417 liens privés
Le vélo ne pollue pas ? Détrompez-vous. Dès 2009, Génération Ecologie dénonçait ‘l’irresponsabilité environnementale des organisateurs du Tour de France’. En 2019, six ONG et trente-quatre députés alertent une nouvelle fois dans une tribune sur les 18 millions de ‘goodies’ distribués qui parfois finissent dans la nature.
« L’extraction minière du lithium ne fait que commencer ». Il assure que le dialogue avec les communautés locales est essentiel, et que le gouvernement mène actuellement des études pour évaluer d’autres déserts de sels où étendre l’exploitation du lithium « pour préserver les lagons de Atacama ». Nous voilà rassurés.
Un article paru vendredi 17 juillet dans la revue Science, intitulé The rotten apples of Brazil’s agribusiness (Les fruits pourris de l’agrobusiness brésilien), établit un lien entre de grandes chaînes d’approvisionnement en soja et en viande bovine — les principales exportations agricoles du Brésil — et les activités illégales de déforestation dans les régions de l’Amazonie et du Cerrado.
Les GAFA se voient comme des leaders dans les énergies renouvelables, alors même que l’empreinte énergétique du numérique est de plus en plus importante.
Le déploiement de la 5G est un sujet chaud dans l’actualité. Débats, controverses, fake news, arguments plus ou moins sérieux : tout le monde s’en donne à cœur joie. L’occasion de faire un point rapide pour vous briefer sur les impacts environnementaux de la 5G.
L’industrie automobile prépare activement la généralisation des véhicules autonomes. Problème : leur mise en œuvre à grande échelle aurait des conséquences écologiques très néfastes.
Le Sénat a publié ce mercredi un rapport qui chiffre pour la première fois l'impact environnemental du digital en France. Si rien n'est fait, le numérique pourrait représenter 7 % des émissions de gaz à effets de serre en 2040, contre 2 % aujourd'hui.
Une analyse parue en mars a correctement pointé une erreur du Shift Project concernant l’impact sur le climat de la vidéo en ligne. Cette erreur est apparue au cours d’une interview. Elle n’a pas d’impact sur les résultats publiés dans nos rapports, résultats qui ne sont pas contestés. Voici notre explication détaillée, qui appelle à la poursuite de la discussion scientifique.
Aujourd’hui dans #DéconfinonsLesIdées, nous interrogeons Hugues Ferreboeuf, spécialiste des questions numériques pour The Shift Project, think tank qui milite pour une économie décarbonée. Selon l'expert, il faudrait mieux sensibiliser les consommateurs pour qu'ils prennent conscience qu'une simple vidéo visionnée, émet aussi du CO2.
Dans la catégorie déni numéro 346, je souhaiterais le petit frère du chanteur s’il vous plaît : le sportif de haut niveau. Nous sommes des millions à admirer Federer, Messi et Ronaldo. Des millions à être en ébullition devant la ligue des champions, les Jeux Olympiques, les championnats du monde de notre sport favori… Et pourtant. J’ai une très mauvaise nouvelle : pour que Roger Federer puisse continuer à nous faire vibrer, il faudrait des dizaines de planètes pour supporter son empreinte carbone. Vous admirez la façon dont Lewis Hamilton attaque ses chicanes ? Bah Lewis, il va falloir qu’il rentre au stand. Tentons de mettre notre dissonance cognitive de côté et de prendre du recul, même sur celles et ceux qui nous font vibrer. Dans le monde d’après, le sport de haut-niveau doit-il disparaître ?
L’impact environnemental du numérique n’est pas toujours négligeable, même face au transport
L’installation de millions d’antennes est déjà prévue, ainsi que le lancement de 20 000 satellites.
Le combat pour une informatique émancipatrice échoue le plus souvent à expliquer les effroyables coûts écologiques et humains du numérique, expliquent les auteurs de cette tribune. Qui proposent des pistes pour un internet low-tech afin de nous émanciper des sphères technocratiques et industrielles.
Pour Hugues Ferreboeuf, chef de travail numérique du think tank The Shift Project, à l'heure du déploiement de la 5G en France, il faut se demander si les usages attendus justifient la hausse de consommation énergétique (environ 2% de la consommation d'électricité en France).
Food, energy and water: this is what the United Nations refers to as the ‘nexus’ of sustainable development. As the world’s population has expanded and gotten richer, the demand for all three has seen a rapid increase. Not only has demand for all three increased, but they are also strongly interlinked: food production requires water and energy; traditional energy production demands water resources; agriculture provides a potential energy source.
Après l’E3, les observateurs sont formels : l’avenir du jeu vidéo appartient à la prochaine génération de consoles. Ou alors il est au cloud gaming, donc pas tout à fait aux consoles. Ou alors il est sur micro-ordinateur, comme d'habitude. Dans tous les cas, et nous sommes tout aussi formels, l’avenir n’est pas à l’écologie. Métaux rares, infrastructures numériques, électricité : l’industrie du jeu vidéo consomme de plus en plus de ressources à mesure qu’elle devient la première industrie culturelle au monde. Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, la dématérialisation n’aide en rien à compenser son bilan : elle est au contraire un nouveau facteur aggravant de son empreinte environnementale.
Faute de neige en bas de son domaine, la station de ski de Montclar dans les Alpes-de-haute-Provence a fait appel à un hélicoptère pour amener de la neige du haut vers le bas de ses pistes.
La grande accélération est un concept de l'histoire de l'environnement et des sociétés humaines qui fait référence à la période la plus récente de l'Anthropocène, époque au cours de laquelle, dans un contexte d'intense mondialisation et accélération des progrès scientifiques et techniques et des communications, les impacts des activités humaines sur la géologie, l’environnement, le climat et les écosystèmes terrestres ont fortement, et de plus en plus rapidement, augmenté, ainsi que les prélèvements de ressources naturelles non renouvelables (ou peu, difficilement, lentement, coûteusement renouvelables).
On peut trouver cette expression géniale, ironique, bien envoyée ou, au contraire, offensante, inappropriée, injuste. Elle est la condensation parfaite d’une déchirure générationnelle plus lourde qu’on veut bien le croire. Analysé ici depuis l’angle des enjeux écologiques, ce “ok boomer” sonne le glas d’une vision du monde illusoire et aussi d’une certaine écologie à la papa.
[...]
“Toutes les raisons, toute la vision du monde, toute l’expérience qui sous-tendent plus ou moins consciemment votre critique (ou vos conseils, ou vos nuances) reposent sur une pure illusion. Pourquoi ? Parce que tout ce que vous considérez comme normal et raisonnable est en fait anormal et insensé ; votre vie est inscrite dans une exceptionnelle parenthèse historique en train de se refermer.”
Chacun ses angoisses et ses réponses. Pour de plus en plus de gens, dont je fais partie, les craintes prioritaires portent sur la survie à terme de la majorité des espèces vivantes, dont les humains, mais aussi sur les conséquences dévastatrices des inégalités sociales secrétées par le capitalisme, ou encore sur le délitement de la démocratie et la montée des régimes autoritaires et répressifs dans le monde. En résumé, il s’agit de risques d’effondrement, un terme certes ambigu – il en existe diverses modalités et on en ignore les délais et l’ampleur vu que cela dépendra en partie de ce qui sera entrepris… ou pas - mais non dépourvu d’intérêt pour signifier l’énormité des enjeux. Voir ma chronique récente dans Politis (en accès libre, ce qui n’interdit pas de s’abonner à cet excellent hebdomadaire) : Effondrement en cours : on fait quoi ?.