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"Le glyphosate, une molécule produite par Monsanto pour les pesticides, vient d’être classé comme « probablement cancérogène » par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), une agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) basée à Lyon. « L’information est énorme. En France, un champ de blé sur trois est traité au glyphosate. En Europe, pas moins de 400 entreprises en commercialisent, à travers 30 désherbants différents. Ailleurs dans le monde, une bonne partie des maïs et soja OGM ont été conçus pour être « Roundup ready », c’est-à-dire résistants au glyphosate. Ce qui permet d’épandre du glyphosate sur un champ et y tuer toutes les plantes sauf les OGM. Ce qui permet à Monsanto de vendre à un agriculteur à la fois la plante et l’herbicide. »"
"Rarement le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) aura rendu évaluation potentiellement aussi lourde de conséquences. Dans la dernière édition de la revue The Lancet Oncology, publiée en ligne le 20 mars, l’agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) annonce avoir classé trois pesticides dans la catégorie 2A – c’est-à-dire « cancérogènes probables » –, dernier échelon avant la qualification de « cancérogène certain »."
"Une nouvelle étude fait le lien entre résistance aux antibiotiques et pesticides couramment utilisés. Le glyphosate, le 2-4 D, le Dicamba peuvent affecter les bactéries et favoriser la résistance à des antibiotiques courants."
"Vous ne connaissez pas le glyphosate ? En fait, si. C’est Monsanto qui a vendu le premier ce produit chimique, en 1974, via son célèbre Roundup. Depuis, le glyphosate est devenu l’herbicide le plus vendu au monde. Il est utilisé dans les champs mais aussi dans les jardins, les forêts, les rues, les cimetières.
Du coup, on en trouve dans l’air que l’on respire, dans l’eau que l’on boit et dans la nourriture que l’on mange, a rappelé ce vendredi le Circ (Centre international de recherche sur le cancer), l’agence internationale de référence pour la recherche sur le cancer, qui a été créée par l’Organisation mondiale de la santé et qui est basée en France, à Lyon.
Dans son évaluation – publiée après un travail d’un an mené par dix-sept experts internationaux indépendants qui ont recensé l’ensemble des études scientifiques sur le sujet – le Circ a classé ce produit comme « probablement cancérogène ».
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Le journaliste termine son article par ces mots :
« L’histoire fait au moins comprendre une chose : l’état de notre environnement est souvent celui de notre démocratie. »"
"Des milliers de variétés de semences pourraient être privatisées. Cela se passe en Inde, où les multinationales Monsanto, Syngenta, ou la française Limagrain, tentent de s’accaparer ce bien commun. De quoi mettre en péril la souveraineté alimentaire de l’Inde, dont les variétés végétales ancestrales seraient brevetées et privatisées par les multinationales de biotechnologies. L’écologiste indienne Vandana Shiva sonne la contre-attaque."
"L'agence du cancer de l'Organisation mondiale de la santé (IARC), basée à Lyon, dans le Rhône, a classé, vendredi 20 mars, cinq pesticides comme cancérogènes « probables » ou « possibles » pour l'homme.
L'herbicide glyphosate, l'un des plus utilisés dans le monde, et les insecticides malathion et diazinon entrent ainsi dans cette première catégorie. Les insecticides tetrachlorvinphos et parathion, qui font déjà l'objet d'interdictions ou de restrictions dans de nombreux pays, entrent dans la deuxième catégorie."
"Le Centre de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé vient d’affirmer que l’herbicide le plus utilisé dans le monde est « probablement carcinogène pour les humains », de quoi alarmer l’industrie agrochimique et les jardiniers amateurs."
"Les insectes peuvent-ils tirer profit de plantes génétiquement modifiées (PGM) insecticides ? Cette question n’est pas soulevée par de tâtillons militants anti-OGM, loin de là. Elle est issue d’un article scientifique publié en 2014 dans la revue Bulletin of Entomological Research par des chercheurs brésiliens... et Monsanto !
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Dans cet article, les chercheurs, dont ceux de Monsanto, montrent que le maïs MON87701*MON89788 génétiquement modifié pour produire une protéine insecticide n’a, ô surprise !, aucun impact sur Spodoptera eridania, un lépidoptère non cible. Bien au contraire, et curieusement, il favorise son développement !
