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Climatologues de renommée mondiale, Jean Jouzel, Yamina Saheb et Wolfgang Cramer sonnent l’alarme dans « À l’air libre » : la planète se réchauffe très vite et consomme toujours plus d’énergies fossiles. Sans que les politiques ne prennent la mesure du changement.
Le projet Eeacop se retrouve de nouveau sous le feu des critiques. Dans son rapport « Working On Oil is Forbidden : Crackdown Against Environmental Defenders in Uganda », publié le jeudi 2 novembre, l’ONG Human Rights Watch dénonce les pressions et les arrestations arbitraires dont seraient victimes des défenseurs de l’environnement et des activistes ougandais opposés au projet d’oléoduc en Afrique de l’Est. Selon les auteurs du rapport, au moins trente manifestants et défenseurs des droits humains, dont beaucoup d’étudiants, ont été arrêtés à Kampala et dans d’autres régions de l’Ouganda depuis 2021.
Dans un rapport, l'ONU Climat estime que les engagements actuels des gouvernements du monde entier sont bien loin des objectifs fixés à l'issue de la COP21.
En 2019, les 1 % les plus riches ont été responsables de 16% des émissions de carbone dans le monde,
ce qui correspond aux émissions des 66 % les plus pauvres (5 milliards de personnes).“Voilà des années que nous nous battons pour mettre fin à l’ère des combustibles fossiles afin de sauver des millions de vies et notre planète. Notre lutte restera vaine tant que nous n’aurons pas aussi mis fin aux richesses extrêmes », a déclaré Amitabh Behar, directeur général par intérim d’Oxfam International.
Alors que le changement climatique touche de plein fouet la plupart d’entre nous, les plus riches continuent d’avoir un impact démesuré sur le climat. Pour instaurer une véritable justice sociale et pour sauver la planète, Oxfam appelle à la mise en place d’un ISF climat en France dès maintenant !
Les 1 % les plus riches ont généré en 2019 autant d’émissions de carbone que les 5 milliards de personnes, soit les deux tiers les plus pauvres de l’humanité, révèle un nouveau rapport d’Oxfam. Ce rapport est publié en amont de la Conférence des Parties (COP) sur les changements climatiques qui se tiendra à Dubaï, dans un contexte d’inquiétude croissante alors que l’objectif de limiter le réchauffement mondial à 1,5 °C semble de plus en plus difficile à réaliser.
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- Les 1% les plus riches (77 millions de personnes) sont responsables des 16 % des émissions mondiales liées à la consommation en 2019. Les 10 % les plus riches sont responsables de la moitié des émissions mondiales.
- Chaque année, les émissions des 1% les plus riches annulent les économies de carbone réalisées grâce à l’utilisation de près d’un million d’éoliennes, soit plus que l’ensemble des éoliennes dans le monde.
- Entre1990 et 2019, les 1 % les plus riches ont émis deux fois plus de carbone que la moitié la plus pauvre de l’humanité.
[...]- En France, les 1% les plus riches émettent en moyenne dix fois plus de CO2 par an par leur consommation (40,2 tonnes) que la moitié la plus pauvre des Français (3,8 tonnes).
- Pour atteindre nos objectifs climatiques d’ici 2030, les 1% des Français les plus riches doivent diviser par 10 leurs émissions, lorsque les 50% les plus pauvres doivent les réduire d’un quart pour arriver à 2,8 tonnes de CO2.
- Bernard Arnault, le Français le plus riche, a ainsi une empreinte carbone de consommation 1 270 fois supérieure à un Français moyen.
Pour l’ingénieur et essayiste Laurent Castaignède, le développement actuel de la voiture électrique est un désastre annoncé. Il pourrait provoquer des pollutions supplémentaires sans réduire la consommation d’énergies fossiles.
Diplômé de l’École Centrale Paris et conseiller en impact environnemental, il a fondé le bureau d’études BCO2 Ingénierie, spécialisé dans l’empreinte carbone des projets de bâtiments, de transports et d’événements. Il plaide pour une meilleure utilisation du moteur électrique et pour la remise en question de l'auto solo.
Dissolution, amendes, intelligence artificielle... Dans deux rapports parlementaires, des députés proposent d’accroître la répression des manifestants. Analyse de textes par la juriste Anne-Sophie Simpere.
"Pour agir sur les émissions liées à l'utilisation des hydrocarbures, il faut des politiques de baisse de l'utilisation des fossiles", a martelé Agnès Pannier-Runacher dans une interview publiée mardi par "Le Monde".
"Je le regrette, mais je ne ferai rien" #TraduisonsLes
La planète a franchi — très brièvement — le seuil des 2 °C de réchauffement, rapporte le Washington Post, citant les propos de la directrice adjointe de l’observatoire européen du climat Copernicus. L’espace de quelques heures, le 17 novembre, la température globale a été supérieure de 1,17 °C à la moyenne 1991-2020.
Face à la crise inflationniste qui touche la Grande-Bretagne, un duo de Youtubers anglais s'est récemment rendu en Pologne pour faire ses courses. Malgré le prix des billets d'avion, les deux compères en ont eu pour moins cher qu'en Grande-Bretagne.
