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"La dernière culture expérimentale d'OGM en plein champ en France vient d'être arrêtée. L'Institut national de recherche agronomique (INRA) a mis fin à son essai, samedi 13 juillet, en détruisant les 1 000 peupliers génétiquement modifiés qui poussaient depuis 1995 à Saint-Cyr-en-Val, près d'Orléans (Loiret), sur un site de recherche de 1 300 mètres carrés."
"C'est un nouveau coup porté aux OGM en Europe. Le géant américain des biotechnologies Monsanto va retirer toutes ses demandes d'homologation en cours pour de nouvelles cultures transgéniques dans l'Union européenne. En cause : l'absence de perspectives commerciales dans un continent globalement hostile aux biotechnologies.
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Malgré l'hostilité du public, les OGM restent présents en Europe par le biais des importations. Au total, 41 OGM sont autorisés à la mise sur le marché, selon Inf'OGM : du maïs, du coton, de la betterave, de la pomme de terre et surtout du soja. L'Union européenne est ainsi l'un des grands acheteurs mondiaux de céréales génétiquement modifiées : elle importe chaque année plus de 40 millions de tonnes de soja transgénique pour alimenter son bétail, dont 4 millions de tonnes pour la France."
"Du blé génétiquement modifié (GM) MON71800 de Monsanto, illégal, a été retrouvé dans l’Oregon aux États-Unis. Il pourrait maintenant se retrouver dans les bateaux vers l’Europe ou l’Asie. La Commission européenne a donc demandé au laboratoire commun de l’Union européenne (EURL) une méthode de détection de ce blé GM. Publiée le 12 juin 2013, cette méthode est obligatoire pour détecter, tracer et retirer du marché ce blé non autorisé dans l’Union européenne [1]. Mais, contrairement à ce que requiert la législation européenne, elle n’est pas spécifique de l’événement transgénique MON71800..."
"Monsanto n’a décidément plus la cote en Inde. Après la décision de l’état du Maharashtra d’interdire purement et simplement les variétés transgéniques Bt sur son territoire, c’est une demande de brevet qui vient maintenant d’être refusée à la première entreprise semencière mondiale."
"On n’en finit plus de parler du maïs transgénique MON810, célèbre pour les différentes polémiques enclenchées dans le territoire français. Après plusieurs allées et venues de la semence OGM, l’arrêté du 16 mars 2012 stipulant son interdiction pourrait être contesté. Alors que les français pensaient avoir clos le chapitre de la culture du maïs transgénique, le produit de Monsanto risque de revenir sur les champs. Cela suscite une vive inquiétude chez les apiculteurs."
"L'interdiction de cultiver en France le maïs transgénique MON810 produit par la firme Monsanto a été jugée excessive par le rapporteur public lors d'une audience vendredi 5 juillet devant le Conseil d'Etat, a-t-on appris auprès de l'Union nationale des apiculteurs français (Unaf)."
"Vendredi 5 juillet, la rapporteure publique du Conseil d’État, Mme Cortot-Boucher, a rendu publiques ses conclusions dans l’affaire opposant le gouvernement français à deux exploitations agricoles (les EARL de Commenian et de Candelon), Monsanto SAS, ainsi que l’Union française des semenciers et l’Association des producteurs de maïs. Elle a considéré que l’interdiction de culture du maïs MON810 était non-juridiquement fondée. Cette culture pourrait être à nouveau autorisée d’ici une quinzaine de jours, si le Conseil d’État suit ces conclusions, ce qu’il fait dans la majorité des cas.
Pour soutenir le moratoire, neuf structures issues de la société civile s’étaient jointes au ministère de l’Agriculture : Amis de la terre, Confédération paysanne, Fédération française des apiculteurs professionnels, Fédération nationale d’agriculture biologique, France Nature Environnement, Greenpeace, Nature & Progrès, Réseau Semences paysannes, Union Nationale d’apiculture française."
