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"Doel 3 et Tihange 2, deux réacteurs nucléaires belges suspectés de ne pas répondre aux normes de sécurité, ne seront pas mis à l’arrêt, a décidé la justice belge, mercredi 9 mars. Une plainte visant à obtenir leur fermeture définitive avait été déposée par l’association Nucléaire Stop Kernenergie (NSK) à la fin 2015. La requête visait les défauts de ces deux réacteurs trentenaires, exploités par Electrabel, filiale belge d’Engie (ex-GDF Suez)."
"Un incident survenu en 2014 dans la centrale nucléaire de Fessenheim aurait-il été minimisé ? Deux médias allemands affirment, vendredi 4 mars, qu’il était plus important qu’annoncé.
L’incident, qui s’est produit le 9 avril 2014 dans la doyenne des centrales françaises, a conduit à « une suite d’échecs techniques et de chaos » durant lesquels le réacteur 1 « n’était momentanément plus contrôlable », indiquent sur leurs sites Internet le journal Süddeutsche Zeitung et la chaîne locale WDR."
"C’est un véritable tir de barrage qu’essuient, depuis deux jours, les installations nucléaires françaises. Les attaques viennent de pays frontaliers, Suisse et Allemagne, qui s’inquiètent de la sûreté des centrales nucléaires du Bugey (Ain) et de Cattenom (Moselle). Mais aussi des associations antinucléaires hexagonales, qui ont dans leur collimateur l’EPR en cours de construction à Flamanville (Manche), et le futur centre industriel de stockage géologique (Cigéo) de Bure (Meuse), où doivent être enfouis les déchets radioactifs."
"La ministre de l’environnement et de l’énergie, Ségolène Royal, s’est dite, dimanche 28 février, sur France 3, « prête à donner [le] feu vert » au prolongement de la durée de vie des centrales nucléaires françaises, « sous réserve de l’avis de l’Autorité de sûreté nucléaire ». Des propos qui lui ont aussitôt valu une volée de bois vert de la part d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), qui lui reproche « une nouvelle concession au lobby du nucléaire »."
Sur le site le plus radioactif de France, la corrosion de cuves « extrêmement irradiantes » inquiète
"L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a demandé à Areva de « renforcer la surveillance » des six évaporateurs de son usine de retraitement de Beaumont-Hague, dans le département de la Manche, en raison de cuves « extrêmement irradiantes » dont « la corrosion est plus rapide que prévu »."
"Par complaisance envers EDF, Areva et le CEA, qui souhaitaient provisionner le moins possible pour l'enfouissement de leurs déchets les plus radioactifs, Ségolène Royal a fixé par arrêté le coût de Cigéo à 25 milliards d'euros, un montant largement sous-estimé. Cinq associations attaquent aujourd'hui cet arrêté devant le Conseil d'État."
"La ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer, Ségolène Royal, a dit dimanche 28 février être d’accord pour prolonger de dix ans la durée de vie des centrales nucléaires françaises, qui passerait ainsi de quarante à cinquante ans."
"Selon Europe 1, la ministre de l'Énergie, Ségolène Royal, a indiqué qu'EDF pourrait allonger de dix ans supplémentaires la durée de vie de ses centrales nucléaires. Un dossier complexe car l'Autorité de sûreté nucléaire a son mot à dire."
"Quel sera le coût de la maintenance des 58 réacteurs nucléaires d’EDF en France d’ici à 2030 ? Et comment l’évaluer sérieusement sans connaître l’impact de la loi d’août 2015 sur la transition énergétique, qui prévoit un plafonnement de la capacité de ces centrales à leur niveau actuel de 63,4 gigawatts (GW) en 2025 ? Dans son rapport annuel, rendu public mercredi 10 février, la Cour des comptes tente de répondre à la première question… tout en reconnaissant que la facture finale dépendra de paramètres encore inconnus. Notamment le nombre de réacteurs qu’il faudra peut-être fermer – en fonction de l’évolution de la demande d’électricité – pour se conformer à la loi. Un flou qu’elle avait déjà souligné, en janvier 2012, sur le coût du démantèlement, encore difficile à estimer."
"Confrontés au déclin mondial du nucléaire, les industriels du secteur et leurs relais politiques et médiatiques essaient d’imposer l’idée que cette technologie est une solution pertinente et indispensable à la lutte contre le changement climatique. Mais qu’en est-il en réalité ? Les Amis de la Terre, la Fondation Heinrich Böll, France Nature Environnement, Greenpeace, le Réseau Action Climat, Réseau Sortir du Nucléaire, Wise Amsterdam publient ensemble un rapport rédigé par Wise-Paris qui rassemble les arguments pour démontrer que le nucléaire représente une fausse solution pour la lutte contre les changements climatiques."
