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"Les Amis de la Terre ont découvert et révélé le pot-aux-roses au soir de la conférence de presse de présentation du projet de Loi sur la transition énergétique de Ségolène Royal, à savoir l’introduction des articles 34 et 35 en catimini. Le projet d’enfouissement en grande profondeur des déchets radioactifs à Bure a été imposé dans cette Loi par les lobbies après même sa présentation en Conseil des Ministres. Les réactions qui ont suivi ont abouti au retrait de l’article 35 de cette Loi. L’information est confirmée par un communiqué de Ségolène Royal repris par l’AFP."
"Scandale et mensonges, telles sont les composantes du projet de Loi de programmation sur la transition énergétique. Les informations transmises hier lors de la conférence de presse de Ségolène Royal cachaient une manipulation qui allait avoir lieu dans l’après-midi et la soirée."
"L’État renonce à s’accorder le droit de fermer des réacteurs nucléaires pour mettre en œuvre sa politique énergétique. Et la promesse de fermeture de la centrale de Fessenheim avant 2017 semble abandonnée. Pour quelles raisons la loi sur la transition énergétique est-elle en recul ? « Parce que nous ne sommes pas en Corée du Nord. »"
"Le projet de loi sur la transition énergétique, dont la ministre de l'écologie, Ségolène Royal, présentera les grandes lignes mercredi 18 juin, instituera une gouvernance du nucléaire par l'Etat. Mais la question encore en arbitrage est de connaître la nature – plus ou moins contraignante – de ce pilotage, qui doit conduire à réduire la part de l'atome dans la production d'électricité de 75 % à 50 % d'ici à 2025, comme l'a promis François Hollande."
"Physicien nucléaire, polytechnicien, Bernard Laponche est formel : la France est dans l'erreur. Avec le nucléaire, elle s'obstine à privilégier une énergie non seulement dangereuse mais obsolète. Alors que d'autres solutions existent, grâce auxquelles les Allemands ont déjà commencé leur transition énergétique."
"La propagande est un sujet souvent abordé sur Reflets. Parce qu’elle est présente à tous les niveaux dans le monde moderne. Renommée lobbying, la propagande est un moyen fantastique pour faire plier des masses de population, transformer leur opinion afin d’agir dans un sens précis. Ainsi, en France, le nucléaire, source de plus de 75% de la production électrique, est un sujet de propagande très en vogue depuis longtemps. Une structure comme l’Ecole de guerre économique (EGE) forme des professionnels à fabriquer de la propagande. En plus clair : transformer une réalité gênante en quelque chose d’acceptable, voire de positif. Si vous doutez des méthodes pratiquées par ce type d’école, que vous pensez qu’ils pourraient porter plainte pour diffamation, vous vous trompez. Ils assument parfaitement. C’est leur travail. Le nucléaire est d’ailleurs un exemple très parlant : suivez le guide…"
"A quelques jours de la présentation au conseil des ministres, le 18 juin, du projet de loi sur la transition énergétique, voilà un nouveau document qui va nourrir les débats. Une commission d'enquête parlementaire présidée par François Brottes (PS, Isère), et dont le rapporteur est Denis Baupin (EE-LV), a remis au président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, mardi 10 juin, son rapport sur les coûts de la filière nucléaire."
"La secrétaire nationale d'EELV, Emmanuelle Cosse, évoquant dimanche 8 juin sur France 3 le retard de la loi de transition énergétique, a mis en cause des « lobbies », jusqu'au sein du gouvernement, incluant le ministre de l'économie, Arnaud Montebourg."
"L’énergie nucléaire c’est pas cher, mais c’était avant. Voici un nouveau rapport de la Cour des Comptes. Il vient confirmer ce que nous disons depuis longtemps. L’énergie bon marché et abondante, c ’est fini. Dans le cas du nucléaire, nous avons encore un petit peu de stock, mais le problème est ailleurs."
"En ce qui concerne cette matière première plutôt abondante dans la croûte terrestre, on ne pouvait pas titrer « la fin du thorium ». Car le thorium qui se trouve un peu partout et avec de grands gisements en France fait figure de favori parmi les candidats à la place de carburant du futur. Son exploitation nous garantirait 1.000 ans d’énergie !"