À quelques jours de la COP28, Oxfam publie un nouveau rapport sur les inégalités climatiques dans le monde. Ce rapport révèle que les 1% les plus riches émettent plus de CO2 que les deux tiers les plus pauvres de l’humanité soit 5 milliards de personnes.
Alors que les individus, les entreprises et les pays les plus riches continuent de détruire la planète, les personnes les plus pauvres, celles qui sont les plus marginalisées, sont parallèlement les plus durement touchées par la crise climatique.
Ces chiffres ne reposent que sur les émissions de CO2 liées à la consommation en 2019 :
- Les 1 % les plus riches émettent plus de CO2 que les 66 % les plus pauvres de la planète (5 milliards de personnes).
- Les 0,1 % les plus riches du monde (770 000 personnes) émettent plus de CO2 que 38 % de la population mondiale (2,9 milliards de personnes).
- Les 50% les plus pauvres de l’humanité sont responsables d’à peine 8% d’émissions mondiales.
- En France, une personne dans les 1% les plus riches émet autant de CO2 en un an qu’une personne parmi les 50% les plus pauvres en 10 ans.
- Les 10% les plus riches sont responsables d’un quart des émissions de la France.
En première lecture à l’Assemblée nationale, le gouvernement a fait adopter par un 49-3 un budget 2024 qui ne répond pas aux enjeux économiques, écologiques et de services publics actuels. Dans un contexte où la politique monétaire de la BCE se resserre, c’est d’autant plus risqué.
« Chaud devant ». Pour les parents qui tentent d’aligner le mode de vie familial sur leurs convictions écolos, il peut être difficile d’assister à l’inertie de leurs propres parents, pourtant en partie responsables du réchauffement de la planète.
L’activité pétrolière et gazière mondiale repose moins sur les « supermajors » privées occidentales que sur les entreprises nationales des Etats producteurs, encore moins enclines que les premières à réduire leur empreinte carbone.
En 2022, l’étude de Kühne & al. 2022 révélait l’existence de 425 bombes carbone, où des projets pétroliers et gaziers gigantesques entraîneraient chacun au moins un milliard de tonnes d’émissions de CO2 au cours de leur durée de vie.
Remettre en cause la place de la voiture individuelle en France, c’est parfois comme critiquer une religion. C’est s’assurer un torrent d’insultes, des messages comme “et ma grand mère tu veux qu’elle fasse 60km en vélo !”
Les plus grandes plateformes de glace flottantes de la calotte polaire ont perdu plus d’un tiers de leur volume depuis 1978. Leur amincissement est en majeure partie dû à la hausse des températures océaniques environnantes provoquant la fonte des extensions flottantes des glaciers, qui s’écoulent depuis l’intérieur de la calotte pour venir s’échouer dans l’océan. C’est ce que viennent d’établir des scientifiques du CNRS1 et leurs collègues danois et américains, dans une étude à paraitre le 7 novembre dans Nature Communications. Les glaciers de cette région étaient pourtant jusqu’à présent considérés comme stables, contrairement à d’autres zones plus sensibles de la calotte polaire qui ont commencé à se fragiliser dès le milieu des années 1980.
C’est le projet qui cristallise toutes les tensions mais aussi l’opposition entre deux visions de l’avenir : l’autoroute A69 qui devrait relier Toulouse à Castres.
Près de 2000 scientifiques ont appelé Emmanuel Macron à renoncer à ce projet “délétère et injustifiable”, plusieurs institutions environnementales ont donné des avis défavorables, des dizaines de personnes ont mis leur vie en danger, d’autres ont passé des semaines entières perchés dans des arbres pour empêcher qu’on les abatte, des milliers d’opposants se sont mobilisés, 61% des habitants dans le Tarn et la Haute Garonne seraient favorables à l’abandon de l’autoroute et pourtant le gouvernement ne veut rien entendre et annonce que l’A69 ira “jusqu’à son terme” ! En dépit de toutes ces alertes, des recours en justice toujours en attente, tout est fait pour accélérer le chantier. Quitte à déloger les grimpeurs des arbres, à les mettre en garde à vue, à violenter des militants pacifistes ou encore à arroser des manifestants de lacrymogènes et de grenades de désencerclement pour déloger une ZAD lors de ce week-end de mobilisation.
Jusqu’où ira le passage en force ? S’il ne peut pas y avoir de dialogue démocratique sur un projet qui concentre autant d’oppositions alors comment imaginer la suite pour tous les autres projets polluants ? Tous les autres débats qui vont être créés par la transition écologique ?
Les activistes, à l’image du médiatique Thomas Brail, ne demandent qu’une chose : une suspension des travaux le temps de mettre en place une médiation et de mener une expertise socio-économique indépendante. 2 processus qui pourraient mener à un moratoire, une consultation publique ou un référendum local. Référendum auquel 82% des habitants impactés seraient favorables.
Alors que raconte la lutte contre l'autoroute A69 ? Pourquoi ce projet est-il tant décrié ? Quels sont les arguments pour le mener jusqu’au bout ? Et que s’est il joué lors de ce week-end de mobilisation ? Réponses dans ce décryptage reportage de Paloma Moritz.