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Au cœur d'une ruche d'abeille à miel, une seule reine trône. Elle est la seule à pouvoir donner naissance. Des chercheurs se sont penchés sur le lien entre la possibilité d'enfanter, et le régime alimentaire des larves... Et si, jusqu'à présent, nous regardions ce problème dans le mauvais sens ?
L’agrochimie refuse de durcir les tests pour protéger les abeilles. Mais son lobbying a été largement rejeté au Parlement ce mercredi.
Pour la première fois le mois dernier, une étude a mesuré avec précision l’effet négatif de la présence des colonies domestiques sur la fréquentation des fleurs en ville.
2019 sera une année noire pour les apiculteurs. La sécheresse et les deux épisodes caniculaires n'ont pas aidé, mais c'est surtout un printemps froid et pluvieux qui a mis en péril certaines ruches. Les apiculteurs de Drôme et d'Ardèche tirent un premier bilan, même si la récolte n'est pas encore terminée.
Les abeilles se porteraient mieux grâce à l’agriculture biologique. C’est ce que montre pour la première fois une étude française publiée mercredi 26 juin 2019.
(8) Loi agriculture : «Les sénateurs n’ont pas compris le rôle primordial de l’abeille» - Libération
Pendant que les abeilles disparaissent, les sénateurs éliminent du projet de loi agriculture les timides mesures cherchant à réduire l'utilisation de pesticides. Gilles Lanio, président de l'Union nationale de l’apiculture française, lance un énième cri de détresse.
Un nombre inhabituellement élevé de colonies d’abeilles sont mortes l’an dernier. La cause principale de cette hécatombe: l’utilisation d’insecticides.
Dans une série de rapports rendus publics mercredi, l’Autorité européenne de sécurité des aliments estime que trois molécules présentes dans des insecticides sont un risque pour les abeilles.
Cette nouvelle génération d’agrotoxiques accusée de nuire aux abeilles n’augmenterait pas, dans la plupart des cas, les rendements agricoles.
L’Agence européenne pour la sécurité des aliments a confirmé, mercredi 28 février, le risque pour les abeilles posé par trois néonicotinoïdes actuellement soumis à des restrictions d’usage dans l’Union européenne. Les insectes seraient-ils sauvés si ces pesticides étaient totalement interdits ? Comme l’explique Jean-Marc Bonmatin, chimiste et toxicologue au Centre de biophysique moléculaire d’Orléans (CNRS), dans cette vidéo proposée par Universcience.tv, rien n’est moins sûr : les industriels tentent de mettre sur le marché deux autres molécules dont le mode d’action est semblable à celui des néonicotinoïdes.
L’Agence européenne pour la sécurité des aliments a rendu, mercredi, un rapport attendu de longue date sur les pesticides « tueurs d’abeilles ».
Il aura fallu près de quinze ans de déclin de l’apiculture pour que l’exécutif européen se penche sur les méthodes d’évaluation des risques, déplore dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Les concentrations de produits présenteraient un faible risque pour l’homme, mais sont susceptibles de provoquer des troubles pour les insectes.
"Une nouvelle étude menée en plein champ par l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) confirme que les risques des désorientation des abeilles exposées aux insecticides néonicotinoïdes. En outre, l'étude révèle que la proximité des parcelles traitées diminue l'espérance de vie des butineuses. Cependant, les colonies ont été capables de s'adapter à cette surmortalité en modifiant leur stratégie de production de couvain de façon à privilégier le renouvellement des ouvrières."
"« Un bol de soupe d’abeille » : non, il ne s’agit pas du titre d’un nouveau conte pour enfants, mais d’une nouvelle scientifique encourageante. Il semblerait que le secret pour mieux comprendre le mystère du déclin massif des abeilles, et peut-être pour l’inverser, résiderait dans une telle préparation. Explication."
"Face à l'hécatombe exceptionnelle d'abeilles l'hiver dernier, deux organisations apicoles ont lancé, mercredi 12 novembre, un appel inédit aux dons d'essaim pour aider les apiculteurs de l'Ariège et des Pyrénées-Orientales."
"Les micro-plastiques ne se content pas d’envahir les océans et les organismes marins, on en retrouve partout. Après la bière allemande où on en a trouvé récemment, c’est dans le miel qu’on vient d’en déceler. Une pollution bien insidieuse qui fait désormais partie de notre quotidien."
"Monsanto tenterait-il de redorer son image ? Le géant des pesticides et des OGM aurait racheté, en 2011, une entreprise de protection des abeilles : Beeologics. Cette société, spécialisée dans la recherche et la production de solutions pour améliorer la santé des abeilles, aurait mis au point un produit destiné à rendre les abeilles résistantes à certains virus, voire au varroa.
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Autre motif d'inquiétude, et pas des moindres : ces produits à base d'ARN semblent bien fonctionner chez les abeilles, mais leur effet sur d'autres organismes n'aurait pas été évalué. "
"Plus de 4.500 ruches seraient mortes au cours de l'hiver dans les Pyrénées orientales et l'Ariège."
"C’est une des stratégies les plus secrètes de la firme Monsanto, promoteur mondial des semences transgéniques : investir les différentes entreprises qui font de la recherche sur les abeilles. Aux Etats-Unis, les apiculteurs s’inquiètent de la politique du géant des OGM.
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Alors Monsanto envisage-t-il de créer des abeilles transgéniques ? La question a été débattue au Congrès mondial des apiculteurs en septembre dernier. "Monsanto a bien manipulé le colza pour qu’il résiste à leur propre désherbant et maintenant ils peuvent vendre à la fois les semences et le RounUp, rappelle Gilles Ratia, président de la Fédération Internationale des apiculteurs Apimundia. Alors on les soupçonne de vouloir comprendre le métier d’élevage de reines pour les rendre résistantes aux graines enrobées de néonicotinoides, ou à leur maïs OGM sécréteur d’insecticides. Ils déposeraient un brevet, puis ils vendraient à la fois les semences et les abeilles pour les polliniser !""