"Défendre l’huile de palme, verdir l’image des pétroliers, promouvoir le nucléaire, vanter les OGM ou le gaz de schiste... tout en conseillant des organisations écologistes ou en organisant la prochaine conférence sur le climat de Marrakech en 2016. Aucun scrupule ne semble rebuter le petit monde des cabinets de conseil en lobbying et relations publiques. Ces agences de communication jouent un rôle clé pour asseoir l’influence des milieux d’affaires, à l’abri des mécanismes démocratiques. Un nouveau rapport lève le voile sur ces mercenaires de la communication et de l’influence, qui aident les multinationales à prendre la main sur les politiques climatiques."
"Pour lutter contre la pollution atmosphérique et les émissions de CO2, la voiture électrique serait une solution presque idéale. C’est en tout cas ce que pense le gouvernement, Ségolène Royal – ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie – en tête, qui ne ménage pas ses efforts pour en faire la promotion. Aides à l’achat, financement de l’installation de millions de bornes de recharge : des milliards d’euros vont être dépensés pour que se déploient ces véhicules « sans pétrole ». Problème : personne ne connaît les consommations réelles de ces véhicules. Après les scandales sur le diesel, faut-il vraiment faire confiance aux données fournies par les constructeurs ?"
"Afin de lutter efficacement contre l'effet de serre, il faut compter sur toutes les énergies disponibles.
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Le nucléaire est une technologie exigeante, qui se conçoit dans des conditions de transparence et de sûreté complètes, mais une technologie indispensable si le monde veut gagner le combat du climat."
... Et mon cul, c'est du poulet ????
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"Le nucléaire, qui avait baissé dans le bouquet d’énergies après la catastrophe de Fukushima, devrait repartir à la hausse. Mais s’il intervient positivement dans la lutte contre le réchauffement climatique, il n’aura droit qu’à un strapontin à la grand-messe de la COP21. "
"Il ne suffit pas que les sites de stockage des déchets nucléaires résistent des centaines de milliers d’années: il faut aussi que l’homme se rappelle son existence d’ici là."
"Le risque d’une « cyberattaque sérieuse » sur les installations nucléaires « s’accroît » et leurs opérateurs n’y sont pas suffisamment préparés, révèle un rapport publié lundi 5 octobre par le prestigieux think tank britannique Chatham House. Les exploitants seraient même dans « une culture du déni » de ces risques, soulignent les trois auteurs de ce document de 40 pages (consultable sur chathamhouse.org). Leur travail est le fruit d’entretiens réalisés avec trente responsables (industriels, hauts fonctionnaires, spécialistes de cybersécurité, qui ont tous requis l’anonymat pour eux comme pour leur employeur), d’une étude de la littérature dans ce domaine et des tables rondes d’experts. L’enquête, qui a duré dix-huit mois, a porté sur sept pays exploitant des réacteurs nucléaires (Etats-Unis, Canada, France, Allemagne, Japon, Royaume-Uni, Ukraine)."
"Le Japon a relancé, mardi 11 août, l’un des réacteurs nucléaires de la centrale Sendai à l’extrême sud-ouest de l’archipel. C’est une première depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima en mars 2011, et cette mesure a suscité de nombreuses protestations dans le pays.
Pourquoi les Japonais estiment-ils majoritairement que les mesures de sécurité ne sont pas suffisantes ? La relance du nucléaire est-elle si « importante pour la politique énergétique », comme l’affirme le gouvernement de Shinzo Abe ? Réponse avec Philippe Mesmer, envoyé spécial du Monde à Satsumasendai."
"En mars 2011, un séisme et un tsunami entraînaient la fusion du combustible de trois des six réacteurs de la centrale de Fukushima et d’importants rejets radioactifs, provoquant l’un des pires accidents nucléaires de l’histoire. Traumatisé, le Japon arrêtait, en 2013, toutes ses centrales nucléaires."
"Dans le ciel flottent des carpes en tissu. Symbole de vitalité, fixées à des mâts plantés dans le sable, elles dansent dans le vent chaud qui balaye la côte de Satsumasendai, dans le sud-ouest du Japon. Leur légèreté contraste avec la masse de béton qui se dresse non loin, la centrale nucléaire Sendai – à ne pas confondre avec la ville du même nom, dans le nord-est de l’Archipel –, bien à l’abri d’une épaisse ceinture de barbelés."
"Toutes les centrales de l'île étaient fermées depuis deux ans, suite au durcissement des mesures de sureté, consécutif à la catastrophe de Fukushima."