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"Le directeur financier d’EDF, Thomas Piquemal, a présenté sa démission au PDG du groupe en raison d’un désaccord sur la faisabilité du projet controversé de construction de deux réacteurs à Hinkley Point, en Angleterre, a annoncé lundi 7 mars l’énergéticien, confirmant une information de l’agence Bloomberg. « Le directeur financier a présenté sa démission la semaine dernière à Jean-Bernard Lévy [PDG d’EDF] en raison d’un désaccord sur Hinkley Point », a-t-on évoqué, dimanche soir, dans l’entourage de l’entreprise. Le groupe a annoncé la nomination pour le remplacer « à titre provisoire » de Xavier Girre, jusqu’ici directeur financier pour la France de l’électricien."
"Par complaisance envers EDF, Areva et le CEA, qui souhaitaient provisionner le moins possible pour l'enfouissement de leurs déchets les plus radioactifs, Ségolène Royal a fixé par arrêté le coût de Cigéo à 25 milliards d'euros, un montant largement sous-estimé. Cinq associations attaquent aujourd'hui cet arrêté devant le Conseil d'État."
"Cette année, les prix Pinocchio - le grand prix de l’irresponsabilité et de l’hypocrisie des multinationales, organisé par les Amis de la terre avec plusieurs autres associations - seront entièrement consacrés à l’enjeu climatique, COP21 oblige. Les nominés incluent plusieurs géants de l’énergie - EDF, Engie, Total, Shell et Chevron - mais aussi des représentants des secteurs agricole (Avril-Sofiprotéol, Yara), minier (Anglo American) et financier (BNP Paribas). Comme les années précédentes, Basta ! et l’Observatoire des multinationales sont partenaires médias des prix Pinocchio."
"EDF, BNP Paribas et Chevron sont les grands « vainqueurs » du prix Pinocchio du climat 2015. Ce prix est attribué chaque année aux entreprises qui se distinguent par leurs actions de « greenwashing », de lobbying ou par leur impact négatif sur les communautés locales. Il est organisé chaque année depuis 2008 par les Amis de la Terre, en partenariat avec le Centre de recherche et d’information pour le développement (CRID), Corporate Europe Observatory et Peuples solidaires-ActionAid France. À l’occasion de la COP21, « la sélection des entreprises s’est effectuée autour du climat et à l’échelle internationale », explique Sylvain Angerand, coordinateur de campagne chez les Amis de la Terre."
"Après une phase expérimentale de déploiement, la pose des compteurs d’électricité intelligents « Linky » est censée débuter aujourd’hui. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a pour l’occasion avalisé ce lancement, tout en demandant à ERDF de veiller au respect de la vie privée des abonnés."
"Ça cause de plus en plus des compteurs "intelligents" de Linky un peu partout et donc je commence à me renseigner un peu sur ce que ça va nous apporter...
Et la réponse va vous surprendre, car c'est : Pas grand-chose."
"Linky, c'est le premier pas d'ERDF vers la consommation et la production d'électricité intelligentes. Le groupe a profité de la COP21 pour donner le coup d'envoi de son initiative.
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Cela ne va pourtant pas se faire sans casse : même si le remplacement du compteur est obligatoire, la collecte des données d’utilisation vers une centralisation dans un centre de traitement à Lyon n’est pas au goût de tous les consommateurs. Qui, en effet, garantira la sécurité de ces informations et pourra s’assurer qu’elles soient véritablement utilisées à des fins écologiques ?"
"A partir du mardi 1er décembre, le distributeur d'électricité ERDF va remplacer les 35 millions de compteurs français par des compteurs "Linky". Le chantier s'achèvera en 2021.
Ces compteurs "communicants" permettront, notamment, de relever les consommations à distance; ERDF n'aura plus à envoyer d'agents pour le faire; quant à la facture des consommateurs, elle ne sera plus établie, périodiquement, sur une estimation, mais sur leur consommation réelle, ce qui évitera des factures de rattrapage douloureuses."
"Le hasard fait bien les choses : c’est mardi 1er décembre, au lendemain de l’ouverture au Bourget de la conférence mondiale sur le climat (COP21), qu’ERDF, la filiale d’EDF gestionnaire du réseau de distribution d’électricité, lance le déploiement du compteur communicant Linky."
"EDF polluerait très peu. C’est en tout cas ce que suggèrent très fortement ses supports de communication. « EDF développe un mix énergétique adapté à chaque pays pour produire une électricité sûre, abordable et décarbonée », assure ainsi le site du groupe. Décarbonée ? Comprenez une électricité produite avec un minimum d’émissions de CO2, et donc bonne pour le climat."
"Alors que les retards et les dépassements budgétaires s’accumulent sur le chantier de Flamanville, en France, une autre centrale EPR construite par EDF rencontre de sérieuses difficultés. Le projet d’Hinkley Point C, dans l’ouest de l’Angleterre, multiplie lui aussi les ajournements. La décision officielle d’investir est sans cesse repoussée, le projet butant sur son financement."
