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Le président de la République s'est livré, dimanche 13 novembre, à un exercice de communication rare, en répondant à des questions sur l'écologie directement posées par des internautes sur les réseaux sociaux. Franceinfo a relevé trois affirmations inexactes.
La #COP27 s'achève et l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C s'éloigne. Combien nous reste-t-il de temps pour l'atteindre ? Quelle conséquences dans un monde à 2 degrés ?
Que se passerait-il si la planète se réchauffait de 3 degrés ? C'est ce que nous explique Wolfgang Cramer dans cette vidéo.
Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, António Guterres, s’est exprimé dans le cadre de la COP27, avec une allocution pour le moins offensive.
L’Organisation des Nations unies (ONU) tire la sonnette d’alarme. Dans son rapport publié le 27 octobre, le Programme des Nations unies pour l’environnement constate que nous allons vers un réchauffement de 2,6 °C, voire même 2,8 °C d’ici la fin du siècle.
La projection faite en 2014 pour une « canicule en 2050 » donnait déjà des sueurs froides. Mais Evelyne Dhéliat et Météo-France ont mis à jour cette carte, à partir des données de 2022. Sans catastrophisme, cette projection est importante.
« Ceci aura des impacts très forts sur les écosystèmes et les cultures. On aura des pics de chaleur beaucoup plus fréquents et chauds, et des sécheresses plus intenses et prolongées. Dans ces conditions, l’un des points clés sera comment maintenir les ressources en eau et comment les utiliser. »
Vouloir limiter le réchauffement climatique global à +2°C et communiquer en ce sens est une erreur. Une erreur car une immense majorité de la population française (voire mondiale) ne sait pas ce que cela signifie, et/ou n’en connait pas les conséquences. C’est parfois même un choix délibéré de certaines entreprises ou politiques souhaitant un certain Business as Usual, qui établissent leur stratégie économique sur ces +2°C, évoquant un certain “pragmatisme”.
Le réchauffement de la France pourrait atteindre 3,8 °C d’ici à la fin du siècle, selon une récente modélisation inédite basée sur un scénario probable d’émissions de gaz à effet de serre.
En adaptant à la France la méthode utilisée par le Giec pour estimer le réchauffement planétaire, des scientifiques viennent de revoir à la hausse les températures qui attendent l’Hexagone. D’ici 2100, cette augmentation serait de 3,8 °C par rapport au début du XXᵉ siècle, et ce dans un scénario d’émissions modérées de gaz à effet de serre.
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) rend trois rapports tous les six ans. Lundi, le dernier en date, diffusé à 17 h, recensait les solutions possibles : il reste trois ans pour espérer que le réchauffement se limite à 1,5 °C. Nous avons regardé 35 heures d'antenne des chaînes info, et les journaux télévisés : sauf France Télévisions, aucune chaîne n'a consacré plus de 2 % de son antenne au climat. Elles ont préféré demander à leurs envoyés spéciaux des reportages sur le gel. Cet article est en accès libre.
L'intégralité du réchauffement climatique observé sur la dernière décennie est attribuable aux activités humaines. Le réchauffement sur les 2 000 dernières années est sans précédent. Le niveau de réchauffement de la dernière décennie est le + fort depuis au - 100 000 ans.
Selon un rapport de l'ONU et la Croix-Rouge, les limites au-delà desquelles les personnes exposées à une chaleur extrême ne peuvent survivre pourraient être atteintes dans "des régions telles que le Sahel, l'Asie du Sud et l'Asie du Sud-Ouest".
Les Français achètent chaque année 2,5 milliards de vêtements. Une surconsommation qui a un impact considérable sur les émissions de gaz à effet de serre, explique Julia Faure dans ce nouvel épisode de notre podcast « Chaleur humaine ».
"La quantité annuelle de CO2 émise par les sociétés humaines a augmenté de décennie en décennie. (...) Entre 1850 et 2019, les sociétés humaines ont ajouté 2430 milliards de tonnes de CO2 à l'atmosphère."
Des scientifiques estiment dans une nouvelle étude que le phénomène avait au moins trois fois plus de chances de se produire en raison du dérèglement climatique.
Après un été marqué par des catastrophes climatiques en cascade, de nombreux militants écologistes estiment que leurs actions doivent être plus visibles, quitte à choisir des modes d'actions plus radicaux.
Le débat sur les retraites revient au pas de course à l’issue de la publication du dernier rapport du Conseil d’Orientation des Retraites (COR), travail prospectif à l’horizon 2070 qui repose sur des hypothèses habituelles de croissance de la productivité, de dynamique démographique (natalité, mortalité et taux d’activité) ainsi que de performances du marché du travail (taux de chômage).
L’écoanxiété ressentie par les jeunes générations ne conduit pas nécessairement à l’impuissance. Comme l’ont montré les mouvements écoféministes des années 1980, nos émotions peuvent devenir un moyen d’action.
Thérapies, stages... Un business se développe autour de l’écoanxiété. Autant d’injonctions à prendre soin de soi, qui dépolitisent la question écologique. Pour les chercheurs, le pouvoir chercherait ainsi à rendre les opposants « inoffensifs ».