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Pour expliquer l’embrasement de certains quartiers, le chef de l’Etat a invoqué les plateformes numériques, coupables d’intoxiquer les jeunes.
Avec cette acquisition, Microsoft va mettre la main sur les licences d'Activision Blizzard que sont Call of Duty, Candy Crush ou encore World of Warcraft. « Le jeu vidéo est le segment du divertissement le plus dynamique et le plus excitant à travers toutes les plateformes, et il jouera un rôle central dans le développement du métavers », estime Satya Nadella, le PDG de Microsoft
Mises en vente en novembre, les consoles de jeux vidéo PlayStation 5 et Xbox Series X suivent le schéma bien rodé du coup commercial. Mais, à l’heure du désastre écologique, cette course effrénée suscite de multiples interrogations, notamment chez des spécialistes du secteur, d’autant plus que le gain technologique est quasi inexistant.
Après l’E3, les observateurs sont formels : l’avenir du jeu vidéo appartient à la prochaine génération de consoles. Ou alors il est au cloud gaming, donc pas tout à fait aux consoles. Ou alors il est sur micro-ordinateur, comme d'habitude. Dans tous les cas, et nous sommes tout aussi formels, l’avenir n’est pas à l’écologie. Métaux rares, infrastructures numériques, électricité : l’industrie du jeu vidéo consomme de plus en plus de ressources à mesure qu’elle devient la première industrie culturelle au monde. Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, la dématérialisation n’aide en rien à compenser son bilan : elle est au contraire un nouveau facteur aggravant de son empreinte environnementale.
Le géant du Web a levé le voile sur sa future plate-forme de jeu vidéo à la demande. Sans répondre aux questions sur son modèle économique.
"La revente des jeux vidéo d’occasion sème quelques troubles suite à une récente réponse de Fleur Pellerin à une question parlementaire. Un député socialiste revient cependant à la charge pour rappeler à la ministre la jurisprudence en matière de licence informatique."
"Le député socialiste Jean-Louis Gagnaire demande à la ministre de la Culture de préciser sa position, actuellement ambigu, sur le droit des joueurs de revendre leurs jeux vidéo d'occasion."
"Les jeux sur Windows 10 sont un sujet récurrent depuis quelques jours. Après la question de l’éventuel blocage des titres piratés, voici celle des anciens DRM qui ne fonctionnent pas. L’explication est pourtant simple, même si technique."
"Microsoft n'aime pas le piratage, mais il aime encore moins que des jeux achetés légalement ne viennent miner la sécurité du système d'exploitation. Windows 10 refuse désormais de lancer d'anciens jeux vidéo qui étaient fournis avec des DRM intrusifs.
"La déclaration aurait pu passer inaperçue si elle n’avait pas été repérée par le site spécialisé NextInpact. Dans une réponse à une question écrite publiée discrètement le 11 août, le ministère de la culture et de la communication a défendu les DRM (Digital Rights Management) dans les jeux vidéo. Il s’agit de systèmes (enregistrement en ligne lors de l’installation d’un jeu par exemple) qui ont pour but de bloquer le fonctionnement d’un jeu s’il n’a pas été acheté neuf – qu’il s’agisse d’une copie pirate ou d’un jeu d’occasion."
"Fleur Pellerin tente d'éteindre la polémique sur les jeux vidéo d'occasion, que son cabinet a dit vouloir considérer comme du piratage en encourageant les DRM censés empêcher la revente des jeux achetés légalement."
"Fleur Pellerin est réputée pour jouer au Scrabble sur internet avec Yann Moix. Elle le sera désormais aussi pour s’être positionnée contre le marché du jeu d’occasion et pour les DRM (protection anti-copie)."
"Dans une question adressée au ministère de la Culture et de la communication, un député demandait si le gouvernement avait l'intention d'inciter les éditeurs de jeux vidéo à limiter l'utilisation de DRM empêchant la revente d'occasion de jeux, physiques ou dématérialisés. La réponse de l'exécutif est négative et les motifs invoqués ont de quoi surprendre."
"Le cabinet de la ministre de la Culture Fleur Pellerin a dit sans ambiguïté son opposition à la vente de jeux vidéo d'occasion, qu'elle assimile au piratage. Le gouvernement se dit favorable aux DRM qui lient une copie du jeu à un seul joueur, malgré la jurisprudence."
"Pour le député socialiste Jacques Cresta, il faut établir un lien entre la violence exprimée dans les jeux vidéo et la violence la plus crue et meurtrière exprimée par les frères Kouachi et Amedy Coulibaly lors des attentats de janvier 2015 à Paris."
"Autrefois farouche défenseur du DRM de connexion, Ubisoft a complétement changé de philosophie. Aujourd'hui, le studio ne croit plus dans les verrous numériques pour contrer le piratage. À la place, il mise sur des services de qualité auxquels les pirates ne sont pas censés avoir accès, même s'ils cassent les DRM du jeu."
"L'éditeur du jeu Candy Crush Saga a transmis un document au bureau chargé des marques aux USA pour lui signifier qu'il renonçait à sa propriété sur la marque "Candy". Les ambitions boursières de l'entreprise ne sont certainement pas étrangères à ce choix."
"L'éditeur de Candy Crush Saga persiste et signe. Malgré la polémique entourant ses demandes de contrôle sur les termes "candy" et "saga", King justifie son approche de la propriété intellectuelle."
"Le producteur de la console n’est protégé contre ce contournement que dans le cas où les mesures de protection visent à empêcher l’utilisation de jeux vidéo de contrefaçon
[...]
La Cour constate ensuite que la protection juridique couvre uniquement les mesures techniques destinées à empêcher ou éliminer les actes non autorisés de reproduction, de communication, de mise à disposition du public ou dedistribution des œuvres, pour lesquels l’autorisation du titulaire d’un droit d’auteur est exigée.Cette protection juridique doit respecter le principe de proportionnalité sans interdire les dispositifs ou activités qui, sur leplan commercial, ont un but ou une utilisation autre que de contourner la protection technique à des fins illicites."
Le texte intégral de l’arrêt : http://curia.europa.eu/juris/documents.jsf?num=C-355/12
"L'éditeur de Candy Crush Saga a déposé plusieurs requêtes auprès de l'USPTO pour protéger la marque de son jeu vidéo. Si l'une des demandes concerne la façon dont le développeur écrit 'Candy Crush Saga', une autre est beaucoup plus problématique puisqu'elle porte sur le nom commun 'candy'. Or, l'éditeur se sert de ses nouveaux droits pour faire pression sur ses rivaux et les obliger à ne pas utiliser ce terme."