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"Il ne revient pas à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) de se prononcer sur la politique énergétique de la France. Son président, Pierre-Franck Chevet, qui présentait ses vœux à la presse, mardi 20 janvier à son siège de Montrouge (Hauts-de-Seine), n'a donc pas commenté les récentes déclarations de la ministre de l'écologie, Ségolène Royal. Dans un entretien donné à l'Usine nouvelle, elle affirmait : « Il faut maintenant programmer les investissements de sécurité des réacteurs existants. Mais il faut aussi programmer la construction d'une nouvelle génération de réacteurs, qui prendront la place des anciennes centrales lorsque celles-ci ne pourront plus être rénovées. »"
"Ségolène Royal persiste et signe : la France devra, tôt ou tard, construire de nouveaux réacteurs nucléaires pour remplacer ceux qui ne pourront être prolongés et maintenir à 50 % la part d’électricité d’origine nucléaire, objectif fixé par le chef de l’Etat, François Hollande, pour l’après-2025.
Deux jours après avoir annoncé la couleur dans un entretien au magazine L’Usine nouvelle, la ministre de l’écologie et de l’énergie a réitéré ses propos, jeudi 15 janvier, en marge de ses vœux à la presse. « Nous ne faisons pas le choix des écologistes qui consiste à dire qu’il faut sortir du nucléaire, a-t-elle déclaré. Ce n’est pas le choix que fait le gouvernement : le gouvernement veut sortir du tout nucléaire, il y a une grosse nuance. »"
"Ségolène Royal veut relancer la construction de centrales nucléaires. Dans une interview au magasine Usine nouvelle publiée mardi 13 janvier, la ministre de l'écologie et de l'énergie propose l'émergence d'une « nouvelle génération de réacteurs, qui prendront la place des anciennes centrales lorsque celles-ci ne pourront plus être rénovées »."
"Derrière la chronique de cour sur le changement de président à la tête du groupe nucléaire, se joue un drame : Areva prend l’eau de toutes parts. Une recapitalisation de l’ordre de 1,5 à 2 milliards d’euros s’impose. Des coupes sombres s’annoncent. Même le sort du réacteur EPR paraît menacé."
" Les investissements dans les renouvelables explosent pendant que l'excellence française prend du plomb dans l'aile. Sous la plume de Edwy Plenel, Mediapart vient de publier un article titré "Areva en perdition", expliquant les pertes abyssales du groupe, les investissements catastrophiques dans des projets miniers, le fiasco industriel et commercial de l'EPR, la nécessité d'un renflouement si le groupe veut éviter la faillite. "
"EDF a annoncé mardi 18 novembre que la date de mise en service du réacteur nucléaire de Flamanville serait repoussée d'un an à 2017."
"Le projet CIGEO est de retour dans le projet de loi pour la croissance et l’activité d’Emmanuel Macron transmis lundi 17 novembre au Conseil d’État. Une nouvelle manipulation honteuse d’un Gouvernement qui avait déjà introduit CIGEO en douce dans le projet de Loi de transition énergétique en juin dernier avant de reculer. La société civile avait annoncé sa détermination et entend toujours maintenir la pression. Cette Loi Macron va-t-elle devenir le nouveau symbole des dérives et des manœuvres du système, dans le but d’imposer des projets inutiles à une population qui n’en veut pas ?"
"Le ciel s’assombrit toujours davantage au-dessus de l’EPR de Flamanville (Manche). Après l’annonce par EDF, mardi 18 novembre, d’un nouveau retard pour le réacteur nucléaire de troisième génération, son démarrage est désormais prévu en 2017, cinq ans après le début des travaux. Et la facture déjà salée devrait déraper un peu plus. « Les travaux de ré-estimation sont en cours. Les chiffrages seront communiqués dans les prochains mois », a indiqué mercredi 19 novembre EDF."
"Les imprévus s'accumulent sur le chantier du réacteur pressurisé européen (EPR) de Flamanville (Manche). Mardi 18 novembre, le groupe EDF a confirmé un retard du démarrage du réacteur, annonçant que le « démarrage de l'installation est désormais prévu en 2017 »."
"Les sweats baskets se mêlent aux costumes noirs dans les allées du Bourget. Après la visite du premier ministre Manuel Valls mercredi 15 octobre, le salon du nucléaire se donne des airs de salon étudiant pour son jour de clôture. Car la filière recrute et le fait savoir."
"Débattu pendant cinq jours à l’Assemblée Nationale, le projet de loi sur la transition énergétique a été adopté par les députés le mardi 14 octobre 2014 en première lecture. Du « chèque énergie » à la fin des sacs plastiques, il s’agit notamment de mesures qui vont avoir un impact immédiat sur le quotidien. Résumé des principaux points."