"Les deux événements se sont télescopés à quelques heures d'intervalle: alors que des militants de Greenpeace s'introduisaient dans plusieurs centrales nucléaires européennes, mercredi 5 mars, pour réclamer la fermeture des réacteurs de plus de 30 ans, EDF rendait public, jeudi, le rapport interne sur la sûreté nucléaire et la radioprotection que son inspecteur général doit remettre chaque année au PDG du groupe d'électricité.
Jean Tandonnet conclut qu'en 2013, les performances du parc de 58 réacteurs français ont été «globalement encourageantes». EDF n'a pas connu d'« événement majeur de sûreté » dans les 58 réacteurs qu'il exploite en France, mais aussi au Royaume-Uni (15) et aux Etats-Unis (5)."
Fermer ou ne pas fermer des centrales ? Le casse-tête nucléaire du gouvernement - Sciences et Avenir
"Certains réacteurs pourraient voir leur durée de vie prolongée jusqu'à 60 ans. Mais d'autres seraient aussi fermés dans le cadre du projet de loi sur la transition énergétique."
"Prolonger l’exploitation des centrales nucléaires au-delà de 40 ans pourrait coûter quatre fois plus que ce que prévoit aujourd’hui EDF, alerte un rapport d’étude publié mardi 25 février par Greenpeace. Cela passerait aussi par la réalisation d’opérations très complexes, sans garantie de réussite technique, dans un grand flou réglementaire."
"Pousser les 58 réacteurs nucléaires français au-delà de 40 ans, comme le souhaite EDF, nécessite des « opérations complexes, potentiellement très coûteuses et dont la faisabilité réglementaire et technique n'est pas acquise ».
Telle est la conclusion d'un rapport réalisé, à la demande de Greenpeace, par le cabinet de conseil WISE-Paris, spécialisé dans le nucléaire. L'organisation écologiste demande, en conséquence, que la loi sur la transition énergétique qui doit être débattue avant l'été « fixe la limite d'âge des 40 ans comme durée de vie maximale des réacteurs français »."
"Des disjoncteurs électriques refusent de se fermer, ce qui entraîne un « accroissement non négligeable du risque de fusion du cœur » des réacteurs nucléaires. Sommé par l’autorité de sûreté, EDF doit mettre en œuvre un plan d’action et des mesures compensatoires. "
"La loi sur la transition énergétique est l'un des grands chantiers du quinquennat de François Hollande. « Malheureusement, on s'achemine vers un scénario aussi désastreux que celui de la loi sur la famille », se désole un député PS informé des grandes manœuvres lancées autour du texte, que le Parlement devrait examiner d'ici à l'été ou, au plus tard, cet automne."
"Invitée à réagir sur l'enquête du Monde révélant que la « transition énergétique » pourrait amener la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, l'ancienne ministre de l'écologie déclare qu'Henri Proglio est devenu le « ministre fantôme » de l'énergie.
Affirmant que la solution envisagée par l'exécutif n'était pas du tout à l'ordre du jour lorsqu'elle était en fonction, Batho fustige le rôle officieux du PDG d'EDF et estime que son influence auprès de l'Elysée concurrence directement celle de Philippe Martin, ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie."
"Un problème de corrosion a été identifié sur des gaines de combustibles de 25 des 58 réacteurs nucléaires français, rapporte vendredi 7 février le site Mediapart. L'électricien public, qui pourrait faire face à des restrictions d'exploitation, a pour sa part évoqué un simple « dossier technique qui fait l'objet d'échanges de travail » entre EDF et l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). « A ce stade il n'y a aucun problème de sûreté et donc aucune conséquence en termes d'exploitation », a ajouté EDF."
"Près de la moitié des réacteurs nucléaires sont menacés par un phénomène d’usure des gaines de combustibles, selon un document interne à EDF que s’est procuré Mediapart. L'électricien s'est lancé dans un véritable bras de fer avec l'Agence de sûreté nucléaire sur le sujet."
" La Commission européenne, qui enquête sur le projet de centrale nucléaire au Royaume-Uni, estime que l'accord conclu entre EDF et le gouvernement britannique pourrait fausser le marché et coûter jusqu'à 17,6 milliards de livres (21,2 milliards d'euros) aux contribuablex britanniques. Le Royaume-Uni a en effet offert 16 milliards de livres de garantie de crédit pour la construction du réacteur et une garantie de prix de l'éléctricité vendue par EDF à hauteur de 92,5 livres/MWh pour 35 ans - c'est-à-dire le double du prix actuel actuel du marché - auquel s'ajoutera une indexation sur l'inflation (voir notre article). "