérabilité », c’est-à-dire aux effets du dérèglement climatique sur la nature et sur les sociétés humaines, suscite des réactions d’une rare intensité. « À moins d’agir drastiquement et rapidement, la science nous dit que notre climat et notre mode de vie sont littéralement en danger », a déclaré le secrétaire d’État américain John Kerry dans une réaction officielle, ajoutant que « les coûts de l’inaction sont catastrophiques »."
"Vous en avez assez d’entendre qu’il faut baisser nos émissions de CO2 ? Le dernier rapport du GIEC vous fait frissonner ? Vous allez être ravis : des scientifiques et des milliardaires préparent un plan B qui, grâce au génie humain, promet de gérer le réchauffement climatique sans changer notre mode de vie ! Il y aura bien quelques effets secondaires mais on ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs, n’est-ce pas ? Déployer un miroir entre la Terre et le soleil, éclaircir les nuages, stocker du carbone dans les profondeurs de la terre… les idées ne manquent pas. Ça s’appelle la géo-ingénierie.
[...]
Avant d’aborder le côté technique des projets de géo-ingénierie il est essentiel de se poser les questions de l’éthique et de la gouvernance. Si l’on parvient à installer un « thermostat planétaire », qui en aurait la maîtrise ? Des études, citées par Clive Hamilton, indiquent que le déploiement d’un filtre solaire pourrait provoquer une perturbation de la mousson indienne et compromettre les ressources alimentaires de deux milliards de personnes.
Dans le meilleur des cas, une instance internationale où tous les peuples seraient représentés pourrait gérer ce genre de question. Dans le pire des cas, ces techniques seraient aux mains d’intérêts privés. Le nombre de brevets relatifs à des techniques de géo-ingénierie donne déjà une indication de où se trouvent les leviers d’action. Pire encore, il ne faut pas faire preuve de beaucoup d’imagination pour se rendre compte que la maîtrise du climat peut déboucher sur des applications militaires."
Le Giec (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a rendu public le 31 mars le deuxième volet de son cinquième rapport sur le changement climatique. Parmi les impacts observés, les inondations, les maladies, les migrations, les risques de conflit, mais aussi les pénuries et l’insécurité alimentaire."
"Sécheresses, inondations, migrations, pénuries alimentaires, risques de conflit : les sociétés ne sont pas suffisamment préparées au changement climatique en cours, ce qui met en péril leur sécurité et leur stabilité, prévient le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) dans le deuxième volet de son cinquième rapport, publié lundi 31 mars."
"Le Daily Telegraph et le Daily Mail qui contestaient jusqu'à présent l'existence d'un réchauffement, du climat évoluent. Les deux journaux ont reconnu devant une commission parlementaire que le problème était bien réel et que l'Homme y jouait un rôle constate le Guardian."
"Directeur scientifique environnement de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), Jean-François Soussana est coauteur du deuxième volet du dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), rendu public lundi 31 mars"
"Montreuil, le 31 Mars 2014 - Le 2evolet du 5e rapport du GIEC sur les « impacts, l’adaptation et la vulnérabilité » aux changements climatiques présenté ce matin par le GIEC à Yokohama au Japon met en évidence les conséquences du changement climatique sur les ressources en eau, l’agriculture et les écosystèmes. Les Amis de la Terre s’alarment de ces bouleversements écologiques et sociaux particulièrement sévères dans les pays du Sud. Les Etats historiquement responsables, dont la France, doivent prendre des mesures pour enrayer le réchauffement du climat et corriger l’injustice climatique."
"Sécheresses, inondations, maladies, migrations, pénuries alimentaires, risques de conflit, etc. : le deuxième volet du cinquième rapport du groupe intergouvernemental d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (GIEC), publié lundi 31 mars, recense les impacts déjà observables du changement climatique."
"Selon le rapport annuel sur l'état du climat publié par l'Organisation météorologique mondiale, l'homme serait à l'origine des phénomènes climatiques extrêmes observés en 2013"
"« A la question ‘’Est-ce que le réchauffement qu’on commence à percevoir est lié aux activités humaines ?’‘ je vous rappelle que les rapports du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) ont successivement répondu :
« on ne sait pas » (1990),
« peut-être » (1995),
« probablement » (2001),
« très probablement » (2007) »…
C’est ainsi que le climatologue Jean Jouzel, vice-président du GIEC, médaille d’or du CNRS, s’exprimant sur « L’avenir du climat », jeudi 13 mars lors d’un petit déjeuner extrêmement instructif à l'Institut Diderot , a commenté l’évolution prudente mais… claire de la façon dont les rapports de l’homme et du climat ont été envisagés au cours de ce dernier quart de siècle.