"L’Assemblée nationale a adopté en première lecture, mardi 14 octobre, le projet de loi « sur la transition énergétique pour une croissance verte », à 314 voix contre 219, au terme du « premier véritable débat démocratique sur l’avenir énergétique de la France », ainsi que l’a salué la députée écologiste Cécile Duflot (Paris)."
"Alors que s’ouvre mardi à Paris le premier salon international dédié au nucléaire, l’atome se fait dépasser dans le monde par les nouvelles énergies renouvelables, photovoltaïque et éolien."
"Au 1er juillet 2014, 388 réacteurs (âge moyen : 28,5 ans) fonctionnaient dans 31 pays différents à travers le monde, ce qui correspond à une capacité de production de 333 GW (gigawatts) et à une production de 2 359 Twh (milliards de KWh) en 2013 (The World Nuclear Industry Status Report 2014).
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De nombreux pays ont maintenant passé leur pic nucléaire. A l'échelle mondiale, l'énergie nucléaire ne représente donc qu'une petite partie de l'approvisionnement énergétique global, et tend à diminuer. Ainsi, la part de l'énergie nucléaire dans la production énergétique mondiale est en déclin : elle est passée de 17,6 % en 1996 à 10,8 % en 2013."
"Les députés doivent adopter mardi le projet de loi sur la transition énergétique. Le texte n’engage pas de révolution économique, industrielle, ni écologique. Pour autant, il n’est pas sans intérêt. Revue de ses points forts et de ses faiblesses."
" En 2013, les investissements mondiaux dans l’éolien ont été cinq fois supérieurs à ceux du nucléaire (pour un montant de 215 milliards de dollars contre seulement 42 milliards pour l’atome). En matière de chiffres d’affaires, alors que l’Allemagne - qui a décidé de sortir du nucléaire - a réalisé un chiffre d’affaires à l’export en 2013 de 13 milliards d’euros pour les renouvelables (chiffre cumulé pour le solaire et l’éolien), la France, quant à elle, s’est contentée de 5,6 milliards d’euros pour le nucléaire. Ce sont quelques-uns des chiffres cités par Mycle Schneider et Yves Marignac, à l'invitation de Greenpeace, et quelques jours avant l’ouverture du salon World Nuclear Exhibition à Paris Le Bourget.
L'idée de l'association de défense de l'environnement, c'est d'oublier pour un moment les considérations environnementales et de risques technologiques pour montrer, sur la base de données économiques purement factuelles, que la France mise sur une technologie en déclin. "
"Pour lutter contre le dérèglement climatique, faut-il favoriser le chauffage électrique dans les logements neufs ? Intense bataille autour d’un article du projet de loi sur la transition énergétique, en cours de discussion à l’Assemblée.
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Le problème, c’est que cette mesure risque de favoriser l’installation de radiateurs électriques, a priori moins émetteurs de CO2 que les chaufferies au fioul et les chaudières à gaz, compte tenu de la part du nucléaire dans la production de notre courant (75 %). Or ce mode de chauffage est énergivore, au point de causer d’importants pics de consommation en fin de journée lorsque les ménages rentrent chez eux : on parle alors de « pointe ». Pour répondre à cette brusque hausse de la demande, il faut d’un coup fortement augmenter la production d’électricité et donc actionner les centrales thermiques (charbon, fioul, gaz), les seules capables de démarrer rapidement – contrairement aux réacteurs atomiques qui tournent « en base ». Si bien qu’en réalité, le chauffage électrique contribue lui aussi à dérégler le climat."
"La Commission européenne pourrait bientôt annoncer qu'elle approuvera l'aide du Royaume-Uni à EDF pour la construction de la centrale nucléaire de Hinkley Point C. "Comment la Commission européenne peut demander aux énergies renouvelables de s'intégrer dans le marché de l'énergie, alors que dans le même temps elle valide une nouvelle subvention à l'énergie nucléaire ?" s'interroge James Watson, directeur de la European Photovoltaïc Industry Association (EPIA) "
"Un État peut-il décider de stopper ses centrales nucléaires les plus anciennes sans devoir payer des millions d’euros de dédommagement aux groupes qui les exploitent ? La question se pose une nouvelle fois de l’autre côté du Rhin. Le géant énergétique allemand Eon vient de déposer une plainte auprès d’un tribunal allemand contre le moratoire sur le nucléaire décidé au printemps 2011 par le gouvernement, juste après la catastrophe de Fukushima."
"Vingt-huit ans après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, survenue en avril 1986 en Ukraine, les sangliers allemands gardent encore dans leur chair le souvenir de l'explosion de la centrale. Un tiers des porcs sauvages qui peuplent les forêts de Saxe sont radioactifs."