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"Monsanto continue à miser sur le marché français et européen. Le géant américain de l'agrochimie investit actuellement 137 millions d'euros dans l'agrandissement de deux usines de production de semences dans le sud-ouest de la France. Monsanto « a fait le choix de continuer à investir sur la France en production et en outils industriels », a précisé Catherine Lamboley, présidente de Monsanto SAS, lors d'une conférence de presse."
"Il faut savoir sortir d’une situation de blocage, surtout quand elle conduit dans une impasse ubuesque. Avec pragmatisme, c’est ce que viennent de faire les ministres de l’environnement des vingt-huit Etats membres de l’Union européenne.
Jeudi 12 juin, ils ont trouvé un compromis sur la réglementation européenne portant sur l’autorisation de mise en culture d’organismes génétiquement modifiés (OGM). La décision ne mettra pas fin à la guerre qui oppose partisans et opposants des OGM, qui s’affrontent en Europe depuis une quinzaine d’années. Au moins permet-elle un armistice."
"Jeudi 12 juin, les ministres de l’Environnement des 28 Etats membres de l’Union européenne (UE) ont trouvé « un accord politique » (le Luxembourg et la Belgique se sont abstenus) sur une proposition de règlement qui définira, s’il est in fine adopté par le Parlement, une nouvelle procédure pour interdire nationalement la culture d’une ou plusieurs plantes génétiquement modifiées (PGM). Cette proposition était en discussion depuis plus de quatre ans. Cet accord politique doit encore être formalisé dans une « position commune », et un trilogue entre les États, la Commission européenne et le Parlement s’ouvrira sans doute à l’automne. D’ici là, le Parlement se sera constitué, la Commission européenne aura été renouvelée et les entreprises auront repris leur lobby, comme au Royaume-Uni…"
"C'est une petite révolution dans la bataille pour ou contre les organismes génétiquement modifiés (OGM). Les vingt-huit Etats membres de l'Union européenne (UE) ont donné leur feu vert, jeudi 12 juin, lors d'un conseil des ministres de l'environnement au Luxembourg, à une législation offrant toute latitude aux Etats pour interdire des OGM sur leur territoire. L'autorisation de culture d'une semence transgénique, elle, resterait décidée au niveau européen, comme c'est le cas aujourd'hui."
"Les ministres de l’Environnement ont voté aujourd’hui en faveur d’une nouvelle loi censée, en théorie, donner aux Etats membres le droit d’interdire des plantes modifiées génétiquement (OGM). Pour les Amis de la Terre, il s’agit en fait d’un cadeau empoisonné qui ouvrira les champs européens aux OGM."
" Alors que les ministres de l'environnement de l'UE sont censés parvenir demain à un accord politique sur les interdictions nationales d'OGM, Corinne Lepage, rapporteur pour le Parlement européen, dénonce un accord au rabais au profit des entreprises de biotechnologies.
"Le texte du Conseil ne donne aucune base juridique solide pour réellement interdire la culture d'OGM et confère un poids exorbitant aux compagnies de biotechnologie dans le processus de décision", dénonce Corinne Lepage. "Il porte clairement la marque du gouvernement britannique, qui s'est comporté en lobbyiste de l'industrie sur ce dossier, comme l'ont prouvé les médias anglais." "
"Le Réseau Semences Paysannes s'est joint aux représentants allemands et espagnols de la coalition internationale No Patents on Seeds! pour déposer un recours contre un brevet européen détenu par Monsanto sur des tomates issues de sélection conventionnelle (EP1812575). Les revendications du brevet portent sur des tomates naturellement résistantes à un champignon appelé Botrytis cinerea. Les tomates originales utilisées pour ce brevet proviennent de la banque internationale de gène de Gatersleben en Allemagne. La résistance recherchée était déjà connue chez ces plants qui ont été simplement croisés avec d'autres plants de tomates. Monsanto a adroitement formulé un brevet afin de créer l'impression que des techniques de génie génétique ont été utilisées pour produire lesdites tomates afin de répondre au critère d'inventivité."
"Les Amis de la Terre Europe craignent que la nouvelle loi sur les OGM, en discussion à Bruxelles cette semaine, ne garantisse aux géants des biotechnologies, comme Monsanto ou Syngenta, un pouvoir sans précédent pour peser sur les décisions visant à interdire ou pas, certains OGM en Europe."
Pesticides : écologistes et industriels se livrent une bataille par smartphones interposés - Basta !
"Greenpeace se prépare à lancer une application pour permettre aux consommateurs de détecter les marques qui recourent aux pesticides et celles qui tentent, au contraire, de les exclure de leurs produits. Existant déjà sous forme de site, « le guetteur » viendra s’ajouter aux applis existantes pour aider les consommateurs à faire des emplettes un minimum responsables. A l’autre bout de la chaîne, dans les champs, les firmes Monsanto ou Bayer proposent eux aussi leurs applications. Destinées aux agriculteurs, ces applis leur disent quand épandre leurs pesticides et quels produits chimiques choisir."
"En 2013, en Afrique du Sud, le maïs MON810 recule commercialement. L’entreprise a-t-elle cédé face à un mouvement de refus des OGM ? A-t-elle revu sa stratégie en Afrique ? Selon le Centre Africain pour la Biosécurité, l’entreprise a plus probablement pris acte de ce qui pourrait être appelé l’échec de son maïs transgénique phare. Car quatre années plus tôt, l’apparition d’insectes résistants à ce maïs MON810 a été renseignée scientifiquement, rendant caduc l’intérêt de sa culture. Pour Monsanto, il s’agit plus simplement d’un choix des agriculteurs qui préfèrent aujourd’hui un autre maïs transgénique."