[...]
Incitant tout un chacun à s’engager maintenant, il n’a pas manqué d’avouer redouter cette chose paradoxale, alors même qu’il intervient dans collèges et lycées pour partager avec les plus jeunes ce que les scientifiques savent aujourd’hui : « Dans dix ou quinze ans, les gens clameront ‘’ Il fallait nous le dire ! ‘’ Il y aura une vraie panique sur cette planète. » "
"Quand la température de la planète aura augmenté en moyenne de 2°C, il faudra probablement compter sur des hivers de 5°C à 8°C plus chaud en Scandinavie et en Russie, et des étés de 3 à 4°C de plus dans le Sud de l'Europe, selon une étude publiée vendredi."
"Nous vous parlions ici-même des effets du réchauffement climatique sur le littoral de la Louisiane. Il se trouve que l’élévation du niveau de la mer qui menace la statue de la Liberté ou la Tour de Londres, et des centaines d’autres monuments classés à l’Unesco, ne devrait pas non plus épargner pas la France, confirme une étude publiée dans le journal Environmental Reasearch Letters.
Le Mont Saint-Michel pourrait bien se retrouver sous l’eau d’ici 2.000 ans."
"L'élévation du niveau de la mer ne menace pas uniquement les régions côtières, l’agriculture et les habitants du littoral, mais également un cinquième du patrimoine mondial dont, parmi les plus célèbres monuments, la Statue de la Liberté à New York (Etats-Unis), l'opéra de Sydney (Australie), la Tour de Londres (Angleterre) ou encore le site archéologique de Pompéi (Italie). Ce sont les conclusions d'une étude, publiée mardi 4 mars dans la revue Environmental Research Letters, qui a calculé combien de sites historiques de l'Unesco seraient touchés après 2 000 ans de montée des eaux."
"En février, François Hollande et Barack Obama ont inauguré une nouvelle ère d'amitié et de coopération entre nos deux Républiques. Ensemble, ils ont appelé les autres pays à les rejoindre pour parvenir à un accord « ambitieux » afin d'endiguer le réchauffement climatique. Aujourd'hui, le secrétaire d'État américain John Kerry arrive à Paris en laissant sur son bureau à Washington un dossier aussi important pour l'Élysée que pour la Maison Blanche.
Dans les jours qui viennent, John Kerry doit communiquer sa recommandation au président Obama : autoriser ou non la construction de l'immense oléoduc transfrontalier Keystone XL. Long de plus de 2 600 kilomètres, il transporterait chaque jour 830 000 barils du pétrole le plus polluant au monde du Canada au sud du Texas.
[...]
Alors pourquoi approuver un tel projet ? Le principal argument est celui de l'emploi. En France, nous savons à quel point il est essentiel de s'occuper des files d'attente devant Pôle emploi. Les Républicains américains avancent que Keystone pourrait donner lieu à 40 000 embauches. Obama, de son côté, annonce que Keystone apporterait 2 000 emplois pendant la construction, puis seulement « 50 à 100 emplois permanents dans une économie qui en compte 150 millions ». Or, ce sont des centaines de milliers d'emplois qui pourraient être créés grâce à la transition énergétique.
"Le changement climatique n'est pas simplement une projection futuriste: il imprime désormais les territoires et les différents modes de vie à travers la planète. Le site The Atlantic rapporte par exemple qu'il devient de plus en plus difficile de cartographier la Louisiane, son bayou et ses marécages, qui ne cessent de disparaître et d'évoluer à vitesse grand V."
"Sept départements de l'Ouest et du Sud-Ouest ont été placés en vigilance orange vagues-submersion jusqu'à samedi matin, a annoncé vendredi 28 février Météo France. Ces nouvelles intempéries entraînent des risques pour un littoral déjà fragilisé après la succession de tempêtes qui ont frappé la côte depuis le début du mois de janvier."