"Hier, à Munich, l'Office européen des brevets (OEB), a encore délivré un brevet sur la sélection végétale conventionnelle. Seminis, une société détenue par Monsanto, a reçu un brevet (EP 1597965) sur un brocoli issu d'un procédé de sélection conventionnelle. Ces plantes, censées être plus faciles à récolter, sont simplement issues de croisements et de sélections conventionnels. Le brevet couvre les plantes, les graines et la “tête du brocoli coupé" comme en témoigne une des revendications du brevet. Il couvre en outre une "pluralité de plantes de brocolis .. . cultivées dans un champ de brocolis". "
"C'est un nouveau revers contre Monsanto en France. Le tribunal administratif de Montpellier a suspendu, mardi 11 juin, les travaux d'extension d'une usine de production de semences du géant américain dans la ville de Trèbes (Aude). Un site régulièrement visé par les collectifs anti-OGM qui le soupçonnent de produire des graines génétiquement modifiées."
" Alors qu'on pensait que le génome de cette céréale résistait encore aux chercheurs, du blé OGM a été découvert dans un champ de l'ouest des États-Unis où Monsanto menait des essais interrompus voici plus de 10 ans. "
"Alors même que les autorités américaines enquêtent actuellement sur la présence mystérieuse de blé OGM dans l'Oregon, dans l'ouest du pays, le groupe américain d'agrochimie Monsanto a indiqué mercredi 5 juin qu'il testait une nouvelle génération de blé transgénique dans le nord des Etats-Unis."
"Quelques plants de blé transgénique découverts dans une ferme de l'Oregon ont semé le trouble, jeudi 30 mai, sur le marché mondial de la céréale. Le département américain de l'agriculture (USDA) avait annoncé la veille, dans un communiqué, que "les résultats de tests effectués sur des échantillons de végétaux venant d'une ferme de l'Oregon indiquaient la présence de plants de blé transgénique résistants au glyphosate", le principe actif contenu dans des herbicides comme le Roundup. Des essais en plein champ de ce type de blé ont été menés par Monsanto entre 1998 et 2004 avant d'être abandonnés."
"Le 25 mai 2013, partout dans le monde, des manifestations ont été organisées pour dénoncer l’impérialisme des OGM, une alimentation sous dépendance, et des entreprises semencières sans scrupule [1]. Concrètement, selon un des organisateurs, Tami Canal, ce sont 436 villes dans 52 pays (dont les Etats-Unis, le Canada, le Mexique, l’Afrique du Sud, le Sénégal, l’Australie, l’Inde, le Japon, la Corée du Sud) qui ont accueilli des rassemblements, non violents et joyeux, mais très déterminés."
"Septembre 2012, Gilles-Eric Séralini et son équipe publient dans le journal Food and Chemical Toxicology (FCT) une étude de deux ans qui met en doute l’innocuité sanitaire du maïs NK603 et de l’herbicide associé, le Roundup. Cette étude a engendré une tempête internationale et une campagne de dénigrement avait été orchestrée par le Science Media Center [1] afin que le journal se rétracte. Parmi les scientifiques les plus virulents dans cette campagne, nombreux avaient des liens très étroits avec l’industrie des OGM. Finalement, le journal Food and Chemical Toxicology a maintenu la publication. Mais, quelques mois après, au début de l’année 2013, le Comité de rédaction de ce journal a intégré un nouvel « éditeur associé pour les biotechnologies » [2], un certain Richard E. Goodman. Il s’agit d’un nouveau poste, au sein de la revue, qui semble avoir été créé spécialement pour Goodman. Or ce professeur à l’Université du Nebraska en charge des recherches sur les allergies alimentaires a travaillé pour l’entreprise Monsanto entre 1997 et 2004. Il a publié en 2004 une étude (Goodman and Leach, 2004) qui affirmait que les OGM ne provoquaient aucun problème d’allergie. Et dans un autre article publié en 2011, Goodman s’est positionner en faveur d’un allègement des « exigences » officielles en matière d’évaluation allergologique [3].
