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« Don’t Look up ! ». Ce film diffusé en 2021 sur Netflix relate l’histoire de scientifiques qui alertent les médias et les dirigeants politiques de l’arrivée d’une météorite s’apprêtant à détruire la Terre. Ceux-ci, sourds aux avertissements, exhortent la population à ne pas lever les yeux : don’t look up ! Cette métaphore évoque ce que médias et politiques mettent en scène depuis plusieurs années et qui se précipite ces dernières semaines : « détournez votre regard de cette extrême droite qui vient, mais tremblez devant cette gauche qui pourrait gouverner ».
Le chef de file de La France insoumise a fait ces dernières années plusieurs déclarations ambiguës, voire imprégnées de stéréotypes antisémites, dénoncés comme tels par de nombreuses organisations juives et au-delà. Une « absence de sensibilité » ou un « déni » que le leader de la gauche conteste fermement.
Que l’extrême droite ait pu parader dans une manifestation contre l’antisémitisme est une étape choquante de sa normalisation. Les failles de la gauche ne sauraient justifier la complaisance de toute une partie du champ politique et médiatique à l’endroit d’une force dangereuse.
Des étoiles jaunes arborées dans les cortèges à la dénonciation d’un « paSS nazitaire », en passant par les pancartes « Qui ? » : la mobilisation contre le passe sanitaire donne lieu à de multiples expressions d’un antisémitisme virulent, ancré dans l’idéologie de l’extrême droite française. Certains ont tombé les masques.
"Le blocage administratif des sites racistes et antisémites, envisagé un temps par Christiane Taubira, ne sera pas au programme du projet de loi numérique d’Axelle Lemaire. La secrétaire d’État au Numérique, qui devrait dévoiler son texte avant la fin du mois, nous a confié ne pas être favorable à un tel dispositif."
"Christiane Taubira souhaite que la loi française dispose d'instruments "plus adaptés" pour lutter contre le racisme et l'antisémitisme sur Internet. L'une des pistes actuellement envisagées par le gouvernement est d'étendre le blocage extra-judiciaire à ces délits."
"Comment faire pour lutter plus efficacement contre les discours de « haine » sur Internet ? Dans son avis sur la question, publié le 12 février dernier, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) propose tout simplement de confier cette mission à une autorité administrative indépendante (AAI) en s’inspirant à plein nez de la Hadopi."
"Le décret mettant en place le dispositif contesté de censure des sites pédopornographiques ou faisant l'apologie du terrorisme a été publié ce vendredi au Journal officiel. Celui-ci sera fondé sur une liste établie par la police et selon une procédure excluant le juge judiciaire. Le gouvernement entend étendre ce système de censure administrative aux sites jugés racistes ou antisémites."
"À l’occasion des 70 ans de la libération du camp d’Auschwitz, le président de la République a annoncé hier que le gouvernement allait présenter un nouveau plan contre le racisme et l’antisémitisme. Il y a sera notamment question de « régulation du numérique » et de basculement des propos racistes et antisémites dans le Code pénal."
"La députée Isabelle Attard (Nouvelle Donne) a écrit ce vendredi au Premier ministre Manuel Valls pour lui demander de renoncer à toute idée d'étendre le blocage administratif de sites internet aux contenus réputés "racistes" ou "antisémites". La qualification des propos doit rester l'apanage des juges, rappelle-t-elle."
"La Ministre de la Justice Christiane Taubira vient de lâcher différentes mesures pour améliorer la vie en France et entrainer chaque français dans un cercle vertueux d'amour de son prochain.
Parmi ces mesures, y'en a une qui m'intéresse plus particulièrement : "Le blocage administratif des sites et messages de haine raciste ou antisémite"."
"C’est une certitude. Après l’attentat contre Charlie Hebdo et la semaine sanglante qui s’en est suivie, la course sécuritaire est bel et bien engagée. Alors que le gouvernement prépare un projet de loi sur le renseignement aux nombreux points noirs, le ministère de la Justice réclame notamment l’instauration d’un blocage administratif des contenus racistes ou antisémites sur Internet."
"Twitter est catégorique : seule la loi américaine fait foi sur son réseau où s'échangent jusqu'à 10.000 mini-messages par seconde. Alors que l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) intente un procès au site de microblogging pour la multiplication de tweets antisémites, l'Américain se cache dans les jupes du Premier amendement de la Constitution des Etats-Unis sur la liberté d'expression. La pratique n'est pas nouvelle. La ritournelle est même classique des sociétés internet, de Facebook à Pinterest, tous ne veulent répondre qu'aux "lois de l'Etat de Californie"."