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Tesla est l’un des leaders du marché des voitures électriques, mais aussi l’un des plus controversés. La raison principale de cette controverse réside dans ses systèmes de conduite autonome, notamment Autopilot et Full Self-Driving (FSD). Le choix de ses noms donnent aux conducteurs de Tesla le sentiment que la voiture peut se charger de la conduite, mais ils sont loin d’être fiables et sécurisés.
« Les véhicules véritablement autonomes ne verront jamais le jour », c’est du moins ce que pensent certains critiques. Les éléments qui renforcent cette thèse s'accumulent depuis des années, voire des décennies, mais elles ont maintenant fait pencher la balance du côté où il est difficile pour toutes personnes intéressées de les ignorer, même pour personnes qui étaient auparavant très optimiste quant aux perspectives de la conduite autonome.
Une équipe de chercheurs des États-Unis et du Japon a démontré qu'une attaque au laser pouvait être utilisée pour aveugler les voitures autonomes et supprimer les piétons de leur vue, mettant en danger ceux qui se trouvent sur son chemin. L'étude révèle que des lasers envoyés au bon moment vers le système radar d'un véhicule autonome en approche peuvent créer un angle mort devant le véhicule, suffisamment grand pour cacher complètement les piétons et autres obstacles en mouvement. Cela amène les voitures à penser que la route est sûre et à continuer à avancer, mettant en danger tout ce qui peut se trouver dans l'angle mort de l'attaque.
La route n’est plus le seul terrain d’affrontement des marques automobiles. Celui-ci pourrait bien avoir lieu dans l’espace avec des enjeux qui dépassent le strict cadre de l’industrie automobile.
Un rapport inédit pointe le décalage entre les promesses vertes et l’avènement plus probable d’une technologie « énergivore », « polluante », « consommatrice de ressources et d’espaces ».
Les systèmes automatisés d'aide à la conduite comme celui de Tesla se concentrent généralement sur ce que la voiture ne peut pas voir. Mais un groupe de chercheurs s'est penché sur ce que les systèmes de conduite autonomes pourraient voir qu'un conducteur humain ne voit pas, y compris les objets "fantômes" et les panneaux qui ne sont pas vraiment là.
La voiture électrique serait le « véhicule propre » par excellence, celui qui permettrait de conserver le même mode de vie tout en prenant soin de la planète. La réalité est tout autre, comme le montre l’enquête de Reporterre, dont nous compilons ici les trois volets. Émissions de gaz à effet de serre, frénétique consommation de minerais et « révolution » des mobilités sous l’emprise du « big data » et de l’intelligence artificielle, la promesse d’un monde meilleur est surtout celle d’un enfer écologique.
Pour vanter son supposé caractère écolo, les promoteurs de la voiture électrique s’appuient sur des performances inexistantes. Surtout, ils la placent au cœur d’un système de mobilité centré sur la voiture autonome, donc l’intelligence artificielle.
L’industrie automobile prépare activement la généralisation des véhicules autonomes. Problème : leur mise en œuvre à grande échelle aurait des conséquences écologiques très néfastes.
Les voitures autonomes sont plus longues que prévu au démarrage. Ford lève le pied, PSA abandonne et Google, qui était à la pointe, marque le pas.
Afin de mieux cerner les décisions que devraient prendre les futures voitures autonomes (sans chauffeur, donc), une étude dévoile les préférences de 2,5 millions de personnes à travers le monde. Qui sauver en cas d'accident ? Les réponses sont éclairantes, parfois effrayantes, et diffèrent selon les pays.
Comme si nous n'étions pas suffisamment exposés aux publicités, Intel songe à en diffuser dans l'écosystème des voitures autonomes, au sein desquels les gens devront bien s'occuper.
Ross Douglas, fondateur du salon Autonomy, livre une vision empreinte d'optimisme mais nuancée de messages d'avertissement quant à la mobilité de demain.
"Dans la quête vers des voitures autonomes, nous évoquions en juillet dernier le recrutement de plus en plus fréquent de philosophes par les constructeurs automobiles. La MIT Technology Review présente les résultats des premières recherches destinées à éclairer les dilemmes moraux et éthiques posés par ces véhicules."
"Nous ne mesurons pas encore ce que la fin de la voiture individuelle signifie pour de nombreuses activités et professions et pour notre mode de vie."
"Comme l’explique le magazine Forbes, Google a réussi un travail remarquable en faisant la promotion planétaire de son projet de voiture autonome et en faisant croire à des centaines de millions de personnes que cette technologie est presque maitrisée. Cela a d'autant mieux fonctionné que de très grands constructeurs automobiles d’Audi à Mercedes en passant par GM et qu’un autre géant de la technologie, Apple, ont rapidement tenu à faire savoir qu’eux aussi avaient des projets très avancés. Et voilà, les voitures autonomes vont demain nous mener ou nous voulons pendant que nous ferons la sieste, le transport routier deviendra plus efficace, moins polluant et moins coûteux, notamment en vies humaines. Et cela détruira au passage des millions d’emplois."
"Google et tous les constructeurs qui s'intéressent au sujet doivent apprécier la nouvelle. Un nouveau cap sera bientôt passé en Californie. L'État vient en effet d'annoncer que les véhicules sans conducteur pourront sillonner ses routes publiques. C'est en fait déjà le cas depuis 2012, mais de nouvelles règles bien plus fines ont été mises en place pour les constructeurs. Mieux encore, d'autres seront présentées d'ici 2015 pour le grand public."
"A un carrefour, vous êtes au volant d'une voiture autonome alors qu’un accident est sur le point de se produire. Deux choix s’offrent à vous: tuer une, ou deux personnes. Le véhicule que vous conduisez est programmé pour limiter le nombre de morts sur les routes. Quitte à ce que l'unique tué, ce soit vous. Et tant pis si vous aviez investi dans cette voiture pour vous sentir en sécurité."