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C'est un mécanisme obscur mais aux ravages bien réels. Créé dans les années 60, le "règlement des différents entre investisseurs et États" (RDIE) s'est transformé en obstacle majeur pour le climat. Des investisseurs peuvent en effet réclamer des sommes astronomiques à des États dès que leurs intérêts se trouvent fragilisés. C'est ce que dénonce un rapport très détaillé de l'Onu qui appelle les États à se retirer unilatéralement de ces accords.
Désabusé face aux « échecs » successifs que représentent pour eux les COP, le collectif Scientifiques en Rébellion organise dans plusieurs pays des « COPalternatives » visant à valoriser le pouvoir du militantisme. En parallèle de la COP28 qui se déroule à Dubaï, les initiatives françaises culminent ce week-end à Bordeaux pour une contre-COP mêlant débats, performances artistiques et actions de désobéissance civile.
Il a tenu ces propos lors d'un événement en ligne organisé par l'initiative She Changes Climate, selon une vidéo diffusée par le "Guardian".
The president of Cop28, Sultan Al Jaber, has claimed there is “no science” indicating that a phase-out of fossil fuels is needed to restrict global heating to 1.5C, the Guardian and the Centre for Climate Reporting can reveal.
Le dépassement de l’objectif +1.5°C de réchauffement mondial est un sujet qui revient fréquemment sur la table. Pour certain(e)s, il n’y a aucune chance de préserver cet objectif. Pour d’autres, à l’instar du célèbre climatologue Michael E.Mann, c’est encore possible.
Un président de COP ne devrait pas dire ça. The Guardian vient de révéler une vidéo dans laquelle Sultan Al Jaber, président de la COP28, affirme que la sortie des énergies fossiles pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C ne repose pas sur des "données scientifiques". Une polémique de plus pour celui qui est également PDG d'une compagnie pétrolière. "Le masque tombe mais on le savait déjà. Le président de la COP28 et le président de l’Adnoc sont une seule et même personne", épingle le spécialiste Arnaud Gossement
3,000+ academics call for a Fossil Fuel Treaty — The Fossil Fuel Non-Proliferation Treaty Initiative
We, the undersigned, call on governments around the world to adopt and implement a Fossil Fuel Non-Proliferation Treaty, as a matter of urgency, to protect the lives and livelihoods of present and future generations through a global, equitable phase out of fossil fuels in line with the scientific consensus to not exceed 1.5ºC of warming.
Réunis au sein du collectif Lutte & Contemplation, des chrétiens s’engagent pour l’écologie au nom de leur foi. Ils agissent aussi bien auprès des institutions que sur le terrain aux côtés d’autres activistes.
Le collectif Scientifiques en rébellion organise une COP alternative à Bordeaux afin de dénoncer l’échec de la gouvernance climatique mondiale et d’inventer de nouveaux imaginaires.
Souvent ridiculisés, les petits gestes militants peuvent avoir un impact réel pour changer la norme sociale. Un point de vue qui suppose de réfléchir à ce qui compte comme “petit” geste et sur le type d’impact qu’on veut prioriser.
Il faudrait un livre entier pour décrire et analyser toutes les controverses sur TotalEnergies. Depuis plus de 50 ans, l’entreprise française est au cœur de polémiques et arrive toujours à s’en sortir, bien aidée par les pouvoirs publics, sans vraiment en payer le prix.
Dans un rapport publié en amont de la COP 28, qui démarre jeudi 30 novembre à Dubaï, l’ONG Finance Watch dénonce l'influence néfaste des économistes. Elle les accuse de sous-estimer les conséquences du réchauffement climatique. Selon l'ONG, leurs prévisions optimistes ralentissent l’action politique.
Climatologues de renommée mondiale, Jean Jouzel, Yamina Saheb et Wolfgang Cramer sonnent l’alarme dans « À l’air libre » : la planète se réchauffe très vite et consomme toujours plus d’énergies fossiles. Sans que les politiques ne prennent la mesure du changement.
