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"Les Amis de la Terre Autriche (Global 2000) ont annoncé mercredi à Vienne qu’ils déposaient une plainte relative à l’herbicide glyphosate, contre le producteur de semences Monsanto, l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) et l’Office fédéral allemand d’évaluation des risques (BfR). L’association écologiste constate que de graves manquements dans la procédure ont amené à la conclusion que ce produit « ne serait pas cancérigène »."
"Alors que la Commission européenne s’apprête à renouveler pour 15 ans l’autorisation du principal composant du désherbant Roundup, un collectif d'ONG porte plainte contre l'entreprise qui le produit, Monsanto, et l'Autorité européenne de sécurité des aliments."
"97 % d’aliments contenant des résidus de pesticides ; les enfants exposés à près de 130 polluants chimiques chaque jour ; une industrie partagée entre six multinationales – Syngenta, Bayer, Dow, Monsanto, BASF et Dupont – qui règnent sur un marché de 50 milliards d’euros… Voici quelques chiffres glanés dans l’enquête édifiante de « Cash Investigation », diffusée mardi 2 février sur France 2, sur les pesticides et leurs dangers pour la santé."
"L’Agence de protection de l’Environnement (EPA) affirme aujourd’hui que les citoyens états-uniens peuvent sans danger avoir un régime alimentaire qui dépasse 41 fois la dose limite de 2,4-D qu’elle a autorisée il y a dix ans ! C’est un niveau bien plus élevé que ce qui est autorisé en Chine, en Russie, en Australie, en Corée du Sud au Canada ou au Brésil. Ce niveau est plus élevé que celui que recommande l’Organisation Mondiale de la Santé."
"L’idée, lancée par la Commission européenne en 2010, a été adoptée formellement en mars 2015 : les États disposent désormais d’une nouvelle procédure pour restreindre ou interdire la culture d’OGM sur leur territoire, la balle est donc maintenant dans leur camp. L’Allemagne et l’Écosse notamment, réfléchissent à cette mise en œuvre. Déposé à la mi-juillet, le projet de loi qui inclut la transposition en droit français de cette directive européenne a été formellement adopté par l’Assemblée nationale le 17 septembre 2015. Il doit encore passer devant le Sénat pour pouvoir être définitivement promulgué.
Mais sans attendre ce vote du Sénat, le ministère de l’Écologie a enclenché la procédure pour demander à Monsanto, Syngenta et Bayer d’exclure la France de leur demande d’autorisation de maïs transgénique. Cette demande, précise-t-on à Inf’OGM, a été notifiée à la Commission européenne."
"Les parties civiles saluent une décision "historique" qui va faire jurisprudence. La firme américaine dénonce un verdict "contraire aux principes du droit""
"« Cette victoire est dédiée à tous ceux qui ne sont plus là aujourd’hui pour se battre et est un message d’espoir pour les autres. » C’est un combat commencé il y a 8 ans contre le géant Monsanto qui s’achève pour Paul François, céréalier en Charente. Le 10 septembre, la Cour d’appel de Lyon a donné raison à l’agriculteur en concluant à la responsabilité de la firme multinationale dans le préjudice de Paul François suite à l’inhalation de monochlorobenzène, un composant du Lasso, un herbicide fabriqué et par Monsanto. Pour la documentariste Marie-Monique Robin, auteure de plusieurs films et ouvrages sur Monsanto, cette condamnation est réellement « historique ». « C’est la première fois qu’un agriculteur fait condamner Monsanto », souligne t-elle."
Glyphosate : l'ONG Foodwatch presse l'UE d'appliquer le principe de précaution - Sciencesetavenir.fr
"L'ONG allemande presse l'Europe d'appliquer le principe de précaution à propos du glyphosate, alors que la Commission européenne doit décider d'ici la fin de l'année de reconduire ou non pour dix ans l'autorisation de cet herbicide répandu, soupçonné d'être cancérigène."
"La coalition No Patents On Seeds « appelle à se mobiliser pour obtenir l’interdiction des brevets sur le vivant ».
En effet, le 25 mars 2015, la Grande chambre de recours de l’Office Européen des Brevets confirmait qu’en Europe, il est possible, légalement, de breveter les semences, les plantes et les animaux qui existent déjà naturellement ou qui ont été sélectionnés selon des procédés traditionnels (ou en langage juridique « essentiellement biologiques »). Le RSP s’insurge contre cette interprétation du droit européen : « Il s’agit de la base de notre souveraineté alimentaire et politique : quelle liberté peut avoir un peuple dont le droit à l’alimentation dépend de quelques multinationales ? »."
"Le 25 mars 2015, la Grande chambre de recours de l’Office Européen des Brevets a confirmé que des plantes issues de procédés « essentiellement biologiques » peuvent être brevetées. Quelques jours plus tard, le premier semencier mondial, Monsanto, annonçait son ambition d’acquérir le troisième, Syngenta, et de contrôler ainsi à lui seul près de 40% du marché mondial des semences et des pesticides associés. En parallèle, le marché des brevets s’organise au sein de clubs privés échappant à toute régulation publique. Comment en est-on arrivé là ?"