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Les auteurs ont noté que cette chenille se développait davantage quand elle se trouvait en contact avec ce maïs GM Bt. Les auteurs expliquent simplement que ce phénomène n’est pas lié à « la présence de la toxine [Bt] » mais « indirectement aux modifications non souhaitées des caractéristiques de la plante causées par l’insertion du transgène ou des étapes d’amélioration végétale après transformation ». Ce qu’affirment, depuis de nombreuses années, les scientifiques sceptiques vis-à-vis de la transgenèse qui considèrent que l’insertion d’un transgène peut produire des effets connexes non désirés."
" Les membres de la coalition No patents on seeds (NPoS) s'opposent juridiquement au brevet européen EP2134870 accordé en février 2014 et détenu par l'entreprise états-unienne Monsanto et dénoncent un acte de biopiraterie sur le soja.
Le brevet concerne la sélection de plantes de soja adaptées à certaines zones climatiques. Ces plantes pourraient être utilisées dans des travaux de sélections à l'avenir. Selon le brevet, plus de 250 plantes d'espèces « exotiques » proches du soja ont été passées au crible pour avoir une connaissant plus approfondie des caractères génétiques d'adaptation aux changements climatiques et de variations en terme de maturité."
"Monsanto, le géant américain des semences, visait l’obtention d’un brevet portant sur des tomates issues de sélection traditionnelle et naturellement résistantes à un champignon appelé Botrytis cinerea. Mais c’était sans compter l’opposition de la coalition No Patent on seeds ! (pas de brevets sur les semences), un collectif d’associations engagées contre le brevetage des végétaux, des graines et des animaux d’élevage."
"La coalition d'associations No patents on seeds (Nps) a déposé un recours contre un brevet européen sur le soja détenu par le géant américain des semences et de l'agrochimie Monsanto, dénonçant un « acte de biopiraterie sur le soja »."
"Des techniques de marketing insidieuses comme celles de Monsanto, révèlent combien l’agro-industrie – allant des monstres des biotechnologies aux vendeurs itinérants de fast-food – travaille sournoisement pour modeler l’opinion publique sur les biotechnologies, l’agriculture industrielle et la restauration rapide."
"Monsanto tenterait-il de redorer son image ? Le géant des pesticides et des OGM aurait racheté, en 2011, une entreprise de protection des abeilles : Beeologics. Cette société, spécialisée dans la recherche et la production de solutions pour améliorer la santé des abeilles, aurait mis au point un produit destiné à rendre les abeilles résistantes à certains virus, voire au varroa.
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Autre motif d'inquiétude, et pas des moindres : ces produits à base d'ARN semblent bien fonctionner chez les abeilles, mais leur effet sur d'autres organismes n'aurait pas été évalué. "
"Les OGM permettent d'utiliser moins de pesticides et de produits chimiques: c'est l'argumentaire de l'industrie transgénique. Problème: il est faux et l'Argentine, massivement convertie au soja OGM, est en train d'en payer le prix fort sur le plan sanitaire et agricole. Le journaliste Paul Moreira en revient, avec un documentaire diffusé lundi sur Canal+. Enquête et extraits."
Comprendre Monsanto, sa vie son oeuvre en 3 minutes...
"Le retour de l'étude controversée sur les OGM, dans "Environmental Sciences Europe", a suscité de vives réactions."
"Un rebondissement de plus dans l'affaire de l'étude controversée du professeur Gilles-Eric Séralini sur la toxicité de l'herbicide Roundup et du maïs OGM NK603 : celui-ci a annoncé, mardi 24 juin, qu'elle allait être de nouveau publiée. "
"Deux ans après la vive polémique suscitée par son étude sur les OGM, le professeur Gilles-Éric Séralini en publie une seconde version ce 24 juin. Cette nouvelle publication, qui porte sur les effets à long terme du pesticide Roundup et du maïs transgénique NK603, sera diffusée dans la revue Environmental Sciences Europe, du groupe de presse allemand Springer. Cette fois, les chercheurs mettent en ligne les données brutes de l’étude, en accès libre pour l’ensemble de la communauté scientifique. Pour l’équipe de Gilles-Éric Séralini, ce second travail confirme que le pesticide Roundup, produit par la société Monsanto, « provoque à des niveaux environnementaux faibles des déficiences hépato-rénales sévères et des perturbations hormonales comme des tumeurs mammaires »."
"La revue Environmental Sciences Europe du groupe Springer republie l’étude controversée de Gilles-Eric Séralini sur le maïs NK 603 qui avait été retirée par la revue FCT en novembre 2013."
"Le chercheur de l’université de Caen va dévoiler en conférence de presse le nom de la revue scientifique qui republira son étude controversée sur le maïs de Monsanto."