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"Quand une entreprise décide de développer des produits plus écologiques et respectueux de la santé, on se dit que c’est un pas dans la bonne direction. Quand en plus, il s’agit d’un acteur majeur du secteur des pesticides, on a doublement envie de se réjouir. D’abord parce que ce sont des produits à fort impact environnemental, ensuite parce que le potentiel effet de levier est d’autant plus énorme. Mais bizarrement, et même s’il n’est pas le premier à prendre cette voie, quand on découvre que Monsanto se met aux biopesticides, on hausse un sourcil plus que dubitatif.
[...]
Bref, on est sceptiques. Et ça ne s’améliore pas à la lecture du communiqué de Monsanto, qui précise que le but du partenariat avec Novozymes est d’« identifier, développer et vendre des solutions à base de micro-organismes qui permettent aux agriculteurs du monde entier d’augmenter les rendements des cultures en utilisant moins d’intrants » (3). C’est quand même drôle de lire cette préoccupation pour « moins d’intrants » de la part de l’entreprise qui a d’abord créé le Roundup puis les semences « Roundup Ready » qui vont avec…
Le communiqué précise encore que cela « aidera les agriculteurs à répondre globalement au défi de produire plus avec moins d’une manière durable » face à l’accroissement de la population mondiale. Tiens, j’ai déjà entendu ce discours quelque part… N’était-ce pas ce qu’ils disaient déjà il y a plus de 10 ans pour nous vendre le développement des OGM ? Et pourtant, la faim est toujours là…"
"Les grands de l'agrochimie comme Monsanto s'intéressent de plus en plus aux solutions de "lutte biologique"."
"Le Sénat a rejeté lundi 17 février une proposition de loi socialiste interdisant la culture du maïs transgénique en France, compliquant le contre-la-montre du gouvernement pour arriver à ses fins avant les semis de mars.
Les sénateurs ont adopté à une courte majorité (171 voix pour, 169 voix contre) une motion d'irrecevabilité déposée par l'UMP Jean Bizet contre la proposition de loi d'Alain Fauconnier, notamment grâce au soutien du groupe Rassemblement démocratique et social européen (RDSE), composé majoritairement de radicaux de gauche. La proposition de loi a donc été rejetée, et ne sera pas transmise à l'Assemblée."
"Le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux, a annoncé mardi 18 février qu'il allait déposer une nouvelle proposition de loi interdisant la culture du maïs transgénique en France. Est notamment visé : le MON810 du groupe Monsanto, que certains producteurs veulent planter."
"Hier le Sénat a déclaré irrecevable une proposition de loi visant à interdire la culture du maïs OGM (par 171 voix contre 169). L'Assemblée nationale devrait l'adopter en seconde lecture. Quand ? En avril, histoire de donner le temps aux agriculteurs de semer. Ce n'est pas la première fois que les hasards du calendrier font que la loi interdit une culture OGM après les semis, ce qui la rend inopérante. L'interdiction de culture du maïs OGM est imbroglio juridique mêlant le droit européen (prépondérant en ce domaine) et le droit des Etats membres, imbroglio auquel le citoyen ordinaire ne comprend rien, sauf qu'il est dupé."
"Suite à l’annulation en août 2013, par le Conseil d’État de l’arrêté du ministère de l’Agriculture interdisant la culture du maïs génétiquement modifié MON810, le gouvernement s’était engagé à reprendre une ou des mesures pour que la saison 2014 soit garantie sans OGM. Une proposition de loi a été déposée le 4 février, par le sénateur Alain Fauconnier (PS), en lien avec le gouvernement qui a engagé la procédure accélérée, pour que ce texte puisse être adopté plus rapidement. Le 17 février, le Sénat a voté une motion d’irrecevabilité proposée par le Sénateur Bizet (171 pour, 169 contre). Le projet de loi ne sera donc pas débattu.
En parallèle, le gouvernement propose un projet d’arrêté pour interdire le MON810 et s’assurer que le calendrier parlementaire ne permette pas des semis de maïs transgénique. Alors des maïs transgéniques dans les champs français en 2014 ? Affaire à suivre..."