"En 100 ans, sous les effets de l’industrialisation de l’agriculture, les trois-quarts de la biodiversité cultivée ont disparu. Alors que se renforce la main-mise sur les semences par une poignée de multinationales, un vaste arsenal réglementaire limite le droit des paysans à échanger et reproduire les semences. Le documentaire « La Guerre des Graines », qui sera diffusé le 27 mai sur France 5, décrypte les batailles autour de la privatisation du vivant, avec l’appui de témoignages d’élus, de militants, d’experts et d’industriels. Un film percutant et engagé, vivement recommandé par la rédaction de Basta !."
"« Comment désinformer le public pour protéger ses profits » en 7 points (méthode applicable aussi aux perturbateurs endocriniens, au bisphénol, aux OGM, aux nanotechnologies, aux ondes,…). Avec, dans les rôles principaux, Monsanto, Bayer et Syngenta."
"Le 5 mai, le Conseil d’État a refusé de suspendre l’arrêté interdisant la culture du maïs GM MON810. Conséquence : les agriculteurs qui ont semé du maïs transgénique doivent détruire leur culture, ce que les Faucheurs volontaires avaient d’ailleurs commencé à faire dès le vendredi 2 mai [1]."
"La loi d’interdiction de tous les maïs génétiquement modifiés (OGM) a été examinée par le Sénat le 5 mai 2014 et adoptée (par 172 voix pour et 147 voix contre). Elle avait été auparavant adoptée à l’Assemblée nationale le 15 avril."
"Après les députés, les sénateurs ont définitivement voté lundi 5 mai en faveur d'une proposition de loi socialiste interdisant la culture du maïs transgénique en France. Le texte a été adopté par 172 voix pour et 147 contre. Seul le groupe UMP a voté contre cette loi, qu'il juge anticonstitutionnelle et contraire au droit européen."
"Des centaines de tonnes de semences détruites au prétexte qu’elles n’ont pas été brevetées par des multinationales. C’est ce qui arrive aux paysans colombiens, et c’est bien ce qui pourrait se produire aussi en France et en Europe à cause du traité de libre-échange discuté entre l’Union européenne et le Canada. Cet accord commercial « brade les droits des agriculteurs au profit de l’industrie semencière », alertent de nombreuses organisations de la société civile. Alors que ce traité doit être ratifié par le Parlement européen, les candidats se positionneront-ils d’ici les élections ? Décryptage.
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Ce type d’accord commercial bilatéral favorise les prérogatives des entreprises et s’impose au droit national. Les paysans colombiens l’ont découvert à leurs dépens : en 2011, 1167 tonnes de semences, principalement de riz, mais aussi de pommes de terre, de maïs, de blé, de plantes fourragères et de haricots rouges, sont retirées de la circulation. L’année suivante, l’Institut agroalimentaire colombien (ICA) confisque ou détruit près de 2800 tonnes de semences. Motif : l’accord signé avec les États-Unis contient une clause qui oblige les paysans à cultiver des « semences certifiées », c’est-à-dire produites par les sélectionneurs industriels comme Monsanto ou Syngenta."
"Les abeilles sont menacées de disparition de partout sur la planète, avec pour conséquences une menace sur la biodiversité et par conséquence sur l’alimentation humaine. Si les acteurs industriels, agro-industriels et les politiques ont une grande part de responsabilité dans ce phénomène et doivent faire quelque chose pour s’en emparer, les citoyens ont pourtant une opportunité unique de démontrer leur capacité au changement concret."
"C’est une des stratégies les plus secrètes de la firme Monsanto, promoteur mondial des semences transgéniques : investir les différentes entreprises qui font de la recherche sur les abeilles. Aux Etats-Unis, les apiculteurs s’inquiètent de la politique du géant des OGM.
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Alors Monsanto envisage-t-il de créer des abeilles transgéniques ? La question a été débattue au Congrès mondial des apiculteurs en septembre dernier. "Monsanto a bien manipulé le colza pour qu’il résiste à leur propre désherbant et maintenant ils peuvent vendre à la fois les semences et le RounUp, rappelle Gilles Ratia, président de la Fédération Internationale des apiculteurs Apimundia. Alors on les soupçonne de vouloir comprendre le métier d’élevage de reines pour les rendre résistantes aux graines enrobées de néonicotinoides, ou à leur maïs OGM sécréteur d’insecticides. Ils déposeraient un brevet, puis ils vendraient à la fois les semences et les abeilles pour les polliniser !""
"Le ministère de l’Agriculture a publié au Journal Officiel, le 15 mars 2014, un nouvel arrêté d’interdiction de la culture du maïs génétiquement modifié MON810. C’est donc le troisième arrêté pris par les différents gouvernements depuis 2008. Sera-t-il lui aussi annulé par le Conseil d’État ? Avant les semis ? Après ? Et certains agriculteurs qui souhaitent en découdre vont-ils passer à l’acte et semer, quoi qu’il arrive, des variétés transgénique cette année ?"
"Le ministère de l'agriculture a interdit, samedi 15 mars par arrêté la commercialisation, l'utilisation et la culture du maïs génétiquement modifié MON 810, produit par le groupe américain Monsanto."