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Fabriquée en Chine, de faible durée de vie, peu recyclée, la trottinette électrique en libre usage présente un bilan carbone équivalent à celui d’une voiture transportant trois passagers. Menée par un bureau d’études, cette enquête plaide pour un encadrement renforcé de ce mode de locomotion.
Pristine areas in the Amazon and Siberia may expand with animal reintroductions, scientists say
En lien avec la loi Climat et résilience, le député MoDem Erwan Balanant et 45 autres parlementaires réclament, dans une tribune au « Monde », une évaluation systématique de l’impact climatique des politiques publiques.
Le Bitcoin risque de perturber la stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre de la Chine
Pour valider une transaction en bitcoins, il faut faire tourner des ordinateurs très gourmands en électricité. Tout cela pour produire une monnaie virtuelle qui ne sert pratiquement qu’à spéculer.
Selon une étude réalisée par des chercheurs chinois, les émissions de carbone liées au processus de “minage” de la cryptomonnaie atteindront 130 millions de tonnes en 2024 en Chine. Soit l’équivalent des émissions de CO2 annuelles d’un pays comme l’Italie, observe le New Scientist.
Une étude scientifique indique que la masse anthropique — le poids de ce qui est fabriqué par les humains — dépasse celle des êtres vivants. Premier responsable : le secteur de la construction. Le poids des bâtiments et des infrastructures dépasse même celui des arbres. Et le plastique ? Il pèse deux fois plus que l’ensemble des animaux.
Le bitcoin consomme déjà plus d’électricité que l’Argentine et son impact sur le climat suscite des inquiétudes.
Envoyer une photo via son smartphone, consulter le fil d'actualité de son appli préférée, regarder une vidéo sur YouTube, certaines activités numériques du quotidien peuvent s'avérer gourmandes en énergie… Et pas toujours neutres en émissions de gaz à effet de serre. Dans une étude parue l'année dernière, Greenspector a évalué l'empreinte carbone d'une sélection de réseaux sociaux. Pour chacune des applications, le niveau d'émission (en gEqCO2) a été estimé en tenant compte de la consommation de ressources (volume de données échangées) et d’énergie, mesurées lors d'un scénario utilisateur d’une durée de 1 minute sur un smartphone Galaxy S7 (Android 8). Le scénario utilisateur correspondait à un défilement des contenus du fil d’actualité d’un compte actif.
Un rapport inédit pointe le décalage entre les promesses vertes et l’avènement plus probable d’une technologie « énergivore », « polluante », « consommatrice de ressources et d’espaces ».
Il fait tourner les économies, croître les PIB et nous donne un faux sentiment de bonheur et d'accomplissement: le gaspillage textile tue la planète et tout le monde s'en fout.
Agribalyse, la base de données environnementale de référence sur des produits agricoles et alimentaires
Déployée en France à partir de 2020, la 5G serait, nous dit-on, moins énergivore, ses antennes ne consommant pas en état de veille. Mais pas si simple : son coût environnemental s'annonce en réalité désastreux.
Le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, a insisté à plusieurs reprises sur le gain énergétique que représenterait la 5G. Une affirmation exagérée.
[VOLET 2/3] — Grosse émettrice de gaz à effet de serre, la construction des voitures électriques consomme aussi une très grande quantité de métaux. Lithium, aluminium, cuivre, cobalt… le boom annoncé de la production de « véhicules propres » réjouit le secteur minier, l’un des plus pollueurs au monde, et promet un enfer aux populations des régions riches de ces matières premières.
[VOLET 1/3] Promue sans la moindre réserve par les industriels et les politiques, l’auto électrique serait le véhicule « propre ». Or, comme le montre Reporterre dans une grande enquête, de la production des batteries à leur durée de vie, en passant par le renouvellement du parc , le poids des véhicules et leur usage, le caractère écolo de l’auto électrique n’a absolument rien d’évident. Premier volet : qu’en est-il des émissions de gaz à effet de serre ?
Les opérateurs mobiles chinois mettent en veille une partie des réseaux quand ils ne sont pas utilisés. Ce qui prête à confusion.
Indispensable pour la fabrication des batteries électriques, le cobalt fait partie des matières premières les plus convoitées. Sa rareté alimente les inquiétudes quant à d’éventuelles pénuries. En République démocratique du Congo (RDC), principal producteur mondial, des enfants travaillent dans les mines pour fournir les grandes entreprises des secteurs de l’automobile, de l’informatique et de la téléphonie.
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Poussant le raisonnement à l’extrême, les analystes de la banque UBS ont relevé qu’un monde où le parc automobile serait à 100 % électrique exigerait une hausse de… 1 928 % de la production mondiale de métal bleu (+ 2 898 % pour le lithium et + 655 % pour les terres rares) (3). Une mission impossible à moins de transformer des régions entières en complexes miniers avec un coût environnemental très élevé (4).
Trop énergivores, les infrastructures nouvelle génération sont mises en veille le soir tombé par certains opérateurs.
Aujourd'hui, le numérique est partout : on peut regarder des vidéos sur nos téléphones, écouter la radio avec nos ordinateurs ou prendre rendez-vous avec notre médecin via une application. Bref, difficile d'y échapper. Mais avons-nous vraiment conscience de l'empreinte écologique du numérique ?