"Il s’appelle José Pizarro, il a 38 ans. En 2008, il loue 33 hectares pour cultiver, sous contrat avec l’entreprise Anasac, rachetée en 2009 en partie par Monsanto, du maïs génétiquement modifié. L’objectif est de multiplier des semences destinées à l’exportation. Mais ce contrat le ruine..."
"Le très controversé Pr Séralini persiste et signe avec une nouvelle étude montrant que les pesticides seraient plus toxiques qu'annoncés."
"Deux chaînes de supermarchés britanniques, Waitrose et Sainsbury, vendent des brocolis Bellaverde ®, issues des semences de la filiale de Monsanto, Seminis. Certes, ces brocolis n’ont pas été obtenus par transgenèse, mais par sélection classique. Le site change.org propose une cyberaction pour que les supermarchés en question retirent ce brocoli de leurs rayons."
"Des scientifiques mexicains ont dénoncé, mercredi 18 décembre, les « pressions des multinationales » en faveur du maïs trangénique, après l'affaire du retrait d'une étude du scientifique français Gilles-Eric Séralini sur la toxicité des OGM."
"Les OGM peuvent-ils être bons pour la santé ? Le débat est relancé alors que le groupe américain d'agrochimie Pioneer, filiale du géant DuPont, est en train de lancer, sur le marché américain et peut-être bientôt en Europe, une graine de soja génétiquement modifiée et « saine », de marque Plenish. Son rival, Monsanto, développe de son côté un produit similaire, Vistive Gold."
"Il existe une dimension du domaine public dont je n’avais pas encore clairement pris conscience avant de lire cet excellent article de Shabnam Anvar, consacré à la question des "semences libres". J’avais déjà écrit un billet, il y a quelques temps, à propos d’un projet visant à créer une licence Open Source sous laquelle placer des graines, afin de les rendre réutilisables à la manière des logiciels libres.
Mais il existe aussi un domaine public des semences, de la même manière que les oeuvres de l’esprit que sont les livres, la musique ou les films, peuvent finir par entrer dans le domaine public à l’issue de la période de protection du droit d’auteur. Vous allez me répondre que cela paraît paradoxal, dans la mesure où l’on peut difficilement concevoir que quelqu’un soit "l’auteur" d’une graine. Mais le problème vient en réalité d’autre part, car il existe des titres de propriété intellectuelle, brevet (notamment pour les OGM, façon Monsanto) ou certificat d’obtention végétale (COV), qui peuvent porter sur des végétaux et conditionner l’usage des semences."
Inf'OGM - UE – Demandes d’autorisations d’OGM : BASF a tout retiré, et Monsanto, seulement la moitié
"En juillet 2013, Monsanto annonçait renoncer à la culture des plantes transgéniques (PGM) dans l’Union européenne, sauf à celle du maïs MON810 [1]. Deux mois plus tard, Inf’OGM a constaté que l’entreprise n’a retiré pour l’instant que la moitié de ses dossiers, et que celui de la betterave H7-1 ne sera finalement pas retiré !
BASF a de son côté retiré ses demandes d’autorisation pour trois pommes de terre transgéniques."
"Le 14 janvier 2013, suite à « l’affaire Séralini », l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) publiait sur son site internet le dossier complet de demande d’autorisation commerciale du maïs NK603 génétiquement modifié par Monsanto. Il s’agit d’une première : les citoyens et les chercheurs pouvaient avoir accès aux données brutes sans avoir à en faire la demande. Monsanto a aussitôt demandé à l’AESA de discuter des modalités d’une telle publication, sans cacher son désaccord avec une démarche qui selon l’entreprise, viole ses droits d’auteur. « L’affaire Séralini » aura donc aussi remis au centre du débat la question de la transparence sur les données fournies par les entreprises. Inf’OGM expose ici sa position et ses demandes sur un sujet – la transparence des données – qui est l’un de ses objets statutaires."
"Les mauvaises herbes, certains n’en veulent pas du tout et utilisent force herbicides pour en venir à bout. Notamment aux États-Unis où la vente d’herbicides a crû de +26% entre 2001 et 2010. Pourquoi une telle augmentation ? A en croire un récent rapport, la cause en serait la résistance nouvelle aux herbicides des mauvaises herbes dans les cultures OGM.
production maïs - OGM - consoGlobeL’étude dont il est question est celle de la Food and Water Watch (1) qui porte sur l’impact des cultures OGM et de l’emploi des pesticides. En clair, il s’agit de déterminer quelle est l’influence de l’utilisation massive du Monsanto Roundup Ready et du Roundup."