Par ailleurs, Goodman a travaillé de façon continue avec l’organisation de lobby de l’agro-alimentaire, l’International Life Science Institute (ILSI) dont un certain nombre de membres siègent au sein de l’Agence européenne de sécurité alimentaire (AESA) [4]. L’ILSI développe et réussit à introduire dans les législations des méthodes d’évaluation extrêmement favorables à l’industrie [5].
Enfin, cette nomination est d’autant plus surprenante que cette revue a déjà dans son comité de rédaction un expert en sécurité sanitaire des OGM avec José L. Domingo, professeur de toxicologie et santé environnementale. Malheureusement pour l’industrie, dans deux études (Domingo 2007 ; et Domingo and Bordonaba 2011), il a exprimé son scepticisme par rapport à l’innocuité sanitaire des OGM.
Cette nomination pose de nombreuses questions quant à l’objectivité de cette revue. Monsanto a désormais une bonne courroie de transmission au sein de la revue pour pouvoir influencer la publication d’études qui seraient contraire à ses intérêts économiques."
"La Cour suprême américaine vient de rappeler à quel point les OGM posent le problème de la brevetabilité du vivant. Des ONG dénoncent « la persécution » des paysans."
Au delà du cas de cet agriculteur américain, il faut lire en fin d'article, l'explosion des prix des semences depuis 1995 :
"En 2011, planter un acre (environ un demi-hectare) de soja coûtait 325 % plus cher qu’en 1995, 516 % plus cher pour le coton et 259 % de plus pour le maïs."
A lire également sur la brevetabilité de plantes conventionnelles (brocoli, oignon, melon, laitue, piment, concombre) issues de procédés de sélection : http://www.infogm.org/spip.php?article5400
"La Cour suprême des Etats-Unis a donné raison, lundi 13 mai, au géant de l'agrochimie Monsanto, dans un litige qui l'opposait à un producteur de soja de l'Indiana, accusé d'avoir enfreint ses brevets dans l'utilisation des graines transgéniques."
En résumé, Monsanto dépose un brevet sur une plante OGM qui contamine les plantations voisines. En résultat de quoi, Monsanto est propriétaire des plants contaminés. Elle est pas belle la vie ?
"C'est un amendement discret glissé dans une loi budgétaire pour l'agriculture aux Etats-Unis, mais il provoque scandale et stupéfaction chez les défenseurs de l'environnement et les ennemis des OGM : la justice américaine ne pourra plus s'opposer aux mises en culture de plantes génétiquement modifiées, même si elles n'ont pas reçu d'homologation et sont de ce fait illégales."
"Le géant américain de l'agrochimie Monsanto a indiqué mardi 26 février qu'il suspendait ses collectes de droits sur les graines OGM de soja Roundup Ready auprès des agriculteurs brésiliens en attendant qu'une "décision soit prise par les tribunaux" dans le procès qu'ils lui ont intenté."
"Pour enterrer définitivement l’étude controversée du professeur Gilles-Eric Séralini tendant à démontrer la nocivité potentielle d’un maïs OGM et de l’herbicide Roundup,ses détracteurs ont trouvé un moyen simple : obtenir de la très sérieuse revue Food and Chemical Toxicology (FCT) qui l’a publiée, qu’elle se rétracte et « retire » l’étude de la liste de ses publications."
"L'étude de Gilles-Eric Séralini (université de Caen, Criigen) se trouve, à nouveau, sous le feu roulant des critiques. A la suite de ses homologues européenne, allemande, danoise et néerlandaise, l'agence de sécurité sanitaire française (Anses) a rendu publique, lundi 22 octobre, son opinion scientifique sur les résultats du biologiste français. Et ce, quelques heures à peine après que le Haut Conseil des biotechnologies (HCB) en a fait de même."