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La Commission européenne vient de décider de reporter le vote sur le renouvellement de la licence du glyphosate, une molécule présente dans de (...)
L'interdiction du glyphosate est une véritable saga. Aujourd'hui, il semblerait que l'on s'approche d'une interdiction possible : que se passerait-il ?
Une enquête du "Monde" a montré comment le géant des produits phytosanitaires a contré les études sur la dangerosité du glyphosate, composant de l'herbicide Roundup. Et ce n'est pas la première fois que la firme américaine utilise ce type de méthodes très controversées.
Prolongeant son enquête de 2008 sur les dangers des produits toxiques de la firme américaine Monsanto, Marie-Monique Robin démontre, dans un documentaire diffusé ce soir sur Arte (1), l’ampleur de la dangerosité de cet herbicide. Entretien.
Le Roundup fait partie des « produits formulés ». En plus du glyphosate, ils contiennent d’autres substances qui peuvent eux aussi présenter une toxicité.
« Le Monde » montre comment la puissante firme américaine a fait paraître des articles coécrits par ses employés et signés par des scientifiques pour contrer les informations dénonçant la toxicité du glyphosate.
Monsanto avait refusé de s'expliquer face au Parlement Européen concernant le glyphosate. En retour, les Présidents ont interdit l'accès à ses lobbyistes.
La Commission européenne proposera le 4 octobre prochain de renouveler pour dix ans l’autorisation du glyphosate. Paris votera contre le renouvellement. Pourquoi ? Quels risques fait-il peser sur notre santé ?
Cacophonies et nouvelles reculades gouvernementales, à propos des pesticides. Le 25 septembre, le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner (...)
L’ONG Générations futures révèle la présence de résidus de cette substance classée «cancérogène probable» dans des céréales pour petit déjeuner, des pâtes ou même des lentilles.
Alors qu’une agence de l’OMS a classé le glyphosate comme substance «cancérogène probable», les études scientifiques divergent.
L'Union européenne doit se prononcer début octobre sur la ré-autorisation du glyphosate, un herbicide fortement soupçonné d'être cancérigène. En 2015, le produit avait été autorisé par l'UE sur la base d'un rapport... qui se contentait de recopier un document de Monsanto, géant des pesticides et distributeur du glyphosate.
Pour dédouaner le pesticide, les experts ont largement plagié des documents de la Glyphosate Task Force, le consortium industriel conduit par la firme américaine.
François Veillerette, porte-parole de Générations futures, revient sur la présence de l’herbicide dans seize produits de consommation sur trente analysés par l’ONG.
Les analyses ont porté sur trente produits de consommation courante et révélé la présence de l’herbicide dans seize d’entre eux, rapporte l’ONG Générations futures.
L'ONG Générations Futures a fait analyser 30 produits de consommation courante. Résultat, on retrouve du glyphosate dans plus de la moitié des échantillons.
Selon les tests réalisés par l'ONG Générations Futures, des résidus de glyphosate, une substance classée "cancérogène probable" et présente dans le très controversé herbicide Roundup, ont été retrouvés dans 18 échantillons à base de céréales dont 8 céréales pour petit-déjeuner.
"Alors que l’innocuité du glyphosate divise les experts, la question du renouvellement de son autorisation se pose au sein de l’UE. Depuis 2012, la substance, présente dans de nombreux herbicides, est en attente de ce renouvellement, plusieurs fois repoussé suite aux désaccords des États. Le 28 juin, soit deux jours avant la fin de l’autorisation de la substance, la Commission européenne décide de prolonger une nouvelle fois l’autorisation de 18 mois."
"Nouveau rebondissement dans le feuilleton d’une éventuelle interdiction du glyphosate, désherbant le plus vendu au monde. Le 7 mars dernier, le comité d’experts de la Commission européenne chargé de renouveler, ou non, l’autorisation du produit pour une durée de 15 ans ne s’est finalement.... pas prononcé. La majorité nécessaire pour obtenir une décision n’a pas été obtenue. Le vote a été reporté au mois prochain, voire au mois suivant. Fait inhabituel, la Commission ne s’est donc pas contentée de l’avis rendu en novembre dernier par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) qui avait affirmé que le caractère cancérogène du glyphosate était « improbable ». On s’attendait donc à ce que le produit soit de nouveau autorisé en Europe, malgré son classement comme cancérogène probable par l’organisation mondiale de la santé (OMS) en mars 2015."
"La Commission européenne a dû reporter mardi 8 mars un vote sur sa proposition de prolonger l’autorisation de l’utilisation du glyphosate pour quinze ans, après que plusieurs pays européens ont rejoint le camp des opposants à cette substance soupçonnée d’être cancérogène."