"Jeudi 1er août, le Conseil d'Etat a annulé le moratoire qui frappait depuis 2012 le MON810, un maïs transgénique de la firme américaine Monsanto. [...] Cette décision du Conseil d'Etat a une nouvelle fois relancé le débat sur la culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM) en France, les opposants aux OGM soulevant plusieurs arguments, comme les risques pour la santé des consommateurs (humains ou animaux d'élevage), la contamination des cultures non-OGM et du miel, le fait que certains insectes utiles seraient victimes de la plante ou bien le développement de résistances à la toxine chez les nuisibles.
Ce débat, qui a depuis longtemps quitté le domaine de la science pour tomber dans celui de la politique – les arguments exploités par les uns et les autres étant plus d'ordre idéologique que biologique –, pourrait bien de toute manière devenir rapidement un combat d'arrière-garde avec la future génération de plantes transgéniques, ainsi que le souligne Science dans son numéro spécial du 16 août, consacré à l'épineuse question des pesticides. En effet, les OGM de demain ne seront plus conçus suivant le principe assez basique qui consistait à leur faire produire l'insecticide. Non, ils seront l'insecticide, grâce à une stratégie diabolique, celle de l'interférence ARN."
"C’est en 2008, le 7 février, que la France interdit pour la première fois la culture du maïs MON810, qui était alors la seule plante génétiquement modifiée (PGM) autorisée à cette fin. Cette interdiction reposait sur l’avis rendu par le comité de préfiguration de la Haute Autorité sur cette PGM. Mais cette décision française a fait l’objet d’une recours, d’abord devant les tribunaux français, puis devant la Cours de justice de l’Union européenne qui conclut à l’illégalité du moratoire français, faute d’avoir respecté la procédure européenne."
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Si les aliments génétiquement modifiés vous font peur, Mark Lynas fait sans doute partie des gens que vous pouvez remercier. De son propre aveu, le dynamisme du mouvement anti-OGM, né au cours des années 1990, lui doit beaucoup et, en 2008, il expliquait encore comment l'égoïsme et la cupidité des multinationales du transgénique allaient mettre en péril la santé des humains et celle de la planète.
Grâce aux efforts de Lynas et de ses homologues, tous les gouvernements du monde –en particulier ceux d'Europe de l'Ouest, d'Afrique et d'Asie– ont freiné les recherches sur les OGM et, à l'instar de Greenpeace, de nombreuses ONG ont banni tous les dons d'aliments génétiquement modifiés.
Mais Lynas a changé d'avis –et il compte bien le faire savoir. Son laïus prononcé, jeudi 3 janvier, à l'occasion de l'Oxford Farming Conference ne pouvait être plus clair: au sujet des OGM, il était dans l'erreur la plus totale."
Un article surprenant, totalement pro OGM sans réflexion ni analyse des propos tenus...
"Début juillet, le rapporteur public du Conseil d'Etat avait jugé "excessif" le moratoire interdisant la culture du maïs transgénique MON810, de la firme Monsanto, en France. Le rapporteur public de la plus haute juridiction administrative française avait conclu que si des mesures étaient prises – comme l'encerclement du MON810 par des cultures conventionnelles et l'éloignement de toute ruche –, la cohabitation de ce maïs avec le reste de l'environnement était possible."
"Monsanto retire de l’Union européenne (UE) toutes ses demandes d’autorisation pour la mise en culture d’OGM, à l’exception de celle de renouvellement en cours pour le maïs MON810. Selon José Manuel Madero, président et directeur général de Monsanto pour l’Europe, « les [demandes d’] homologations [seront retirées] dans les mois qui viennent ». Face au développement des nouvelles techniques de biotechnologie, dont les plantes mutées pour lesquelles l’entreprise accuse un certain retard par rapport à ses concurrents comme BASF, Monsanto change donc de stratégie."