"L’opération « transparence » sur l’EPR de Flamanville (Manche), menée jeudi 3 septembre par le PDG d’EDF, n’a pas levé toutes les zones d’ombre sur l’avenir de ce projet pharaonique. Jean-Bernard Lévy, PDG de l’électricien, a certes reconnu que le réacteur de troisième génération (1 650 MW) ne démarrerait pas avant le quatrième trimestre 2018, avec sept ans de retard sur le calendrier initial, et qu’il ne coûterait pas 3 milliards d’euros mais 10,5 milliards. Mais plusieurs questions ou incertitudes demeurent."
"Le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, a annoncé, jeudi 3 septembre, un nouveau report de la mise en service de l’EPR de Flamanville (Manche) et une réévalution de son coût final. Le premier réacteur nucléaire français de troisième génération, d’une puissance de 1 650 mégawatts (MW), devrait finalement coûter 10,5 milliards d’euros, très loin des 3 milliards d’euros du devis initial. Le chargement du combustible et le démarrage du réacteur ne devraient donc pas intervenir avant fin 2018, soit avec près de sept ans de retard sur le calendrier prévu. Dès l’ouverture de la Bourse, les investisseurs ont sanctionné cette annonce : le titre EDF perdait 4,12 % (à 17,94 euros) alors que l’indice CAC 40 gagnait 1,18 %."
"EDF devient le seul pilote officiel de la filière nucléaire. Un accord de principe a été signé entre l’électricien et Areva en vue de créer une société commune pour la conception des réacteurs nucléaires."
"Areva et EDF ont annoncé, jeudi 30 juillet, être parvenus à un protocole d’accord qui prévoit notamment « un contrôle majoritaire » de l’électricien sur Areva NP. Cette cession, qui valorise l’ensemble de la division à 2,7 milliards d’euros, devrait donc rapporter quelque 2 milliards d’euros au spécialiste du nucléaire en grande difficulté financière, qui confirme qu’il aura besoin parallèlement d’une augmentation de capital « significative » pour combler ses besoins de financement d’ici à 2017, qu’il évalue à « environ 7 milliards d’euros »."
"Areva et EDF se sont entendus sur les grandes lignes de l’accord de rapprochement que les deux groupes sont en train de finaliser et qu’ils prévoient de présenter jeudi 29 juillet."
"8 milliards d’euros de pertes en quatre ans, une dette qui enfle, des chantiers dont les coûts explosent, à l’instar de celui de l’EPR à Flamanville ou d’une usine de combustible au plutonium aux Etats-Unis, des erreurs stratégiques sur fond de corruption… qui paiera la note du fiasco Areva ? Les salariés du groupe, en France mais aussi en Afrique, seront les premières victimes de la crise. La sûreté des installations nucléaires risque également d’en pâtir. Ainsi que le portefeuille des contribuables pour financer un futur démantèlement. C’est ce que révèle notre « véritable bilan annuel » d’Areva."
"C’est une innovation prometteuse : équiper les fenêtres des bâtiments d’un filtre photovoltaïque aux allures de vitres fumées, qui permet de produire de l’électricité. De quoi rendre les bâtiments plus autonomes et favoriser l’essor des énergies renouvelables. Problème : EDF a décidé de cesser l’activité de sa filiale, Nexcis, qui a mis au point le procédé. Abasourdis par la décision, les salariés, menacés par un plan social, proposent de reprendre l’entreprise, avec le soutien de syndicats. Mais dans l’indifférence, pour l’instant, du gouvernement."
"Une filiale d’EDF exploite du gaz de schiste aux Etats-Unis et y recourt à la très controversée fracturation hydraulique. Un paradoxe, alors que la France, propriétaire de l’entreprise publique, a interdit cette technique très polluante sur son territoire. Et que le gouvernement vient de choisir EDF parmi les sponsors officiels de la conférence sur le climat, la COP 21, qui aura lieu à Paris fin novembre. C’est pourtant bien ce que révèle une première version de son rapport « développement durable » publié temporairement sur le site du groupe."
"Le gouvernement a pris une première décision, mercredi 3 juin, sur l’avenir de la filière nucléaire. Au cours d’une réunion à l’Elysée, François Hollande, Manuel Valls et les quatre ministres concernés par le dossier – Emmanuel Macron (économie), Ségolène Royal (énergie), Michel Sapin (finances) et Laurent Fabius (affaires étrangères) –, ont donné leur feu vert au projet de rachat par EDF d'une part majoritaire de l'activité réacteurs nucléaires d'Areva, indique Le Figaro sur son site Internet. Un arbitrage qui a été confirmé peu après dans un communiqué publié par la présidence de la République."