Le projet Eeacop se retrouve de nouveau sous le feu des critiques. Dans son rapport « Working On Oil is Forbidden : Crackdown Against Environmental Defenders in Uganda », publié le jeudi 2 novembre, l’ONG Human Rights Watch dénonce les pressions et les arrestations arbitraires dont seraient victimes des défenseurs de l’environnement et des activistes ougandais opposés au projet d’oléoduc en Afrique de l’Est. Selon les auteurs du rapport, au moins trente manifestants et défenseurs des droits humains, dont beaucoup d’étudiants, ont été arrêtés à Kampala et dans d’autres régions de l’Ouganda depuis 2021.
Dans un rapport, l'ONU Climat estime que les engagements actuels des gouvernements du monde entier sont bien loin des objectifs fixés à l'issue de la COP21.
En 2019, les 1 % les plus riches ont été responsables de 16% des émissions de carbone dans le monde,
ce qui correspond aux émissions des 66 % les plus pauvres (5 milliards de personnes).“Voilà des années que nous nous battons pour mettre fin à l’ère des combustibles fossiles afin de sauver des millions de vies et notre planète. Notre lutte restera vaine tant que nous n’aurons pas aussi mis fin aux richesses extrêmes », a déclaré Amitabh Behar, directeur général par intérim d’Oxfam International.
Alors que le changement climatique touche de plein fouet la plupart d’entre nous, les plus riches continuent d’avoir un impact démesuré sur le climat. Pour instaurer une véritable justice sociale et pour sauver la planète, Oxfam appelle à la mise en place d’un ISF climat en France dès maintenant !
Les 1 % les plus riches ont généré en 2019 autant d’émissions de carbone que les 5 milliards de personnes, soit les deux tiers les plus pauvres de l’humanité, révèle un nouveau rapport d’Oxfam. Ce rapport est publié en amont de la Conférence des Parties (COP) sur les changements climatiques qui se tiendra à Dubaï, dans un contexte d’inquiétude croissante alors que l’objectif de limiter le réchauffement mondial à 1,5 °C semble de plus en plus difficile à réaliser.
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- Les 1% les plus riches (77 millions de personnes) sont responsables des 16 % des émissions mondiales liées à la consommation en 2019. Les 10 % les plus riches sont responsables de la moitié des émissions mondiales.
- Chaque année, les émissions des 1% les plus riches annulent les économies de carbone réalisées grâce à l’utilisation de près d’un million d’éoliennes, soit plus que l’ensemble des éoliennes dans le monde.
- Entre1990 et 2019, les 1 % les plus riches ont émis deux fois plus de carbone que la moitié la plus pauvre de l’humanité.
[...]- En France, les 1% les plus riches émettent en moyenne dix fois plus de CO2 par an par leur consommation (40,2 tonnes) que la moitié la plus pauvre des Français (3,8 tonnes).
- Pour atteindre nos objectifs climatiques d’ici 2030, les 1% des Français les plus riches doivent diviser par 10 leurs émissions, lorsque les 50% les plus pauvres doivent les réduire d’un quart pour arriver à 2,8 tonnes de CO2.
- Bernard Arnault, le Français le plus riche, a ainsi une empreinte carbone de consommation 1 270 fois supérieure à un Français moyen.
Pour l’ingénieur et essayiste Laurent Castaignède, le développement actuel de la voiture électrique est un désastre annoncé. Il pourrait provoquer des pollutions supplémentaires sans réduire la consommation d’énergies fossiles.
Diplômé de l’École Centrale Paris et conseiller en impact environnemental, il a fondé le bureau d’études BCO2 Ingénierie, spécialisé dans l’empreinte carbone des projets de bâtiments, de transports et d’événements. Il plaide pour une meilleure utilisation du moteur électrique et pour la remise en question de l'auto solo.