"Ségolène Royal vient d’annoncer l’interdiction, à partir du 1er janvier 2016, de la vente en libre-service aux particuliers des produits désherbants contenant du glyphosate, dont le fameux Roundup fabriqué par Monsanto. Un amendement à la loi de transition énergétique devrait être déposé au Sénat en juillet, a t-elle précisé. Dans les faits, il ne s’agit pas vraiment d’une interdiction. Les particuliers pourront continuer à se fournir en pesticides contenant du glyphosate : les points de vente devront seulement limiter l’accès à ces produits qui devront être vendus non plus en rayon mais au comptoir."
"Ségolène Royal a annoncé mardi 16 juin l’interdiction dès la fin de 2016 de la vente en libre-service du Roundup, désherbant vedette de l’entreprise américaine Monsanto. Le produit est en effet considéré comme dangereux pour la santé, car son principe actif, le glyphosate, a été reconnu cancérogène par le Centre international de recherche sur le cancer ainsi que l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’annonce de la ministre de l’écologie se résume pourtant à une simple manœuvre de communication pour Sophie Bordères, de l’association Générations futures, l’interdiction de tous les pesticides en vente libre étant déjà prévue pour 2018."
"La ministre de l’écologie, Ségolène Royal, veut interdire dès le 1er janvier 2016 la vente en libre-service aux particuliers des produits désherbants contenant du glyphosate, dont le Roundup, produit vedette de Mosanto. Ces pesticides sont classés « cancérogènes probables » par l’Organisation mondiale de la santé."
"La ministre de l’écologie, Ségolène Royal, a annoncé, dimanche 14 juin sur France 3, l’interdiction de la vente en libre-service dans les jardineries du désherbant vedette de Monsanto, le Roundup, afin de lutter contre les effets néfastes des pesticides."
"Les locaux sont anonymes, comme tant d’autres dans le quartier des affaires européennes à Bruxelles, mais le logo est bien là, à l’entrée. Aucune sécurité particulière à l’accueil : avec mon look de baroudeur mal rasé, tout sauf corporate, je m’attends à ce qu’on me demande une pièce d’identité à l’accueil. On le fait bien dans d’autres bureaux bruxellois. Sans autre formalité, on m’indique le 5ème étage et je rencontre dans son bureau Brandon Mitchener, Directeur des communications pour l’Europe et le Moyen Orient de Monsanto pour une heure de discussion à bâton rompu."
"Après avoir rendu visite à Monsanto, consoGlobe a demandé à l’ONG principalement honnie des multinationales son point de vue sur ses rapports avec celle-ci. Quasi même emplacement des bureaux, au coeur du quartier des affaires européennes. Ambiance différente toutefois dans les bureaux, d’anciens appartements résidentiels reconvertis, avec vue sur le ‘Parc du Cinquantenaire’ : affiches peintes à la main de campagnes militantes, fresque murale du Rainbow Warrior, les collègues qui arrivent l’un après l’autre tôt le matin se claquent la bise… Pas de doute, je suis bien dans les locaux d’une ONG de militants environnementaux.
Les propos ne laissent pas de doutes non plus. Marco Contiero, responsable du lobbying de Greenpeace au niveau européen pour toutes les questions liées à l’agriculture, me reçoit et dénonce avec étonnement ce qu’il considère comme des attaques « idéologiques » de Monsanto contre les ONGs. Les citations d’études fusent, la passion du sujet, l’engagement personnel sont également palpables."
"Monsanto, acteur important du futur Traité bilatéral de commerce entre les États-Unis et l’UE (TAFTA), annonce vouloir racheter Syngenta et pourrait donc ainsi quitter fiscalement cet espace de libre échange au profit de la Suisse, plus souple en la matière. Car aujourd’hui, il est possible de payer ses impôts en Suisse, élaborer ses produits dans le Missouri ou à Trèbes (Pyrénées françaises) et influencer les politiques pour mieux vendre ses produits partout dans le monde : le monde entier est l’espace de jeu de ces entreprises. Mais pourquoi Syngenta a-telle refusé cette offre ? N’était-elle pas assez alléchante ? Monsanto s’installera-t-elle vraiment en Suisse pour alléger sa facture fiscale ? Monsanto veut-elle récupérer le porte-feuille de brevets de Syngenta ? Ou ses pesticides ? Le point sur ce nouvel épisode de la guerre de Titans."
"Une fois associées, les deux entreprises constitueraient une multinationale de l’agrobusiness, unique et monstrueuse, un colosse qui contrôlerait un tiers du marché des pesticides qui s’élevait à 57 milliards l’an dernier ainsi que 45 % du marché mondial des semences !"
"Gare si vous osez publier une étude contre les biotechnologies : Monsanto va vous diffamer, vous discréditer. Pour la première fois, un employé de Monsanto reconnaît publiquement qu’au sein de l’entreprise, un service entier a pour seul but de « discréditer » et « dégommer » les scientifiques qui critiquent les OGM ."
"Pour la ministre de l'écologie, Ségolène Royal, il faut que plusieurs pesticides, dont le glyphosate, récemment classés cancérogènes « probables » ou « possibles » par l'agence du cancer de l'OMS, « ne soient pas en vente libre » pour les particuliers, et accompagnée d'un conseil."